C’est dur d’être humain …

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « Béréshit », Point 119: Les Lumières de Malkhout de David dépeignent la représentation aux degrés de Khazeh de Malkhout et en dessous, là où il n’y a pas le visage de l’homme. Autrement dit, les degrés de Khazeh et en dessous, montent et deviennent inclus dans Malkhout de David, qui est le visage d’un homme de Khazeh et au-dessus.

Une représentation signifie un niveau d’un certain degré. Dessiner c’est comme un accouplement, car dans un Zivoug les degrés sortent dans la représentation adéquate en fonction de la qualité de ce Zivoug, afin de corriger la représentation de tous ceux qui sont inclus dans le visage d’un homme, dans une représentation intérieure.

Dans la création il y a quatre types de désir: minéral, végétal, animal et humain. Ils  se développent étape par étape parce que l’intention du Créateur est d’amener cette créature à travers les niveaux du minéral, végétal, et animal à un tel degré de développement qu’elle désire devenir humaine. Après tout, la créature ne devient pas humaine naturellement, comme la Nature ou le Créateur auraient pu le faire arriver. Non, la représentation humaine se révèle dans cette créature seulement comme un résultat du discernement préliminaire, de la compréhension, du désir, des efforts, et des prières -tout ce qui découle d’elle-même. C’est la seule façon dont ça se passe !

C’est pourquoi ce développement est progressif. Peu à peu, au cours de dizaines de milliers d’années, qui valent la peine, de notre développement à travers l’histoire, sur l’ensemble de nos  niveaux précédents et très lointains, nous avons essentiellement «semé» dans les qualités intérieures de la perception, de sorte qu’aujourd’hui, dans notre génération, ils puissent s’ éveiller et nous aider à réaliser notre objectif. En effet, au niveau humain où nous devons résoudre pour nous-mêmes la forme et la manière dont nous devons grandir, pourquoi doit-il en  être de cette façon et pas celle de- véritablement mouler « à partir d’un morceau d’argile» quelque chose qui n’existait pas avant, quelque chose qui n’a jamais été mentionné nulle part et n’a aucune sorte d’exemple.

J’ai besoin de venir à connaître le Créateur, et puis façonner hors de moi-même, hors de ce «morceau d’argile », la même forme en conséquence. Et le Créateur ne se révèle pas dans ce processus, car s’Il se révélait, je voudrais seulement Lui prendre quelque chose de superficiel. Alors j’ai besoin de L’étudier, de creuser profond pour révéler l’essence intérieure, de mes désirs les plus intimes et à travers les profondeurs de tous mes degrés, minéral, végétal, animal et humain. Et puis je décide  de devenir oui ou non semblable au Créateur, car c’est totalement opposé à ce que je désire d’abord. La construction d’un humain est un travail très dur et méticuleux qui prend énormément d’attention à chaque détail. C’est précisément le travail que nous étudions dans le Livre du Zohar, dans le chapitre « Deux grandes lumières». 

 De la 2 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 0/01/2012, Le Zohar

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