Monthly Archives: octobre 2011

La science au lieu des instincts

Dr. Michael LaitmanContrairement aux animaux, nous nous développons avec l’aide de la science. Cependant, cela n’est pas encore un libre choix. La science ne nous permet que d’avancer un peu. Les animaux sont menés par des coups et leurs instincts, mais comme nous n’avons guère d’instincts, nous nous développons à travers les coups et la science.

Les progrès scientifiques nous permettent de voir et de résoudre les problèmes à l’avance. Par exemple, les rayons X nous permettent d’identifier une maladie et de commencer à la traiter sans attendre qu’elle apparaisse réellement. Sans les rayons X, seule la douleur pouvait nous dire qu’il y avait un problème.

Ainsi la science nous aide à moins souffrir, et nous payons chèrement les connaissances scientifiques. Cependant, la même tendance animale existe toujours en nous : le désir d’être libérés des ennuis. La science ne nous élève pas au degré humain, car elle fait partie du niveau animal. En l’utilisant, nous compenser notre manque d’instinct, c’est tout.

Les animaux se débrouillent très bien sans médecin. Ils savent comment manger correctement, comment donner naissance et comment construire leur abri. Les animaux font tout par instinct, alors que nous remplaçons les instincts par la science. C’est en réalité le rôle de la science –  servir notre égoïsme, afin de moins souffrir.

Alors nous examinons également notre développement au niveau animal. Même quand les gens deviennent conscients de la nécessité de s’unir et de se connecter, ils ne savent pas comment y parvenir.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04.10.2011, «La paix dans le monde »

L’alternative à la souffrance

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « La paix dans le monde« : Quatre propriétés sont prévues à cet effet: la miséricorde, la vérité, la justice et la paix. Ces attributs ont été utilisés par tous les réformateurs du monde jusqu’à présent. Il est plus correct de dire que c’est avec ces quatre attributs que le développement humain a progressé jusqu’à ce jour …

C’est seulement par ces quatre attributs que nous nous dirigeons, pour arriver à la fin de la correction. Alors, comment pouvons-nous les discerner ? Beaucoup peuvent parler, pendant des heures, de miséricorde, de vérité, de justice et de paix, mais pouvons-nous nous mettre d’accord sur ce que sont ces attributs?

Ce n’est pas simple, mais le Baal HaSoulam, connaissant la nature spirituelle, écrit que c’est ce que nous devons clarifier, afin de nous gérer nous-mêmes et de gérer le monde. Nous ne savons pas ce qu’est un monde corrigé. Nous sommes tous corrompus et il nous semble alors que toute amélioration égoïste est déjà une correction. Cependant, pour le Baal HaSoulam, le monde corrigé est un monde dans lequel toutes les lacunes possibles sont totalement remplies. Comment est-ce possible ? Nous devrons le découvrir.

Premièrement, nous devons comprendre que nous ne serons jamais capables de nous remplir égoïstement, mais seulement au moyen du don, parce que, alors qu’il n’y a aucune restriction sur le désir de donner, il y en a une sur la réception. Alors, comment pouvons-nous désirer recevoir de telle manière que recevoir (lui-même) nous fasse comprendre qu’il vaut la peine de donner ?

Nous pouvons nous développer dans ce sens par les coups : Chaque fois que je veux recevoir quelque chose, je reçois de plus en plus de coups, jusqu’à ce que je parvienne finalement à la conclusion qu’il est préférable de ne pas vouloir recevoir égoïstement. Alors je commence à haïr mon désir de recevoir, et ne sais plus que faire de lui. « Ainsi, peut-être, prendrais-je du plaisir à donner? »

Ainsi, diverses erreurs me conduiront à un point, où je demande le désir de donner, le pouvoir de l’attribut du don, le pouvoir de me connecter à d’autres. C’est le chemin de la souffrance et de l’ascétisme, dont il est dit : « Mangez parcimonieusement du pain avec de l’eau et dormez sur le sol. » Dans le passé, les gens avaient l’habitude d’accepter cela et avançaient ainsi vers l’attribut du don.

De même aujourd’hui, si les gens n’acceptent pas la sagesse de la Kabbale et son explication au sujet du développement du monde, eux aussi avanceront de la même manière. Ils voudront toujours plus, mais auront de moins en moins, et en raison de la souffrance, les gens commenceront à ressentir qu’il vaut la peine d’être ensemble, de donner les uns aux autres, de se connecter, de restreindre leur ego, et même de l’effacer totalement.

Nous voyons que dans la guerre, lorsque les problèmes tombent sur tout le monde, les gens commencent à se connecter. Même les animaux n’ont pas peur l’un de l’autre, quand il y a un incendie dans une forêt ou un tremblement de terre, et ils échappent tous au danger ensemble. Leur problème commun les unit, car la peur de la mort est plus grande que la peur de la faim. Manifestement, ils ne deviennent pas des «justes», mais le désir de satisfaire leur faim est laisser de côté pour le désir plus grand de survivre.

Nous sommes pareils. Bien sûr, nous pouvons avancer vers la correction par la souffrance. Elle nous obligera à aspirer à donner sans réserve et à détruire notre ego, la source de tout le mal, dans notre monde. Mais c’est un chemin long et douloureux.

C’est pourquoi on nous a donné une alternative, la voie de la Torah. Pourquoi ? Pourquoi avons-nous besoin de cet autre chemin ? C’est parce que nous n’atteignons pas le libre arbitre par la souffrance. Nous ne le fuyons seulement, comme des animaux. Désespérés, nous sommes même prêts à donner, mais c’est seulement, parce que nous nous sentons mal lorsque nous recevons. Nous ne choisissons pas le désir de donner de notre propre volonté, mais en raison de nos souffrances, comme si nous n’avions pas de choix. Ceci est le degré d’un animal, pas un homme.

Afin de parvenir au niveau humain, nous avons besoins de deux forces : la force du don et la force de réception, avec un libre arbitre se trouvant entre les deux. C’est la voie des personnes ayant un point dans le cœur.

Les personnes n’ayant pas de point dans le cœur ont également un libre arbitre : elles peuvent choisir de suivre ceux qui peuvent les faire progresser.

 De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04.10.2011  , «La paix dans le monde »

Évitons les retards sur le calendrier des corrections

Dr. Michael LaitmanIl existe trois degrés pour une adhérence totale de l’Homme au Créateur : l’enlacement, le baiser, et l’adhésion (union).  L’Homme le réalise avec l’aide du système de connexions qu’il révèle.  Ces niveaux sont symbolisés par les fêtes du début de la nouvelle année ( Roch Hachana ).  Une étreinte de la gauche, une étreinte de la droite, la Lumière de Souccot qui grossit tous les jours jusqu’au 8e jour, l’adhérence totale est atteinte après la fin de Souccot ( Shmeni Atzeret ). 

Il est écrit: «Sa gauche est sous ma tête et sa droite m’enlace».  Vient alors une connexion appelée « le baiser”, au-dessus du Tabour, puis sur le niveau de Yessodot, au-dessous du Tabour, dans les désirs de réception, lorsque la lumière de Hassadim est déjà présente afin d’attirer la lumière de Hokhma en elle en vue du don sans réserve.

Le monde entier révéle les mêmes degrés.  Même si le monde ne sait pas les phases qu’il traverse, elles sont toujours en cours à travers le même processus.  D’abord, les transgressions deviennent progressivement révélées, une sensation de mal, une raison qui nous oblige à révéler le mal parce que nous nous sentons mauvais.  Mais nous ne savons toujours pas pourquoi nous nous sentons mal et rien ne va plus.

Puis arrive la phase suivante où l’on commence à révéler que la raison de ces échecs est que nous ne sommes pas connectés les uns aux autres et ne correspondons pas à la nature.

Lorsque le Créateur se tourne vers le monde comme un tout, à tout le peuple, il se dissimule, et au lieu de Lui, qui est don sans réserve, il offre aux gens un représentant de Lui-même, la nature environnante avec laquelle nous devons parvenir à l’équilibre. 

Plutôt que d’atteindre l’amour pour les amis et la construction d’un récipient spirituel commun pour la révélation de la Lumière de correction, les gens révèlent simplement la nécessité de s’unir afin de correspondre à l’échelle mondiale, au mécanisme intégré qui opère dans la nature qui commence aujourd’hui à envelopper le niveau humain. 

Auparavant nous pensions qu’il agissait uniquement sur les niveaux minéral, végétal, et animal, étant la loi de l’existence de l’univers.  Nous nous pensions au-dessus. Cependant, nous révélons maintenant que nous sommes aussi à l’intérieur de ce mécanisme mondial, qui s’exprime entre nous et qui nous oblige à nous unir entre nous et avec toutes les autres parties de la nature en un système unique.

Il s’avère que les «transgressions» se révèlent non seulement pour ceux qui, consciemment, aspirent à atteindre la révélation du Créateur, mais aussi pour toute l’humanité, à l’exception qu’il se révèle dans une forme plus dissimulée.  Tous les gens auront à atteindre la correction, signifiant s’unir sur tous les degrés: «l’embrassade, le baiser, l’union”, mais ils devront le faire sous une forme légèrement différente.

Premièrement, les phénomènes qui nous sont donnés nous préparent.  Et puis, comme Maïmonide a dit, les secrets du don sans réserve commencent peu à peu à être révélés aux « femmes, esclaves, enfants et personnes âgées », signifiant à tous ceux qui ne sont pas des «hommes» capables de surmonter de manière indépendante (un homme, Guever vient du mot surmonter, Itgabrout ). 

C’est parler de toute l’humanité, qui est progressivement amenée à la révélation des lois du système supérieur.  Chaque personne acquiert ainsi la capacité de rejoindre ceux qui appartiennent aux «hommes», ceux qui leurs fournissent la Lumière du don sans réserve du Créateur.

Par conséquent, ces fêtes symbolisent un processus assez long, plutôt que les quelques jours du calendrier.  Chaque nouvelle journée est une nouvelle révélation, la première celle de la ligne gauche puis les cinq prochaines journées révèlent la ligne droite, et la diffusion de la lumière dans les sept Sefirot de Zeir Anpin, jusqu’au huitième jour, immédiatement après la fin de Souccot , Shmeni Atzeret , ce qui correspond à Malkhout, la huitième séfira.

Tout cela symbolise un long et scrupuleux travail de progression graduelle à travers les degrés. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 06/10/11 , Shamati

Brèves Pensées sur Shamati, «Que signifie l’habitude devient une seconde nature, dans le travail »

Dr. Michael LaitmanQuand nous élevons des enfants, nous essayons toujours d’habituer l’enfant à faire certaines actions, de sorte qu’elles deviennent une habitude, comme se laver, se brosser les dents ou débarrasser la table. Nous insistons sur ces choses jour après jour, jusqu’à ce qu’une personne ne puisse plus s’en passer – elle commence à se sentir mal à l’aise. Cette habitude la libère finalement de l’effort.

Ma mère m’a rappelé de me brosser les dents tellement de fois. J’essayais de m’en échapper, mais elle ne voulait pas me laisser faire. Maintenant, je suis obligé de me brosser les dents, même sans rappel de ma mère, parce qu’elle m’y a habitué.

Cela implique que nous pouvons créer des habitudes qui deviendront littéralement innées et qui ne nécessiteront plus d’effort de notre part (pour les faire). Au contraire, il sera difficile de ne pas le faire, parce que ces actes sont devenus partie intégrante de notre nature. Tout cela provient d’action, que nous avons constamment répétées jusqu’à ce qu’elles deviennent des habitudes.

Comment cette loi sur les habitudes de travail devient-elle une seconde nature ? Nous recevons une force de correction chaque fois que nous faisons l’effort de répéter une action tant de fois qu’elle s’imprime en nous. C’est la règle selon laquelle l’habitude devient une seconde nature.

C’est pourquoi une personne peut s’habituer à tout. Elle peut également atteindre des sentiments qu’elle n’a jamais connus auparavant. De cette façon, elle s’habituera à la Lumière supérieure, qu’elle n’a jamais ressenti auparavant. En ce moment, nous sommes dans un océan de Lumière, mais qui le perçoit ? Alors, que nous manque-t-il ? Nous devons nous habituer à elle.

Nous devons toujours essayer de devenir sensibles à la Lumière. Où est-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? La sentez-vous ? Est-elle déjà là ? Elle se rapproche de plus en plus, et je peux presque sentir qu’elle est ici. Que dois-je faire à l’intérieur de moi pour commencer à la ressentir ? Que dois-je changer ? Que dois-je faire pour devenir plus sensible à elle ?

Quand une personne tente de révéler la Lumière de cette manière, elle commence à poser des questions : «Comment puis-je la sentir? Il me manque le désir de donner, une sensibilité un peu plus grande envers ce qui existe en dehors de moi, alors je percevrai ces vibrations jusqu’à ce que la Lumière se révèle, non pas temporairement, mais constamment.  »

Tout se matérialise par l’habitude, et c’est pourquoi notre travail consiste à acquérir des habitudes. Tous les conseils que nous donnent les kabbalistes sont dirigés à nous habituer à des actions relatives à nos amis, à la diffusion et à l’étude. Pourquoi est-ce ainsi?

Essayez de sortir de votre «corps animal». Commencez à vous habituer au fait que vous existez en dehors de vous-même. Dès que vous aurez vraiment acquis ce penchant, vous percevrez la Lumière. Vous ne le révélerez jamais en vous-même, uniquement à l’extérieur.

De la 6e à la leçon du Congrès de Toronto 18/09/11

L’enfance de la créature

Dr. Michael LaitmanLe désir de recevoir du plaisir, créé par le Créateur, est opposé à Lui, la Lumière, la Qualité du Don, et c’est pourquoi il ne souhaite que recevoir. Cependant, quand la créature révèle son opposition au Créateur et désire devenir comme Lui, son désir de donner, elle s’élève toujours plus haut dans les qualités du désir de donner, qu’elle reçoit directement du Créateur. Pourtant, son point originel très central reste caché.

Le désir de recevoir, qui se révèle à nous dans Malkhout du monde de l’Infini, ne sait absolument rien de lui-même. Il est comme un enfant voyant quelque chose se dérouler devant lui et souhaitant y participer, en pensant que tout ce que les adultes font est bien.

De la même manière, Malkhout du monde de l’Infini se restreint et dit qu’elle désire être comme le Créateur et rien d’autre. La Lumière accepte et joue avec l’enfant. Elle donne à Malkhout toute la force nécessaire. Si vous voulez un écran, le voilà. Voici les Partsoufim de Galgalta, AB, SAG, MA, et BON, et le monde de Nékoudim.

La première fois que la Lumière, le Créateur, révèle à la créature sa véritable essence, se fait lors de la brisure des récipients. Imaginez la «cruauté» avec lequel, cela fut fait. Toutefois, à ce stade, il n’y pas de créature. Nous nous référons seulement à la matière du désir de recevoir du plaisir. A quel point la créature est opposée à la Lumière se révèle juste pendant la brisure.

Cependant, ce n’est pas encore sa propre révélation. C’est la Lumière qui brise le désir, et elle-même avec le désir. De cette façon, le système du monde d‘Atsilout et les mondes de BYA (Briya, Yetsira, et Assiya) sont créés, et un certain état parfait est atteint, où tout est préparé pour la naissance de l’homme.

L’homme est né de l’union particulière de Malkhout et Bina. Quand cette créature unique, basée sur l’union des attributs de réception et de don, apparaît, elle acquiert la possibilité de faire ses propres actions conscientes, avec l’objectif d’atteindre progressivement le but de la création.

C’est un sujet très compliqué, et il n’y a pas assez de mots pour l’exprimer. L’étude des dix Sefirot révèle la structure de l’homme sous une forme très générale, sans entrer dans des détails particuliers. Nous savons seulement que l’homme s’élève tiers de la Sefira Tifféret du monde de Yetsira, mais il est impossible d’en comprendre le sens, sans ressentir le monde spirituel. C’est la même chose que si nous parlions d’un phénomène dans ce monde que vous n’avez encore jamais rencontré.

Ainsi, l’homme naît et commence à travailler avec l’ensemble du système créé avant lui, le système duquel il est sorti et grâce auquel il est né. Le système des mondes a une imbrication particulière de forces de réception et de don, dans le but de quitter de son gré, cette créature spéciale appelée homme. Une fois que la créature fut brisée, les âmes brisées commencèrent à élever une prière, MAN, et à construire Malkhout du monde d’Atsilout.

Voilé en quoi consiste notre travail intérieur. Si nous voulons nous connecter entre nous et devenir comme «un homme dans un seul cœur», nous devons nous inclure dans cette Malkhout et l’obliger à s’élever vers Zeir Anpin du monde d’Atsilout, pour qu’elle se connecte à Lui. Nous devons travailler dans les mêmes limites et aux mêmes niveaux, d’où le Créateur jouait avec la créature, quand elle ne connaissait ou ne comprenait rien: dans Malkhout du monde de l’Infini et dans tous les mondes qui se propagent à partir de là jusqu’en bas, jusqu’à ce que la créature acquière une perception individuelle et une conscience.

Nous ne sommes pas capables de travailler dans le domaine de nos attributs originels, dans notre propre «moi». Nous ne pouvons que nous efforcer à nous inclure dans le niveau supérieur, le Créateur. Cela, parce que notre racine demeure cachée jusqu’à la fin absolue de la correction.

Ainsi, lorsque nous éveillons Malkhout, nous le faisons par la foi au-dessus de la raison. Nous demandons seulement à être inclus dans le niveau supérieur, à devenir comme Lui, nous unir à Ses actions. Cette adhésion est également faite par le supérieur, tout comme la descente de l’ensemble des mondes de haut en bas. De la même manière, nous devons obliger le supérieur à nous tirer du niveau inférieur vers le haut.

Cependant, nous n’atteignons jamais notre vrai « moi » naturel tout au long de ce chemin, et nous ne jouons jamais avec lui. Nous n’atteignons pas l’essence du Créateur, mais seulement Son attitude envers nous. De la même façon, nous n’atteignons pas notre propre essence, mais seulement notre attitude envers Lui. Nous travaillons avec toute la gamme des attitudes entre nous, excepté ces deux extrêmes, ces derniers points où, pour l’instant, nous sommes absolument impuissants.

Lorsque nous aurons terminé notre pleine intégration l’un dans l’un autre, Malkhout dans Bina et Bina dans Malkhout, moi dans le Créateur et le Créateur en moi, une union particulière, appelée «Rav Paalim ouMekabtziel», se produira, et la fin de la correction, Gmar Tikoun, sera atteinte.

De la 3e partie du cours quotidien de la Kabbale 02/10/2011, TES

Un message plein de sens

Dr. Michael LaitmanQuestion : Aujourd’hui, la crise a atteint les quatre coins du monde et personne n’en voit la solution. Pourquoi ne pas examiner le système économique de façon analogue à notre système d’éducation, et l’offrir au monde ?

Réponse : Nous pouvons fournir une description merveilleuse de l’économie dans la période de la correction finale : une société équilibrée, la consommation dans les limites d’une nécessité raisonnable, la conservation de la nature et de l’homme, seul le développement de projets permettant d’économiser du temps et de l’énergie et étant bénéfique pour la santé des gens …. Tout cela est logique et est facile à mettre par écrit, si vous n’écrivez sur le profit égoïste, mais sur la nécessité de base, l’harmonie entre nous et la nature.

Mais comment pouvons-nous parvenir à ce stade ? Comment pouvons-nous expliquer aux magnats modernes, qui sont essentiellement ceux qui décident du sort du monde ? Ils manipulent les gouvernements qui à leur tour manipulent les gens. Alors, comment pouvons-nous leur présenter ce but final ? Comment pouvons-nous leur parler des phases sur le menant à ce stade ? Ils demanderont : «Que va-t-il nous rester ? » Et qu’allons-nous leur répondre ?

«Vous recevrez exactement le même montant qu’une ménagère ordinaire, et vos milliards retourneront aux besoins de la nature, afin de réparer les dégâts, que vous avez causés en proliférant une consommation excessive dans le monde. Au-delà de cela, vous ressentirez du plaisir intérieurement et spirituellement. Vous ne serez plus « les coqs forts en plume », paradant fièrement autour du pieu. Vous deviendrez matures et cela cessera de vous donner du plaisir. « Vous serez satisfaits par la réalisation d’un niveau supérieur Au contraire, cela suscitera en vous du mépris.

Serez-vous capable d’expliquer tout cela à un magnat de sorte qu’il soit attiré par l’idée de la vie éternelle et parfaite, de sorte qu’il veuille entrer dans l’éternité de la nature elle-même, y adhérer, et révéler en elle un niveau supérieur d’existence? … « Vous vivrez là-bas comme un respectable magnat. Même lorsque votre corps animal mourra, ce n’est absolument pas vous en réalité. Après tout, vous deviendrez Humain au vrai sens spirituel … ».

Cela ne fonctionne que pour des individus raffinés, d’autres encore pourraient à la limite le comprendre tout de suite. C’est pourquoi aujourd’hui nous disséminons la force de la garantie mutuelle au monde entier, et nous ne nous adressons pas aux magnats, mais au peuple. «Il vaut la peine pour nous de nous rapprocher les uns aux autres pour que la vie s’améliore. » En attendant, avec notre vision de l’avenir, nous injectons de la Lumière dans les gens, la force de l’union. Une fois remplis par cette force, ils commenceront à mieux comprendre et à s’entendre avec nous, voyant un bénéfice réel dans la garantie mutuelle. Voilà comment ils avanceront.
Le chemin vers le cœur ne passe pas par l’esprit. Vous ne pouvez pas impliquer votre esprit dans cette idée, car le niveau de l’esprit correspond au niveau du désir qu’il dessert. L’esprit ne peut jamais s’élever au-dessus du désir. Trompés par les illusions, nous pouvons contempler d’en haut notre être animal, mais l’esprit semble être le summum de la création pour nous. Pourtant, en réalité, notre esprit est encore plus faible que le désir animal, car il n’est qu’un simple serviteur du désir animal.

Par conséquent, la seule possibilité que nous ayons, est de changer les désirs des gens, qui ne peuvent changer que sous l’influence de la Lumière. C’est ce que nous devons leur offrir. Vos conclusions logiques ne suffiront pas. Les gens ne vous comprendront et penseront que vous êtes tout simplement un idiot ou un mystique, ou dans le meilleur des cas, un bon gars rêvent de paix et d’amour sur la planète.

Il n’y a qu’une seule solution : nous unir entre nous et donner aux gens la force de l’union. Seul cela les élèvera à un nouveau niveau de compréhension, de perception, et d’accord avec nous. Par ailleurs, plus tard, une fois qu’ils seront d’accord, ils verront qu’il est intéressant pour eux de nous suivre, parce qu’ils ne peuvent pas comprendre pleinement notre message. En acquérant la force de l’union, ils s’élèveront à un niveau où il deviendra clair qu’ils doivent s’accrocher à nous, comme il est écrit dans la Torah : Ils « s’accrocheront à vos habits », c’est-à-dire à vos vêtements, aux récipients externes, et diront: «Emmenez-nous là-bas! »

Évidemment, vous avez raison dans le fait que nous devons  parler un peu de l’économie, de l’éducation, et du monde du futur, afin de ne pas renvoyer les gens au stade initial. Mais la chose la plus importante est de leur transmettre la force de l’union. Voilà ce qu’est diffuser. Dans l’Introduction à Panim Meirot OuMasbirot, Le Baal HaSoulam écrit que lorsque les fils d’Israël seront remplir de cette force d’union, ils la déverseront à tout le monde. Nous devons être prêts à recevoir cette force et ensuite elle sera vraiment déversée sur les personnes, qui seront réceptives à l’influence de la Lumière de Hassadim, se livrant à elle sans réserve.

De la leçon sur 24.09.11

Questions sur la diffusion de la Kabbale et le Zohar

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Quand je pose des questions et commente des messages sur un blog, j’aide les autres,  ils comprennent mieux la Kabbale. La lecture de votre blog me rend moins égoïste: je deviens plus gentil avec les gens qui m’entourent, je leur transmets ma gentillesse. Est-ce qu’on peut appeler toutes ces actions  la Kabbale? 

Réponse: Bien sûr! Vous faites un travail très important – rapprocher les gens vers la correction, vers la sortie de cet état sombre et compressé … 
Question: L’humanité ne peut pas se corriger sans la Kabbale. Les Juifs doivent donner au monde la Kabbale et la méthode de correction. Cependant, les Juifs n’ont pas encore maîtrisé cette méthode. Comment je peux « ranimer » les juifs pour qu’ils remplissent leur mission en tant que détenteurs de la vérité? 

Réponse: Diffuser parmi eux l’importance de la Kabbale, l’appliquez à vous-même, la diffuser à tous les peuples du monde. En fait, n’importe qui peut transmettre la sagesse de la Kabbale dans le monde, qui comprend comment il faut faire. 
Question: Si nous concevons le Zohar individuellement, dans nos sentiments intérieurs, comme nous pouvons discuter ouvertement de ces sujets avec des amis? 

Réponse: Parce que nous avons des organes des sens commun d’un objet – de notre « corps »  commun – Malkhout  du Monde  de l’Infini. Ce que nous ressentons maintenant c’est aussi une partie de ça.

Apprendre en vue du pain quotidien

Dr. Michael LaitmanNous devons expliquer aux gens quelle est la solution aux problèmes modernes. Même s’il n’est pas possible d’éviter les ennuis, les gens néanmoins nous écouterons. Ils n’auront plus d’autre choix.

Lorsque la crise s’aggrave, quand les usines ferment et les banques se vident, une agitation massive commencera. Le peuple se soulèvera avec des exigences, sans se soucier de leur réalisme. Le gouvernement sera capable de se justifier raisonnablement, mais les gens ne se soucieront pas de cela, et diront : «Vous êtes au pouvoir, alors vous êtes responsables! »

C’est lors de tels moments ou lors de pauses entre ces moments là, que les gens nous entendront. Aussi bien les gens ordinaires et que les puissants nous écouterons. De leur propre gré, les magnats voudront construire le système d’éducation dont nous parlons, afin d’apaiser le peuple et de les élever au-dessus du seuil de pauvreté. Sinon, les gens leur prendront tout, comme cela s’est déjà produit à plusieurs reprises dans l’histoire. Le danger va les obliger à se soucier des agitations, à donner des explications et à diriger les gens vers une union mutuelle, vers un système global et intégral, que la nature nous oblige à créer.

Après tout, ce n’est pas le caprice de quelqu’un, mais justement un appel de la nature, que nous ne pouvons pas fuir. Plus nous allons dans cette direction, moins de troubles et de problèmes nous aurons.

Évidemment, nous ne commencerons pas à parler de répartition équitable tout de suite. La première tâche est de fournir aux gens le montant d’argent nécessaire à leur survie, selon les besoins de chacun. En retour, ils seront tenus de faire des efforts dans l’étude.

Lorsque le chômage augmente, des masses de gens n’auront rien à faire. Les gens devront répartir leur temps de manière à travailler pendant la moitié ou un tiers de la journée, et consacrer le reste du temps à une étude obligatoire. Cela deviendra, essentiellement, leur véritable travail : Une personne travaillera sur elle-même. Pour transformer le blé en pain, il est nécessaire d’éveiller une force qui fera pousser le blé.

Cette année, nous verrons déjà comment il sera difficile de produire du pain dans des conditions de crise économique et écologique. Etudier et faire ensemble des efforts pour créer un environnement, fait partie de notre travail dans ce monde. Ainsi, nous éveillons dans le monde la force, qui est nécessaire à notre existence matérielle.

Une personne étudiera pour donner aux autres, afin de leur fournir leur pain quotidien. Comme Baal HaSoulam écrit, donner au prochain et donner au Créateur sont identiques. C’est ainsi que les gens atteindront la spiritualité, sans souffrance et sans étudier la science de la Kabbale.

De la 5ème partie de la Leçon Quotidienne de Kabbale du 04.10.11, «La paix dans le monde »

La crise est la naissance d’une ère nouvelle

Dr. Michael LaitmanQuand nous lisons le Livre du Zohar, nous devons imaginer le réseau de toutes les personnes dans le monde et comment ce système supérieur se révèle. Ensuite, nous comprendrons qu’Aba ve Ima, YESHSOUT et ZON que le Zohar décrit, sont des types de connexions entre nous.

Nous sommes dans un système, qui nous lie les uns aux autres. Dans les liens entre nous il y a dix Sefirot. Dix Sefirot constituent tout un monde : Zeir Anpin et Malkhout sont ZON, Hokhma et Bina sont les liens supérieurs Aba ve Ima et YESHSHOUT (Israël Saba ve Tvouna), Keter est Atik et Arikh Anpin, la moitié supérieure et la moitié inférieure.

Nous pouvons diviser le lien entre nous en cinq mondes ou cinq Sefirot : Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, Malkhout, ou le faire dans ZON, Aba ve  Ima, et Keter, etc. Nous apprenons à connaître cette entière structure dans le monde d’Atsilout.

A Crisis Is The Birth Of Something New

Si je deviens semblable à vous, j’ai par ce fait dû me corriger, en réalité, dans toutes ces relations. Bien sûr, c’est seulement dans une certaine mesure, et non au niveau de Gmar Tikoun (la fin de la correction). En faisant ainsi, je me rapproche de vous.

Il ya 125 degrés entre une personne et une autre. Lorsque chacun atteint son ami au maximum, il atteint l’ensemble du système, car l’individu et le général sont égaux. C’est ainsi que nous avançons.

La sagesse de la Kabbale nous apprend ce qui est entre nous, non sur nous-mêmes, mais sur les chaînes qui nous lient tous ensembles, les types de connexions entre nous. C’est la chose principale. C’est pourquoi, par exemple, nous étudions ce qu’est le début d’un mois (Rosh Hodech), et ce que sont le début de la semaine, la fin de la semaine, le shabbat, ou les jours fériés. Ce sont les différentes formes de connexions qui existent dans ce réseau, en fonction des actions spéciales qui ont lieu dans ce système.

Le réseau fonctionne selon son objectif. Chacun de nous est un désir de recevoir. Ce désir n’est rien, un pantin, le niveau minéral du minéral, la poussière d’où tout fut créé.

Le système éveille et ravive progressivement la poussière, et puis nous, les blocs de matières premières- commençons à nous développer. Ce système seul développe, renforce et maintient tout. Il n’y a rien hormis Lui. Nous vivons dans ce système.

Par conséquent, on dit que la lumière Supérieure, qui réside dans ce système ravive le monde entier. Elle nous éveille de deux manières. D’une part, elle éveille en nous le manque de connexion aux autres, car sinon nous ne recevons pas assez de vitalité. Après tout, notre vitalité dépend de notre insertion dans le système, où différents processus d’échanges ont lieu, pareillement à notre corps, aux systèmes circulatoire, lymphatique, nerveux, et autres systèmes.

La vie est la connexion entre les éléments, une sortie et une entrée d’énergie, un métabolisme. Dans le réseau de connexions entre nous, l’échange est au niveau de nos désirs.

Par conséquent, nous devons imaginer comment nous pouvons éveiller le système par nous-mêmes, sans attendre qu’il nous éveille « en son temps (Béito) », selon le plan, qui généralement a des effets désagréables sur nous.

Si l’on peut éveiller le système, nous le ressentirons comme agréable, car alors qu’il s’éveille, nous commencerons à le comprendre, à nous entendre avec lui, à être d’accord avec l’idée que nous devons donner, être lié à un autre, être incorporés dans ce système. La loi générale du système est la loi de la garantie mutuelle, la connexion absolue mutuelle entre toutes les parties. Telle est la loi d’un corps sain qui est en harmonie, dans une union parfaite, intégrale.

C’est pourquoi nous lisons le Livre du Zohar, qui parle de ce système. Les kabbalistes ne nous parlent de rien d’autre que de cela. Il n’y a rien d’autre à dire. Notre monde est une copie opposée de ce système, une copie totalement erronée. Cela signifie que les liens semblent exister, mais nous ne les voyons pas, nous ne les étudions pas correctement et ne savons pas comment les utiliser. Tout est inversé.

La crise qui se révèle aujourd’hui est en fait la révélation du réseau entre nous. En grec, par exemple, le mot crise signifie un tournant, ce qui signifie correction et non corruption. Et c’est effectivement une correction.

En hébreu, le mot «crise» (Mashber) fait également référence à des «pierres de naissance», un endroit spécial, que les femmes autrefois en accouchant utilisaient pour s’asseoir. Rachi écrivit à ce sujet dans son commentaire de la Torah (Exode 1, 16).

Alors lisons le Livre du Zohar et espérons que le réseau entre nous se révélera.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de la Kabbale 02/10/2011, Le Zohar

Le patient accepte la chirurgie

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que comprendre que nous faisons partie du système général intégral et faire tous les efforts pour prendre soin de lui sont considérés comme la première étape dans le monde spirituel ?

Réponse : Oui, c’est cela. Autant que possible, nous devrions en diffuser la connaissance et le fondement interne, le soutien de cette opinion. En d’autres termes, en travaillant avec les gens, nous employons deux voies : d’un côté, les études et l’information, et de l’autre, l’éducation et l’éducation.

Une personne devrait connaître le système dans lequel elle existe. De même, on devrait apprendre aux enfants les lois du pays et le travail de divers organismes gouvernementaux. La chose la plus importante pour un enfant est de comprendre dans quel monde il vit. Ainsi, on devrait enseigner collectivement à l’humanité les lois intégrales, pour la rapprocher de la réalité.

Puis les gens comprendront le principe du système mondial, dans lequel nous nous trouvons et pourront accepter les nouveaux principes que nous devrions adopter. Je dois souhaiter leurs mises en œuvre, afin d’accepter volontiers l’impact de l’environnement, qui m’«influencera». J’accepte l’anesthésie, afin de me réveiller encore et encore rafraîchi. Peu à peu, je découvrirai en moi les nouvelles forces du désir de donner, et alors, je m’inclurai dans le monde intégral.

Seul, je ne peux rien faire. La seule chose que je puisse faire est de vouloir guérir, comme un patient admis à l’hôpital pour être soigné. Il ne connaît pas le processus de guérison et tout le reste, et son consentement ne dépend pas de lui. Alors, je m’adresse à l’environnement pour qu’il m’aide, prêt à lui faire confiance : «Pour qu’il produise des changements en moi. »

En principe, ceci est mon travail. Il n’est pas difficile. Il suffit de ne pas me disperser dans les domaines, où je ne réussirai pas tout seul. Il n’est pas nécessaire d’entrer dans le système, où des lois strictes opèrent. Je n’ai aucune chance d’apprendre ses engrenages. Une seule chose est attendue de moi : vouloir donner à l’environnement une opportunité de me mettre en mouvement, afin que ma roue commence à tourner correctement. Plus précisément, mon esprit et mes sentiments devrait coïncider avec sa rotation, lorsqu’elle tourne correctement. Je ne fais que révéler ce qui est déjà là.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 02.10.2011, « la paix dans le monde »