Monthly Archives: octobre 2011

Brèves pensées sur Shamati, « Quelle est la raison de la lourdeur que l’on ressent, lorsque l’on s’annule devant le Créateur »

Dr. Michael LaitmanLe but du travail est d’annuler notre ego et d’essayer de nous connecter entre nous. La lourdeur, que nous ressentons dans ce travail provient de l’absence du sentiment de l’importance de ce travail.

Au contraire, tout est arrangé pour que j’en ressente du mépris : « Pourquoi avons-nous besoin de nous connecter? Avec qui devons-nous nous connecter ? « Je regarde ces gens, leurs visages, leur personnalité, et je ne ressens aucun besoin de me connecter à eux. Je suis dans une telle dissimulation, que la réalité que je vois devant moi me repousse de la connexion.

C’est pourquoi les kabbalistes recommandent de construire un environnement, un groupe, essentiellement afin qu’il nous révèle l’importance de la connexion et l’amour des amis. Il en est ainsi, car plus la connexion est importante pour nous, plus, dans la même mesure, nous serons capables de nous annuler et de commencer à nous connecter aux autres. Si je n’essaie pas de trouver un moyen d’obtenir la force, l’importance de la connexion, je peux errer pendant de nombreuses années, sans même me rapprocher des autres, afin de me connecter à eux de manière sincère. Bien sûr, en fonction de cela, je n’atteins rien.

J’ai entendu de nombreuses plaintes de personnes, qui sont déjà avec nous depuis longtemps : «Je suis ici depuis de nombreuses années, que se passe-t-il avec moi? Pourquoi je n’avance pas ? » Je ne leur réponds pas, mais j’aurais aimé leur répondre : Vous êtes ici depuis dix ans ? J’ai l’impression que vous venez juste d’arriver. Vous êtes-vous connectés au groupe ? Avez-vous essayé de construire la Shekhina (divinité), l’endroit où la lumière supérieure vous sera révélée à vous et où vous demeurerez ? Vous êtes-vous inquiétés du récipient qui est digne de la révélation que vous demandez ? C’est ce qui dépend de vous. Avez-vous fait cela ? Alors, pourquoi comptez-vous dix années?

Peut-être que pendant toutes ces années vous avez reculé et non pas avancé ?  »

Une personne n’examine pas correctement les efforts qu’elle fait pour se connecter aux autres, mais calcule les années selon le calendrier usuel, selon la révolution de la Terre sur son axe autour du soleil. Mais la personne a-t-elle, elle-même, tourné plusieurs fois, afin d’atteindre l’objectif ? Elle est restée telle qu’elle était, et c’est un signe que pas même une année s’est écoulée.

Le changement de la nature humaine à notre époque

Dr. Michael Laitman1. Comment l’évolution future de la race humaine se produira-t-elle ? Comment la crise et les lois globales de la nature globale changeront-elles notre essence ? La transition forcée de la société égoïste en un modèle intégral du monde, basé sur de la garantie mutuelle, influencera-t-elle l’ordre social ou altérera-t-elle aussi l’essence et la connexion entre les générations ?

Dans quel genre de monde va-t-on finalement vivre, si nous parvenons à nous connecter en un seul système,  semblable à un organisme vivant ? Comment notre perception des limites du monde changera-t-elle ?

Pour cela, nous devons examiner l’évolution générale et son aspect psychologique.

2. Les organismes protozoaires (amibes), semblables aux premières créatures simples existant sur la Terre, réagissent aux chocs externes, mais sont incapables de conserver des souvenirs ou des sensations, c’est-à-dire qu’ils n’acquièrent aucune expérience ; ils ne sont pas capables de transmettre leurs souvenirs ou sensations aux générations futures.

Le comportement des gelées peigne est déterminé par les connexions naturelles innées ; pour elles, l’instinct jouent un rôle énorme.

Les Vertébrés élémentaires (poissons) se comportent conformément à leurs « compétences » héréditaires, accumulées au cours de leur existence. Leur instinct de survie déterminent strictement leur comportement, il ne leur permet pas de modifier leur comportement, même si celui-ci cesse d’être utile.

3. Après être sorti de l’eau, les animaux sont entrés dans un environnement beaucoup plus difficile et diversifié, et l’évolution psychologique prit deux chemins différents :

La complication de « compétences » héréditaire et de l’instinct (insectes et arthropodes).

L’acquisition de la capacité à développer des habitudes vitales au cours d’un cycle de vie permit des ajustements à un environnement changeant (le développement des vertébrés, des amphibiens aux mammifères, la suppression progressive du rôle de l’instinct, et l’amélioration des fonctions intellectuelles et des activités rationnelles (l’expérience individuelle).

4. Évolution psychologique se poursuit sur la terre ferme. Son point principal est la transition d’habitudes héréditaires stables à des compétences acquises, non héréditaire.
Le but de l’évolution est un être humain ; l’importance des instincts de la vie humaine est minime. L’intellect est ce qui importe, car il permet l’acquisition rapide d’habitudes multiples et de connaissances qui, à leur tour, permettent physiquement, à des êtres humains physiquement faibles, de s’adapter à une variété de circonstances.

Ainsi, le développement de la capacité de penser, ainsi que la transition des créatures «non-pensantes » aux créatures « pensantes » est le résultat d’un environnement plus compliqué. L’homme est apparu après que l’environnement ait atteint sa complexité maximale (après une période de chute brutale des températures). L’exclusion de l’homme du monde animal est arrivée en réaction à un environnement extérieur plus complexe et plus difficile. L’homme continue de s’améliorer à la fois intellectuellement et psychologiquement, son évolution est toujours en cours.

6. Aujourd’hui, nous voyons que l’évolution de l’environnement nous oblige à adhérer à une interaction plus étroite avec la société. Ainsi nous pouvons supposer que l’évolution future de la psychologie humaine suivra une voie de consolidation des traits humains, qui seront transférés aux générations, mais pas par la génétique comme avec l’instinct animal, mais plutôt par une mémoire sociale «externe».

Les générations futures sont les réincarnations de générations antérieures ; elles recevront les connaissances qu’elles ont acquises auparavant par le biais de la société, qui conserve ces connaissances dans sa mémoire, similairement aux instincts qui sont transférés de génération en génération dans le monde animal.

7. La capacité d’acquérir et de transmettre l’information dépend entièrement de la connexion d’une personne à sa société environnante. Elle devient la part indissociable d’une personne et est une source éternelle ou un stockage de compétences et d’informations d’une génération à l’autre. Par ailleurs, la connaissance sera acquise non grâce à des efforts mentaux, mais plutôt grâce au degré de connexion de la personne à l’environnement.

Mais avant que l’union mutuelle d’une personne avec son environnement soit établie, il est impossible de déterminer ses attributs antérieurs, car ils peuvent être socialement nuisibles s’ils ne sont pas utilisés correctement.

La consolidation des habitudes au niveau des instincts ne peut s’appliquer qu’à l’attribut du don, qu’à l’amour du prochain, qu’à une attitude positive envers un travail socialement bénéfique, reconnu comme un besoin immédiat de chaque individu, qu’à une fraternité d’esprit entre tous, ce qui signifie que nous les avons acquises par notre correction personnelle au cours d’incarnations antérieures.

8. Le processus de transfert « instinctif » des connaissances à la génération suivante va lui permettre d’être moralement et intellectuellement supérieure à la génération précédente. Il déterminera l’essence d’un nouvel homme par la connexion harmonieuse qu’il a avec la société et la nature. Cela définira la formation d’un nouveau type d’environnement social.

L’évolution psychologique de la future société lui permettra de gouverner sa propre nature. La mission des éducateurs et des enseignants sera l’une des plus importantes : ils seront le moteur de la société, et seront responsables de la création d’une nouvelle génération.

Le privilège d’aimer

Dr. Michael LaitmanLe Créateur fit la création afin de lui donner le bien absolu, ce qui signifie qu’Il nous donner l’opportunité de donner et d’aimer. Lorsque nous le faisons, cela signifie qu’Il nous comble de tous les plaisirs.

Faire plaisir à la création ne signifie pas satisfaire ses désirs égoïstes quels qu’ils soient. Au contraire quand mon désir égoïste se transforme en un désir de donner, cela me donne la possibilité de désirer donner, ce qui devient mon plaisir. C’est ce qu’on appelle être empli des plaisirs du Créateur, de la lumière qui remplit tout l’univers.

Notre attitude envers cette nouvelle création, au seuil de laquelle nous nous trouvons, est similaire à l’entrée d’un club de privilégiés où les seules certaines personnes autorisées à entrer sont celles ayant des qualités spéciales exceptionnelles, et uniquement sur invitation spéciale. Avant d’y entrer, vous devez recevoir la permission, un laissez-passer et pour cela vous devez d’abord étudier le système de relations existant entre tous ses membres.

Dans ce «club», certains participants sont plus importants et d’autres moins et ils ont toutes sortes de relations les uns avec les autres : familiales, amicales, d’affaires, et autres, ce qui signifie qu’ils sont connectés à travers toutes formes de connexions. Si vous établissez le contact avec chaque personne et que vous devenez inclus dans cette connexion entre tout le monde, en vous liant correctement avec tout ce système et en sachant comment l’activer,vous serez alors capable de l’utiliser à votre avantage.

Voilà comment le système des mondes fonctionne le filet spirituel dans lequel nous entrons. Je dois savoir quelles relations existent entre tous ses éléments. Et cela signifie que je dois étudier sa structure constante, appelée VAK (petit état).

D’ailleurs, je dois savoir comment activer ce système avec ma prière (MAN), comment il réagira à moi, lorsque j’y entrerai et l’influencerai. Puis je verrai comment le mouvement commence à se produire en lui : comment la Sefira Daat s’élève vers YESHSOUT et vers Aba ve Ima, comment Hassadim et Guevoura descendent de là, évoquant une ascension ultérieure, etc.

C’est ce que nous devons apprendre tout d’abord de la science de la Kabbale, avant d’entrer dans le système supérieur.L’étude forme des qualités particulières en nous et nous rapproche de l’entrée dans le système supérieur. Par la force de notre désir d’atteindre ce système, j’éveille l’influence de ce système en moi, et une sorte de fluides ou de flux d’énergie m’atteint de là en me rapprochant de lui.

Après tout je veux y aller ! Il est écrit : « Je suis pour mon Bien-aimé et Il est pour moi. » C’est ce qu’on appelle le mois d’Eloul (l’acronyme de « Je suis pour mon bien-aimé et Il est pour moi»), la préparation pour atteindre le système supérieur. Et quand finalement j’y entre, c’est ce qu’on appelle un nouveau commencement, la fête du Nouvel An (Roch Hashana).

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/10/11, Shamati

Pourquoi les femmes ont-elles besoin de couvrir leurs cheveux?

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai fait une recherche sur google pour savoir «Pourquoi les femmes juives orthodoxes et mariées couvrent leurs cheveux?» Voici ce que j’ai trouvé:

«Selon le Zohar et la Kabbale, la mystique juive, la femme est considérée Malkhout, ou le «récipient». L’homme est considéré comme Zeir Anpin, ou le «tiroir de lumière et d’énergie».  Quand un homme juif et une femme se marient, leurs Neshamot (les âmes) deviennent une et créent un système complet.  L’homme puise la lumière basse par rapport à l’univers, et la femme est le récipient dans lequel cette lumière se propage, pour elle, son mari et les enfants qu’ils ont ensemble.

Comment gère-t-elle cette énergie?  Grâce à ses cheveux.  Les cheveux d’une femme (et les cheveux d’un homme sur sa barbe et certaines parties de la tête) agissent comme des conduits pour cette lumière et cette énergie.  En couvrant ses cheveux, une femme gère cette énergie, la contenant, pour essentiellement la conserver pour sa famille.  Quand elle ne couvre pas ses cheveux, cette énergie s’échappe ou devient impossible à gérer, lui amenant des défis à elle et sa famille. »

Est-ce qu’une partie de cette explication existe dans la Kabbale authentique, et si oui, pouvez-vous s’il vous plaît expliquer sa signification réelle?  Est-ce que la femme doit se couvrir la tête?  Et si oui, où puis-je lire à ce sujet dans les textes?

Je pensais que nous n’avions pas à associer notre vrai moi avec notre corps.  Alors, quelle est la raison de ces « étranges » règles sur les cellules mortes de la peau?

 

Réponse: Malheureusement, les livres sont écrits par des gens ignorants la Kabbale.  C’est pourquoi ils comprennent les textes kabbalistiques au sens littéral, comme s’ils parlaient de gens dans notre monde, et non des âmes.  En fait, les textes se réfèrent uniquement au désir, la seule chose qui a été créée, puis sa correction avec l’écran ou l’intention.

Accélérez au-dessus de la raison

Dr. Michael LaitmanNous sommes tenus de toujours accélérer le temps depuis que la vitesse constante ne compte plus dans la spiritualité.  Ce qui importe est l’ajout à la vitesse habituelle, une accélération qui augmente en permanence.  Donc, nous devons tirer une conclusion sur la façon dont nous sommes tenus d’agir.

Baal HaSoulam explique que cet ajout à l’action habituelle est appelé foi au dessus de la raison.  On ne peut pas faire cet ajout par ses propres efforts.  Cependant, nous essayons de l’atteindre, et donc, nous crions au niveau supérieur, et notre cri attire la Lumière qui corrige.

Cette lumière ne vient pas quand vous faites quelque chose.  Elle vient quand vous ouvrez pour elle un nouveau lieu, un vide.  Une autre place vide et encore une fois la lumière apparaît.  Cependant, si tout reste est pareil, comme d’habitude, alors il n’y a aucune raison pour que la Lumière vienne, car elle a déjà fait son travail, elle a déjà réalisé une action en vous.

Par conséquent, nous avons constamment à ajouter de nous-mêmes de nouveaux vides, sombres, afin de demander la force à travailler comme si nous étions remplis de lumière. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de kabbale, du 2/10/2011 Écrits du Baal HaSoulam

La transition de la psychologie matérielle à la spirituelle

Dr. Michael LaitmanDans le passé, les kabbalistes qui souhaitaient révéler le monde spirituel ont dû commencer à travailler dans notre monde à travers lui, à travers diverses sciences, avec des efforts et d’énormes souffrances; ce qui signifie qu’ils avaient à se hisser directement de la matière à la révélation du monde spirituel, la révélation du bon système de liens entre les gens.

Les compositions du Ari ont révélé les liens internes qui nous unissent à travers divers systèmes spéciaux de relations: ZON , YESHSOUT , Aba Ve Ima, Arikh Anpin, et ainsi de suite.  Par là, il nous explique quelles sont les formes de connexion, dans lesquelles nous pouvons être, comment ces différentes connexions nous influencent, et comment nous pouvons les influencer nous-mêmes et réveiller ces formes.  Ce qui arrive là est la même chose que dans notre monde, mais dans la qualité du don sans réserve.

Tout comme le monde où nous sommes, nous sommes en mesure d’activer certains types de connexions afin qu’elles commencent à nous influencer; ce même réseau de relations nous relie au monde spirituel à la différence qu’il est plus interne.  Ainsi, on passe de la psychologie matérialiste à une spirituelle, et ensuite elle nous révèle la vraie connexion entre les âmes, les personnes vivantes aujourd’hui et les gens qui ont déjà vécu.  Ce n’est pas grave si une personne existe dans ce monde en ce moment ou non.  Ce qui est important est de vous connecter à ce réseau.  Ensuite, c’est comme si notre monde s’évapore, perd de son importance, car il est juste une empreinte externe à travers laquelle nous devons entrer.

Le Ari décrit tout cela, et le Baal Chem Tov a enseigné comment travailler avec l’ensemble de la loyauté de l’âme ( Messirout Nefesh ), en disant: «Le Créateur est ton ombre. »  Et maintenant, après tout cela, en travaillant dans le groupe (qui a été restauré par Baal Shem Tov, après le Rashbi) nous pouvons attirer la Lumière qui corrige à partir de ce réseau.  Nous n’atteindrons pas simplement celui-ci avec nos désirs et nos forces, mais en attirant une illumination appelée la Lumière qui ramène vers le bien, la Lumière de la Torah, la lumière environnante, à nous d’en haut, à partir de ce réseau.

Après tout, si nous étudions la structure de ce système et aspirons à tout cela ensemble, désireux d’organiser les mêmes formes de connexion entre nous, alors il n’est même pas question que nous le comprenions ou non, il faut savoir que nos efforts sauront éveiller l’influence de cette force sur nous.

C’est exactement comme dans notre monde: si nous voulons atteindre n’importe quel système, nous devenons étudier une partie de celui-ci, sous ces formes diverses, et graduellement commencer à le sentir.  Soudainement, une image de ce système surgit, ensemble, à l’intérieur de nous et nous le comprenons et savons comment il est possible de se connecter puis travailler avec lui.  La même chose arrive dans le monde spirituel: seule change l’intention d’une personne.  Quand elle devient inclue dans le système supérieur, elle le fait pour le don sans réserve.  Plus elle devient inclus en lui, plus elle avance vers la révélation.

Cela nécessite un excellent travail avec l’enseignant, les amis, le monde entier, et les études. Tous ces éléments se connectent ensemble. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 02/10/11 , Écrits du Baal HaSoulam

Je vous souhaite une bonne année

Dr. Michael LaitmanTout notre travail est opposé à la correction depuis la découverte de son absence, de notre opposition à l’univers de Atsilout.  «L’inscription» dans le livre de vie que nous recevons au début de la nouvelle année symbolise notre véritable nostalgie pour le monde de Atsilout.  Essayez de découvrir notre opposition et montrer un désir sincère.

Si nous aspirons à être dans le monde de Atsilout et découvrons les corruptions en nous, cela signifie que nous nous examinons ainsi que notre désir d’y retourner («se repentir») pendant la période de repentance (Slikhot).

Ce renouvellement signifie que nous nous examinons et voyons comment nous sommes face à un nouveau commencement.  Si nous aspirons à lui et, après avoir révélé notre opposition, n’avons toujours pas renoncer d’abandonner, mais continuons à pleinement découvrir notre égoïste qui est opposé au premier degré spirituel de Atsilout, alors cela signifie que nous avons achevé notre « inscription » dans le livre de vie.

Cette inscription est l’opposée, elle est les lettres noires sur le fond blanc.  Mais grâce à celle-ci, nous discernons la forme exacte et exprimons notre vif désir à se connecter et d’être absorbé dans la lumière blanche.  Nous avons passé la période de repentance et atteint le début de la nouvelle année.  Nous demandons alors au Créateur de mettre fin à notre écriture et de la « sceller ». 

Ici, nous ne pouvons rien faire, mais nous nous souhaitons mutuellement d’être inscrits et scellés dans le livre de vie.  C’est seulement par le lien entre nous que nous pouvons apporter une heureuse nouvelle année et être inscrits et scellés dans le livre de vie.  Une personne ne peut pas souhaiter et demander au Créateur de le faire pour lui.  Nous ne pouvons que le souhaiter l’un pour l’autre et amener le Créateur à sceller l’inscription de chacun d’entre nous. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 25/09/2011 , Écrits du Rabash

Allumez le feu

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je vérifier si je fais assez d’efforts?

Réponse: Examinez si vous vous sentez énergique et enthousiaste, si vous avez un fort désir de spiritualité, en plus de votre volonté habituelle.  Pensez-vous que ce désir vous stimule à vous connecter à l’environnement et d’avancer en elle?

L’avancement est la suite d’une forte connexion, la liaison avec tous les autres.  Vérifiez si ce que vous voyez est l’endroit où vous pouvez atteindre la spiritualité.

Nous devons nous unir à un point tel que la pression entre nous de cette puissante unité va commencer à briller.  Cette pression est créée pendant que nous travaillons ensemble contre notre égoïsme, au-dessus duquel nous voulons nous unir.  La pression entre ces deux forces opposées crée une étincelle qui allume la lumière, allume le feu.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 21/09/2011 , Shamati # 232

Alimentez le moteur du progrès

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Un commandement»: Il y a deux parties dans la Torah: une se préoccupe de l’homme et Dieu, l’autre de l’homme et l’homme.  Et je vous invite tous à vous engagez à assumer ce qui concerne l’homme et l’homme, dès lors vous apprendrez aussi la partie qui concerne l’homme et Dieu.

Tout au long de l’histoire, nous nous sommes développés sous le diktat de la nature, le Créateur , par les gènes d’informations ( Reshimot ), que le programme nous a amenés.  Nous nous sommes développés instinctivement, par le biais de différentes exhortations internes.  Aujourd’hui cette phase touche à sa fin.

Elle arrive dans la vie personnelle de tous et chacun.  Aujourd’hui, elle arrive au niveau mondial et se manifeste comme une crise intégrale.  Nous ne savons pas comment gérer nos vies.  Soudain, toute l’humanité découvre qu’elle perd le contrôle des évènements.  Ce processus incompréhensible se déroule dans le monde, et nous ne contrôlons plus les rênes.

Dans le passé, nous pouvions toujours faire quelque chose afin de faire face à la situation, mais plus maintenant.  Il s’avère que nous ne savons plus comment s’entendre avec autrui: une personne dit quelque chose, et l’autre ne la comprend pas.  Nous ne pouvons plus parvenir à un accord, même si nous voyons que, sans cet accord, même minime, nous ne survivrons pas.

Le développement dicté par la nature où tout était évident quant à ce que nous avions à faire, où nous sentions que nous obéissions à notre intériorité, est terminé.  Les gènes d’informations continuent d’apparaître en nous, bien sûr, mais nous ne savons pas quoi faire avec elles et ne pouvons plus identifier le système externe dans lequel nous vivons.  Le monde est devenu un lieu de confusion.

Par conséquent, la méthode qui explique quoi faire dans ces conditions, que faire avec nous-mêmes, est révélée.  Cependant, nous ne ressentons pas encore comment l’enseignement appelé Torah est vital.

Dans le passé, nous utilisions pour notre développement une force interne qui ne cessait de nous exploiter et nous soumettre à ses ordres, sans le savoir.  N’ayant aucune volonté de notre propre chef, nous n’étions même pas ceux qui la réalisaient.  Nous étions tout simplement des marionnettes pris dans une chaîne.

Maintenant, ces manipulations internes cessent progressivement.  Notre logiciel interne figé ne peut plus courir.  Qu’est-ce que les forces de la nature veulent de nous? Pourquoi ont-elles cessé de fonctionner et nous développer?

Les forces de la nature veulent nous faire participer consciemment à notre développement à partir de maintenant. C’est la phase que nous avons atteindre.

Comment saurons-nous participer à notre développement correctement? Après tout, si nous ne le savons pas, nous recevrons des coups.  Nous devons achever ce que la Nature avait l’habitude de faire.

C’est pourquoi la méthode de la Kabbale qui nous montre le chemin est révélée aujourd’hui.  Elle nous dit comment nous devrions fonctionner à l’intérieur afin d’avancer tel que la nature le veut.  Nous pouvons obtenir une impulsion pour que la connexion avec les autres se fasse.  C’est précisément pour cette raison que nous devons chercher la connexion avec d’autres, afin de trouver les lacunes et nous exhorter à la correction, et que nous devons introduire dans le programme nous-mêmes.

Comme jetés du bois au feu, nous devons fournir du combustible pour notre développement, et donc avancer.  Le combustible peut être positif ou négatif.  Dans un four à bois, avec la chaleur de la combustion, il doit y avoir de l’oxygène et un conduit d’air pour le refroidissement.  Nous aussi, nous devons avoir les deux côtés de la médaille: d’une part, les insuffisances, les frustrations et les ténèbres, puis d’autre part, la Lumière, le lien entre nous, et une demande de réciprocité.

Nous avons à découvrir tout cela dans le but de créer la nouvelle composante nécessaire à notre développement.  Si nous l’ajoutons, la force de développement va changer notre situation et notre évolution va se poursuivre.  Mais si nous ne trouvons pas les lacunes, les objectifs, les frustrations et les aspirations à droite, la « roue du développement » ne s’allume pas.

Jusqu’à présent, notre participation n’a pas été nécessaire, les gènes d’information ont tourné la roue automatiquement depuis l’éclatement de l’âme, aux niveaux minéral, végétal, et animal.  Mais maintenant, notre participation est devenue une condition nécessaire.  Nous devons ajouter notre désir aux Reshimot  brisés de sorte qu’ils seront réalisés correctement.

La réalisation se compose de deux parties: la construction des récipients et leur remplissage.  Bâtir des récipients, comme Baal HaSoulam dit, a trait à son attitude envers d’autres personnes, tout en remplissant les récipients se rapportant à son attitude envers le Créateur.  Ceci doit être notre engagement.  Nous devons d’abord penser aux récipients et ensuite les remplir.

C’est pourquoi il est dit que l’amour des êtres créés nous amène à l’amour du Créateur.  Tout d’abord, nous devons prendre soin de la bonne connexion entre nous.  Ensuite, notre attribut commun, le don sans réserve, va se manifester en lui et dans cet attribut, la force supérieure appelée « le Créateur » sera révélée. 

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale 23/09/2011 , «un commandement « 

Chacun selon ses capacités, l’éternité pour tous

Dr. Michael LaitmanIl est écrit «j’ai travaillé et trouvé ». Ne sachant pas ce qu’est l’attribut du don, une personne tente par tous les moyens de l’acquérir et elle y parvient. Alors, on voit que c’est réellement une «découverte», car elle ne savait pas ce qu’elle poursuivait ou ce qu’elle recherchait. Soudain, elle découvre qu’elle a trouvé quelque chose de complètement différent !
Si elle l’avait su à l’avance, elle n’aurait pas fait l’effort exercé, ne serait-ce un instant, car elle aurait été incapable de tendre vers cela. Voilà à quel point sa découverte est opposée à ce qu’elle pensait auparavant. Avant, il lui semblait qu’elle pensait à l’attribut du don, pourtant elle ne faisait que penser à la manière de recevoir, de profiter, de gagner, et de se remplir elle-même. Elle appelait simplement cela l’attribut du don. 

Cependant, en effectuant de telles actions trompeuses, même sans une bonne intention, elle grandit. Tout cela est dû au système qui se propage du monde de l’Infini à notre monde et qui prépare tout le nécessaire pour que nous y retournions. Ce système nous envoie une «échelle» de degrés spirituels, où chaque degré supérieur est immergé dans un niveau inférieur. Ainsi, même en agissant pour notre propre bien (Lo Lishma), nous pouvons atteindre l’attribut du don (Lishma).

En se retrouvant particulièrement dans l’obscurité, nous sommes capables d’adhérer au niveau supérieur. Après tout, nous ne savons pas à quoi nous unir, jusqu’à ce que le supérieur nous révèle les forces de l’attribut du don. Alors, l’inférieur révèle que nous sommes en relation avec le supérieur. 

En d’autres termes, tout ce qui nous est demandé est que nous fassions autant d’efforts que possibles. Ainsi, nous ne devrions pas craindre d’être si loin de la spiritualité, de ne rien comprendre à ce sujet et d’être incapables de faire quoi que ce soit. Il est écrit : «On n’apprend pas avec l’intellect. » Le système tout entier est construit de telle manière que chaque personne, avec toutes ses qualités et ses caractéristiques innées, a l’opportunité d’atteindre l’attribut du don, c’est-à-dire l’attribut du Créateur et le but de la création. 

Chacun a son propre chemin, une place où exercer un effort, et une occasion d’obtenir l’union avec le Créateur. Personne n’est dispensée de ce travail. Par conséquent, nous devons voir, à chaque instant (donné), la possibilité qui s’ouvre à nous, de ne désirer que l’attribut du don. Nous ne devrions pas essayer de nous justifier en pensant que nous sommes trop loin du don, qu’il est impossible d’y aspirer, et que tout cela n’est «pas pour moi. » C’est faux! 

Tout le monde est capable de désir à parvenir à l’attribut du don, à chaque instant donné. Et si une personne oublie cela, c’est que son environnement n’est pas organisé de manière à lui rappeler constamment que la seule chose, dont elle a besoin, est d’aspirer à l’attribut du don. En conséquence, elle recevra sans cesse de l’aide ou des obstacles (la ligne droite ou gauche) dans son avancement. Pourtant, elle avancera toujours, de façon continue, soit par un rejet de plus en plus grand, soit en se rapprochant de plus en plus. Elle progressera ainsi. 

Il y eu de nombreuses déclarations à ce sujet, par exemple : «j’ai travaillé et trouvé» et «ce n’est pas à vous de terminer ce travail, mais vous n’êtes pas libre de vous exempter ».
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 14/08/2011, article n°95 Shamati