Monthly Archives: juin 2012

Ne jugez pas ce qui n’est pas encore à mûr

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Introduction au Livre du Zohar, Point 4 : Pour comprendre ces questions et recherches, la seule tactique est d’examiner l’aboutissement de l’acte, à savoir, le but de la Création. Car rien ne peut être compris au milieu du processus, mais seulement à la fin de celui-ci.

Pour l’instant, nos questions restent des questions. Au début du travail, nous ne le comprenons pas encore et ne voyons pas d’où cela vient. Il faut d’abord comprendre la création dans son intégralité, et surtout, en voir la fin. C’est alors que nous comprendrons l’étape du commencement.

En effet, nous ne déterminons pas le travail ; mais plutôt, nous le réalisons et en sommes les conséquences. Ainsi, nous connaîtrons le commencement seulement à son aboutissement.

Contrairement à nous, le Créateur n’a pas besoin d’un processus qui mène d’un point de départ à un point final. Pour Lui, le début du chemin, le chemin lui-même, et la fin de celui-ci est une réalité indivisible. Alors que nous devons passer par toutes les étapes de notre développement, ce n’est qu’après avoir terminé notre travail que nous comprendrons le chemin que nous avons parcouru et le but se cachant derrière tout ce processus.

C’est pourquoi Baal HaSoulam écrivit que nous devons étudier l’ensemble du processus jusqu’à la fin. En effet, en cours de chemin, le fruit convoité semble toujours verts, gâté, corrompu, comme tout autre chose n’ayant pas encore atteint son état final.

Nous ne recevrons pas de véritables réponses à nos questions jusqu’à ce que nous atteignions l’objectif, la fin de la correction. Chaque question que nous avons est un vide, un récipient, dans lequel nous devons recevoir satisfaction, ce qui est la véritable réponse. Par conséquent, les questions sur le sens et le but de notre existence ne reçoivent des réponses qu’après avoir atteint l’objectif final.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 14/06/12, Le Zohar

La poursuite d’un mirage

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam énumère cinq questions au début de l’«Introduction au Livre du Zohar» :

1. Qu’est-ce que notre essence ?

2. Quel est notre rôle dans la longue chaîne de la réalité, où nous sommes de petits liens ?

3. Nous nous sentons faibles et défectueux, mais le Créateur, qui nous a créés, ne devrait-il pas seulement émettre des actions parfaites ?

4. Comment le Créateur destine-t-il Ses créatures à de telles souffrances ?

5. Comment quelque chose d’éternelle, qui n’a ni commencement ni fin, peut-il produire des créatures périssables, temporelles, et inférieures ?

Beaucoup y ont pensé durant plusieurs siècles depuis que l’humanité est parvenue à se connaître. Et notre génération se pose les mêmes questions. Nous n’avons pas réussi à parvenir à une compréhension, alors que cela touche à des questions fondamentales se rapportant à l’essence même de notre existence : Pourquoi vivons-nous ? Quel est le but de la vie ? Quelle est sa raison ? Quel genre de processus y est contenu ? Avons-nous le libre-arbitre ? Quel est le but devant nous ? La nature est-elle aveugle ou suit-elle un certain programme ? Peut-on changer celui-ci?

En outre, il y a des questions qui ont à voir avec les écritures : Si le Créateur est bon, alors où est sa bonté ? Est-elle dans un autre monde ? Mais qui l’a vue ?

Brièvement, ces questions contiennent la réalité tout entière, sauf pour le degré animal où l’on doit pourvoir à nos besoins quotidiens.

Comment : Peu de gens se posent ces questions.

Réponse : Il s’agit d’un problème distinct ; les gens ne savent pas comment penser à des choses qui comptent. Toutefois, ces choses définitivement les dérangent au niveau du subconscient. Et surtout aujourd’hui.

Et en général, y-a-t-il eu vraiment une seule personne dans l’histoire, qui ne se soit pasposé des questions ?

– Pourquoi est-ce que je souffre ?

Mais en même temps, en quoi est-ce étonnant ?

– Vous souffrez parce que vous vous sentez mal.

– Mais pourquoi est-ce que je me sens mal ?

– Et pourquoi devriez-vous vous sentir bien ? Vous supposez que le bien est un état normal, et que le moindre mal n’est pas normal ? D’où tirez-vous cela ? Peut-être croyez-vous en le Créateur ? Mais comment pouvez-vous savoir qu’Il existe et qu’Il est bon ? Alors, pourquoi êtes-vous surpris quand vous vous sentez mal ? Peut-être qu’être mal est un état normal dans le monde.

Ainsi, toute question qu’une personne se pose, quand elle s’élève au-dessus de ses préoccupations quotidiennes, contient nécessairement toutes ces complications élémentaires et essentielles, même si elles sont déguisées. Découvrons-les un peu.

1. Naturellement, une personne ne se demande pas : «Quelle est notre essence ? » Elle pose cela différemment : « Qui suis-je? Pourquoi et pour faire quoi ? « Les enfants pensent à ces choses et puis ils oublient. Cependant, des questions demeurent : Quel est notre rôle ? Où le processus historique de développement nous mène-t-il ? A-t-il un but ? L’évolution est-elle due au hasard ou suit-elle un certain plan ?

2. Nous découvrons que toutes les parties de la nature sont étroitement interconnectées ; de plus, leur interconnexion n’est pas spontanée, elle est raisonnable, et cette raison est au-dessus de notre raisonnement. Mais à la fin, nous sommes des conséquences de la nature, et nous parvenons à peine à comprendre même un minuscule fragment de son image commune.

Et c’est pourquoi une personne pose des questions : Si nous observons un processus consécutif, suivant la sagesse profonde de la nature, et conduisant naturellement à un certain objectif, alors qui suis-je et que suis-je ? Où vais-je ? Où dois-je aller ? D’où ma vie vient-elle ? Vient-elle d’une autre planète ? Et si oui, comment est-on arrivé là ? Certaines personnes craignent que le soleil ne s’éteigne dans des milliards d’années ou qu’un certain corps céleste entre en collision avec la planète Terre. « Même si elle ne m’arrive pas, que va-t-il arriver à l’humanité ? » Ne riez pas de ces préoccupations.

3. Nous sommes incroyablement limités, et nous voulons toujours tout savoir. Mais d’autre part, quand nous nous regardons, nous voyons notre propre déficience. Et cela est vrai, si nous comparons la grandeur de la nature, sa puissance, sa beauté et sa perfection, la beauté des paysages qui n’ont pas encore été ruinés par l’homme à un ciel étoilé au-dessus de nous. Regardez profondément dans la magnificence de la nature, plongez dans la structure de l’ADN ou dans un atome et vous serez surpris par ce que vous voyez. Nous sommes petits, des idiots très prétentieux. Tout ce qui nous importe, c’est rien d’autre qu’une petite miette tombée du grand canevas.

Partout où nous regardons, nous voyons une immense sagesse et une interconnexion inséparable. Il est étonnant que toutes les parties de la nature se maintiennent les unes les autres, alors que nous ne conduisons qu’à leur extinction, sans comprendre que cela conduit à notre propre destruction. Parce que peu importe à quel point nous sommes fiers, en réalité la nature nous nourrit et nous donne. Rien ne sort de nulle part. Nourriture, eau, vêtements, tout cela nous le recevons d’elle, et nous répondons à cette bonté par la destruction. Cela témoigne seulement de notre stupidité.

En conséquence, il s’ensuit que tout dans la nature est parfait et que nous seuls sommes défectueux. Mais comment se peut-il que nous soyons les seuls éléments défectueux sur tous les éléments de la nature ? Nous ne détruisons pas seulement le monde, nous détruisons notre avenir proche, et nous refusons d’y penser. Même quand une personne sait qu’elle mourra demain, elle n’arrêtera toujours pas, elle ne résistera pas, et continuera à marcher vers l’inévitable échafaud.

La nature gouverne équitablementau niveau minéral, végétal, et animal, mais son pouvoir n’est pas absolu sur nous, il nous a donné le libre-arbitre. Alors, pourquoi utilisons-nous cette liberté pour nous détruire encore plus ? Au lieu d’utiliser notre indépendance pour le bien, de devenir un Homme avec une majuscule, merveilleux et bienfaisant pour lui-même et les autres, je détruis tout ce que je peux. A quoi me sert cette liberté ?

4. Pourquoi souffrons-nous, si la nature parfaite a préparé pour nous un merveilleux but ?

5. Et enfin, comment un Créateur parfait peut produire des créatures périssables, temporelles, et inférieures, nées dans la douleur, vivant dans la souffrance, et mourant dans l’agonie ? La vie entière d’une personne se passe à la poursuite du plaisir, qu’elle ne parvient jamais à recevoir. Parce qu’à la seconde où elle ne parvient pas recevoir quelque chose, elle s’occupe immédiatement de son prochain plaisir. Nous ne sommes jamais pleinement satisfaits, et même si de petites plaisirs sont suffisantes pour nous, cela ne dure pas éternellement. Tout plaisir est suivi par le vide, et nous poursuivons constamment un mirage.

Ainsi, les questions énumérées par le Baal HaSoulam concernent tout le monde à un certain degré, et il nous faudra en trouver les réponses.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 14/06/12, Introduction au Livre du Zohar

L’illusion d’un gain personnel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment sommes-nous censés nous aider les uns les autres? Par exemple je suis agriculteur et la plupart du temps je ne communique pas beaucoup avec d’autres personnes. Comment puis-je éventuellement leur donner sans réserve ?

Réponse: Dites-moi, pourquoi et pour qui travaillez-vous sur votre terrain? Nous pensons que nous travaillons pour notre propre bien, mais en fait ce n’est pas ce qui se passe. Il y a bien longtemps, les humains étaient au niveau animé  en train de penser seulement à la façon de se nourrir. Ils n’avaient pas le sentiment qu’ils faisaient partie de l’autre ou avaient  un sens de la communauté. Mais avec le développement de nos désirs de recevoir, les gens ne sont plus en mesure de subvenir à leurs besoins. Alors l’un est devenu agriculteur, un autre berger, et un autre a travaillé avec des outils. Il est dit: « Allez et gagner les uns des autres ». Nos désirs devenaient plus complexes; en conséquence, notre monde est devenu plus complexe.

En fin de compte, nous pensons que nous nous servons, mais en fait, c’est vraiment les autres. Nous sommes dans l’illusion que nous agissons pour notre propre intérêt, mais en fait, il y a un malentendu. En fait, nous travaillons pour obtenir notre salaire, ce qui n’est rien d’autre qu’une tromperie. En fait, nous travaillons à donner sans réserve  et à produire pour les autres.

Par exemple, vous faites pousser des tomates et toute la journée vous pensez à la façon de les vendre et ce que vous gagnerez. Donc n’oubliez pas, si vous ne vous considéreriez pas à travers le prisme trompeur de l’égoïsme, vous verriez que vous avez tout simplement essayé de trouver une façon d’aider les autres à en tirer profit. Vous êtes supprimés par l’illusion que tout ce que vous faites est de poursuivre des bénéfices parce que vous ne savez pas de quelle autre façon vous motiver parce que vous ne savez toujours pas comment le souci des autres servira à cet effet. Eh bien, vous pouvez rester sous l’impression de ce mensonge si vous le voulez.

En réalité, votre recherche du profit est une fraude complète. Bientôt, le secteur bancaire va s’effondrer, et vous verrez cela. De même, nous encourageons les enfants ou trompons un âne en faisant miroiter une carotte devant son  nez pour le faire travailler.

Question: Donc, un kabbaliste cultive des tomates, gagne un demi-million en les vendant, et pense constamment à la façon d’utiliser cet argent dans l’intérêt des autres?

Réponse: Bien sûr! Sinon, il ne travaillerait pas pour le bien du don sans réserve. Quel genre de kabbaliste serait-il?

Commentaire: Mais, les gens sont construits de telle sorte que la plupart du temps ils ne pensent pas à des choses comme ça.

Réponse: Vous continuez d’oublier parce que votre perception n’est pas liée au don sans réserve pour l’instant. Une mère sent son enfant en elle-même, ainsi elle n’oublie jamais son bébé. Intérieurement, elle ne se sépare jamais de son enfant, elle ne peut tout simplement pas couper le cordon ombilical qui les relie. Attendez, vous aussi, vous découvrirez le cordon qui vous relie aux autres.

Commentaire: Mais même égoïstement, je ne rêve pas à mon futur salaire pendant toute la journée.

Réponse: C’est vrai! Cependant, vous pensez constamment à des plaisirs différents qui vous attirent. Un expert reçoit l’accomplissement sensuel et intellectuel de bien faire son travail. Finalement, vous verrez que vous travaillez pour le compte de tiers. Nous sommes tous des travailleurs du Créateur; nous donnons les uns aux autres tout ce que nous pouvons contre notre volonté et ne reconnaissons pas notre don sans  réserve. Au lieu d’une image belle et parfaite du monde, nous voyons une image pervertie et méchante qui modifie entièrement la réalité en son contraire.

Finalement, nous devons « enlever nos  œillères» et lever le voile de la dissimulation. Rien ne va changer, sauf nous, mais quand vous changerez, vous verrez un monde inversé.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2012, « L’Arvout (La garantie mutuelle) »

Le monde doit savoir la vérité

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il y a deux forces : l’une conduit à l’unité et à la bonté, et l’autre à la destruction et à la mort. À l’heure actuelle, l’humanité va irréversiblement en direction d’un point de bifurcation, où nous devons nous arrêter, parce que nous ne pouvons plus continuer ainsi. Si les choses se passaient de façon naturelle, serait-ce catastrophique ?

Réponse : Oui, ce serait une catastrophe naturelle et sociale, c’est-à-dire des guerres. Si nous continuons obstinément à aller à l’encontre de la nature, alors d’une part, il y aurait une variété de catastrophes naturelles comme des tremblements de terre, des ouragans, etc, et d’autre part, cela déclencherait en nous une telle tension et une telle pression interne que la guerre nucléaire mondiale éclaterait. C’est le cours naturel des événements sans l’éveil de notre conscience.

Mais si nous révélons ce point à l’avance au moyen des médias, avec toutes sortes de possibilités, alors nous pourrons avancer. Cela devrait se faire, non pas quand cela est déjà inévitable et que nous entrons dans un état de conflit majeur, mais alors que nous anticipons le tout, et que nous le sentons à l’avance, comme si ce point existait déjà, et alors nous pourrons commencer à changer nous-mêmes et la société.

Ceci ne peut être réalisé qu’en diffusant la vérité sur notre état et notre direction : vers quoi nous nous dirigeons, quelle force nous fait avancer, et sur le caractère inévitable d’arriver à cet état précis. Actuellement, les gens en parlent déjà, mais très peu.

Et surtout, il y a une méthode de correction qui nous permet de changer ce qui existe aujourd’hui. Soit dit en passant, la méthode elle-même est indolore, sans drame. Une personne n’aura pas besoin de se détruire.

Une personne arrive vers un groupe et s’y engage sous l’influence d’un environnement doux, gentil et respectueux, elle y assiste comme si c’était un simple atelier psychologique dans une université. Et après quelques séances, elle commence à sentir la façon, dont elle-même et sa perception du monde changent.

Donc, rien de dramatique n’arrive à cette personne. Elle commence simplement, facilement et confortablement à acquérir un nouveau système de connaissance et une nouvelle perception du monde.

D’un «Discours sur l’éducation intégrale » 13/06/12

La peur du futur nous aide

Dr. Michael LaitmanQuestion : y-a-t-il un moyen d’éviter d’atteindre le point de bifurcation catastrophique et de se tourner à temps vers un bon chemin ? 

Réponse : La personne intelligente est celle qui peut prévoir un résultat futur, et parce qu’elle est capable de le voir si clairement, elle peut alors changer le présent. Par exemple, une personne veut faire une chose qui lui apportera un plaisir instantané, mais, voyant que cette action se traduira par une souffrance future, la personne annulera l’envie de ce plaisir, elle deviendra prudente, et aura la force de surmonter son envie.

Par exemple, si un toxicomane voyait l’avenir dans lequel la drogue l’entraînait, il se convaincrait d’y renoncer.

C’est pourquoi nous devons montrer aux gens l’image d’un terrible avenir, même si faire peur aux gens n’est pas ce que nous voulons. Il est très difficile de présenter de telles informations, mais puisque les gens ferment les yeux à ce qui se passe, il est nécessaire de trouver des moyens appropriés pour informer les gens sur les menaces. Ainsi, il y a maintenant de plus en plus de films à ce sujet.

J’espère que la raison prévaudra. Je vois que cela se passe réellement dans notre prise de conscience de la nature du mal, bien que je souhaite voir cela se produire plus rapidement. Mais seule une vision d’un avenir menaçant et la peur peut aider une personne, rien d’autre ne pourra l’arrêter.

D’un «Discours sur l’éducation intégrale » 13/06/12

Les étapes de la formation de l’esprit: l’inclusion dans le programme supérieur

Dr. Michael LaitmanLa troisième étape de développement débute lorsque je commence à rechercher: Pourquoi le Créateur me fait-il tout cela ? Et puis je comprends qu’il fait cela pour développer en moi une attitude raisonnable, sur la base de l’esprit au lieu des sentiments.

Et ici, une personne ressent qu’elle doit atteindre le même genre de don sans réserve envers le supérieur, comme le Supérieur le fait pour elle. Il ne suffit plus pour elle de simplement accepter tous les états agréables et désagréables du Créateur avec la compréhension qu’ils sont à son avantage. Elle cherche une occasion aussi de donner  sans réserve au Créateur en son nom et de Lui donner son amour.

Pour ce faire, elle a besoin de se développer encore plus et d’atteindre le Donneur plus profondément, la compréhension du but de ses actions, en d’autres termes, comprendre exactement ce qu’Il voulait construire dans l’homme. C’est la façon dont la troisième étape (Bekhina Guimel) se développe, qui désire recevoir du Donneur. Cela  continue la première étape (Bekhina Aleph), afin de ressentir le plaisir, mais c’est pour ressentir et comprendre le programme que le Donneur a implanté en elle. Tel est le sens de la troisième phase.

Dans un premier temps, Bina a refusé de recevoir la Lumière, mais une fois qu’elle désire comprendre le Donneur, elle comprend que cela n’est possible que lors de la réception venant de Lui. Et maintenant, à la troisième phase, la personne perçoit à la fois le bien et le mal, comme n’étant que seulement bons. Elle ne sépare plus le bien et le mal, car elle s’est élevée au-dessus.

Et parce qu’elle considère que le programme supérieur est au-dessus de ses sensations bonnes et mauvaises, elle commence à atteindre le programme lui-même, et pas seulement son influence, ce qui fait apparaître les choses plus claires ou plus sombres pour elle.

Quand une personne voit le programme du donneur, elle s’inclut en lui et s’unit à  lui .Cela signifie qu’elle a atteint l’adhésion à  la quatrième étape (Dalet). Et tout cela commence avec la toute première action, quand une personne atteint un certain niveau de correction à travers son environnement, l’étude et la Lumière qui ramène vers le bien, quand elle accepte tout ce qui arrive, à la fois le bon et le mauvais, comme un seul ensemble indissociable.

Elle s’attache au Créateur au-dessus de tous ces états, afin de le sentir, de le respecter, le valoriser, le comprendre, et de nous unir à Lui au degré le plus élevé possible.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/06/2012, Shamati article n° 121

Diriger le désir vers la Lumière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « L’essence de la sagesse de la Kabbale »: Cette sagesse est généralement divisée en deux parallèles, selon des normes identiques, comme deux gouttes d’eau. La seule différence entre elles est que la première norme s’étend de haut en bas dans ce monde, et la seconde la traverse de bas en haut, précisément par les mêmes voies et les dissimulations imprimées à la racine quand elles sont apparues de haut en  bas.

La descente s’est faite en cinq étapes, à partir de la « racine » phase (zéro) jusqu’à qu’à la quatrième phase, et il y a exactement les mêmes étapes sur le chemin du bas vers le haut. D’où  proviennent ces niveaux? Du désir que la Lumière a mis à travers les mêmes stades de développement.

Ainsi, la structure est fixe et seulement la façon dont cela est mis en place est appelée développement. En fait, il n’y a ni haut ni bas, on ne découvre seulement la complexité des relations entre la Lumière et le récipient que dans une plus grande mesure. Tout d’abord, quand ils étaient ensemble, nous ne pouvions pas le discerner, plus tard, quand cela s’est ouvert, l’image est devenue plus complexe en raison des nouveaux détails qui ont été ajoutés aux niveaux de la compréhension des Sefirot, les mondes, les Partsoufim, etc.

Plus tard, les Reshimot (gènes d’information) qui ont été laissés après la descente sont remplis lors de l’ascension.

Dans l’ensemble, il y a un désir, un Reshimo, et la Lumière qui à la fois agit sur eux et qui construit un Massakh (l’écran), ce qui signifie le niveau de compatibilité entre la Lumière et le désir.

La lumière est le bien et elle est appelée la Lumière que ramène vers le bien à partir du désir car le Reshimo veut quelque chose qui est totalement à l’opposé. Si nous  continuons à diriger notre désir vers la Lumière, nous le plaçons sous l’influence de la Lumière, et la Lumière transforme le désir en un bon désir.

Question: Selon le schéma, nous commençons l’ascension de la phase quatre, comme si elle était la première étape. Comment cela fonctionne?

Réponse: Il est vrai qu’il y a deux opposés ici. Si nous grandissons dans notre écran et dans l’utilisation de la volonté, nous élevons les niveaux de l’épaisseur (la profondeur du désir), de la phase de la racine à la quatrième phase. Nous sommes descendus des niveaux de la volonté sous l’écran, et nous élevons le niveau de l’écran lui-même.

Dans tous les cas, tout en se déplaçant dans ce monde l’utilisation du désir diminue. La phase quatre ci-dessous ne symbolise pas le niveau de la «matière» du désir, mais le travail que nous avons à faire avec lui.

Ainsi, nous commençons l’ascension avec un petit désir puisque nous ne se sentons pas la «matière» elle-même, mais plutôt de savoir s’il ya un écran au-dessus. Nous atteignons la perception de la Sainteté ou de l’impureté, mais pas le désir lui-même.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 08/06/12, « L’essence de la sagesse de la Kabbale »

Une étincelle du désir du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi semble-t-il à une personne qu’elle peut avancer par elle-même sans l’aide de l’environnement?

Réponse: Les gens préfèrent se fier à eux-mêmes, depuis qu’ils ont l’habitude de mettre en œuvre leurs approches égoïstes habituelles. En raison de la volonté égoïste, on ne fait pas appel à la Lumière supérieure qui corrige, mais ils pensent qu’ils vont y parvenir tout en utilisant leurs propres connaissances et leurs propres efforts. Nous avons tendance à penser que nous sommes intelligents et assez forts pour surmonter tous les obstacles et obtenir une récompense sans aide extérieure.

Nous pensons que nous n’avons pas besoin de la force supérieure, le Créateur. Quand on se sent puissant, nous négligeons le maintien de la connexion avec la force supérieure, même si nous supposons qu’elle existe. On commence à imaginer son association avec la force supérieure que lorsqu’on est confronté à des menaces dans ce monde ou par crainte du châtiment après la mort dans un monde futur, c’est ainsi seulement quand on ne peut pas faire face nous-mêmes.

Si une personne est confiante, elle va réussir et remplir ses désirs égoïstes de son propre chef, elle ne s’efforcera pas  de parvenir à la force supérieure. Mais, quand l’étincelle qui fait partie de la Lumière supérieure se réveille dans une personne, elle estime que cela ne peut pas être rempli, sans être relié à la force supérieure, ce qui lui donne une satisfaction supplémentaire.

L’étincelle n’est pas seulement une particule de Lumière d’en haut qui a été coupée et placée en moi. Cette étincelle est l’infime éclairage de la Lumière, le Créateur qui est descendu dans une personne: le début de la révélation du Créateur en moi. C’est le commencement de l’homme (Adam) en nous, semblable à (Domé) au Créateur.

L’étincelle doit être connectée à la volonté de plaisir, de sorte qu’ils soient en harmonie par l’établissement de la connexion correcte entre eux. C’est ce que nous devons travailler jusqu’à ce que le Créateur Lui-même se révèle complètement à nous et pas seulement une minuscule étincelle; en d’autres termes, au lieu d’un petit désir d’être heureux, nous devrions trouver grande aspiration, et les deux devraient atteindre une adhésion complète.

Une infime partie du Créateur est révélée en nous: C’est ce qu’on appelle un réveil spirituel, une étincelle. Une petite partie de ce grand désir de profiter réveille toutes mes passions terrestres pour la nourriture, le sexe, la famille, la richesse, la puissance et la connaissance.

La différence entre mon désir naturel et l’étincelle, c’est que le désir d’être heureux demande que nous profitions pour notre propre bien, alors que l’étincelle exige que nous le fassions pour les autres, le don sans réserve. Ils se contredisent, et donc une personne perd d’abord la tête quand elle sent pour la première fois l’étincelle.

Une personne sent la scission, car le désir d’être heureux lui tire dans ce monde avec tous ses plaisirs égoïstes, tandis que l’étincelle du don sans réserve nous transporte dans une dimension complètement différente, même si nous ne savons pas où c’est et ce que c’est. À ce stade, nous cessons de nous préoccuper  de ce monde et nous sommes totalement attirés par quelque chose de plus noble et de plus surnaturel.

Finalement, l’étincelle nous amène à un endroit spécial où l’on peut s’en rendre compte, qui est, l’endroit où le désir du Créateur se révèle avec plus de force. L’endroit est appelé un groupe kabbalistique.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 06/06/12, Shamati N ° 21

Quatre étapes juqu’à Kéter

Dr. Michael LaitmanLorsque la perception spirituelle se révèle en nous, nous commençons effectivement à voir et à comprendre peu à peu plus clairement que tout dépend de la «place»  (le Créateur), à savoir du nombre et de l’intensité de mes discernements révélant la réalité spirituelle et me montrant à quel point je suis connecté à tout le monde. Tout dépend du nombre de discernements et essentiellement de leur intensité et de l’intensité de la connexion.

Soudain, chacun d’entre nous découvre différents discernements de sa perception égoïste, mais renonce à son ego afin de se connecter aux autres. Il s’avère qu’un « creux » apparaît dans mon désir en face d’un «gonflement» dans le désir de l’ami, et un « renflement » de mon désir en face de son « creux. » Ainsi nous nous connectons, alors que chacun donne à l’autre.

Il s’avère que j’ai renoncé à mes intérêts dans le but de me connecter à l’ami, mais lui, dans sa perception découvrira les « bosses » de mon ego et s’annulera lui-même, afin de se connecter à moi. Ainsi, nous n’annulons pas notre ego, mais nous l’utilisons constamment à travers plus de « bosses » et de « creux ». Notre perception sensible et fine et son intensité dépend de la quantité de ces connexions dans lesquelles nous découvrons de plus en plus de discernements.

C’est ainsi que le récipient commun se construit dans l’intérêt public. Plus je découvre des besoins communs, plus je peux m’annuler et me connecter aux autres. Mais alors je dois réfléchir à la raison pour laquelle je fais cela -pour la révélation de la Shekhina (la Divinité). Ici, je dois atteindre une connexion supplémentaire qui est plus interne et pour un but plus élevé en découvrant que c’est le Créateur.

Le Créateur n’est pas une personne, mais un discernement que je révèle à la suite de ma clarification. Il s’agit de la Sefira supérieure de Kéter, que je découvre après avoir précisé toutes les Sefirot qui la précèdent. Tout comme le commandement d’aimer, que nous devons atteindre, mais qu’en fait nous ne pouvons pas. La Sefira Kéter nous révèle par elle-même si nous effectuons tous les commandements qui la précèdent.

C’est la même chose quand il s’agit de la connexion. Si, avec mon point dans le cœur, je travaille dans le groupe et me connecte aux amis, je découvre alors, au sein de cette connexion, dans toutes les quatre phases, leur racine interne appelée Shekhina. La Shekhina symbolise la révélation du Créateur.

Je ne peux pas construire cette dernière phase, Kéter, celui qui donne, par moi-même. Kéter ne se révèle que lorsque j’ai traversé les quatre étapes y menant.

J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, j’ai révélé les quatre phases et les formes de connexion par moi-même, et je découvre alors la phase de Kéter sur laquelle je ne peux pas travailler par moi-même. Il s’agit de la Shekhina. Pour ma part, je termine ici mon travail et une découverte alors m’attend, comme on dit: «J’ai fait des efforts et j’ai trouvé. »

De la 4e partie du cours  quotidien de Kabbale 13/06/12, « L’ Arvout (Garantie mutuelle) »

Une atteinte qui ne laisse aucun doute

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale utilise seulement des termes et des noms qui sont réelles et qui reflètent la réalité. C’est une loi immuable de tous les kabbalistes : «Ce qui n’a pas été atteint est impossible de nommer et de définir. » Jusqu’à ce qu’un objet ne se soit pas complètement révélé, comme si vous le teniez dans vos mains, les kabbalistes n’appellent pas cela « atteindre », mais appellent cela comprendre,  connaître, etc.

De cette manière, nous atteignons un phénomène jusqu’à son fondement, du début de sa création jusqu’à sa fin, dans les moindres détails. Et dans la même proportion où nous l’atteignons au sein de nos récipients de perception, nous en devenons nous-mêmes enrichis et complexes. Après tout, tous les mondes sont à l’intérieur de nous et leur image entière apparaît à l’intérieur de nous. Je n’étudie pas des phénomènes extérieurs, mais tout ce qui se passe à l’intérieur de moi, et en ce faisant, je me comprends de plus en plus et réalise dans une plus grande mesure qu’il n’y a rien en dehors de moi. Si avant, je voyais le monde comme étant à l’extérieur, c’était uniquement dû à une perception déformée, alors qu’en réalité, c’est une projection qui se reflète dans mon cerveau.

En fin de compte, l’atteinte spirituelle ne laisse aucun doute, tout comme je ne doute pas des choses basiques et élémentaires, telles que combien de doigts j’ai sur ma main. C’est pourquoi il est écrit en différents endroits que la Kabbale ne nécessite pas de preuve, car elle ne peut pas donner de preuves à une personne, qui n’a pas atteint. Avoir foi dans des paroles n’aidera pas ici, chaque personne doit s’élever à un niveau d’atteinte, ressentir à l’intérieur d’elle-même les écrans, les Lumières, et les récipients. Ainsi, elle verra la réalité – la constaterad’elle-même au moyen de sa vision intérieure.

Alors notre monde semblera soudainement être aussi à l’intérieur. En effet, alors que les désirs sont corrigés, une personne ressent en son sein les facettes et manifestations du monde. Quand nous travaillons dans un groupe, qui essaie d’amener les amis à être dans un état d’union plus fort, de lien, et d’Arvout (garantie mutuelle), afin de devenir comme un seul homme dans un seul cœur, alors à travers cela, nous nous préparons pour cette même perception, qui dépend entièrement de la personne elle-même.

C’est pourquoil’atteinte spirituelle n’a pas de frontières. Tout ce que nous voyons à l’extérieur transite vers l’intérieur, en devenant une partie de nous.


De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 08/06/12, « L’essence de la sagesse de la Kabbale »