Daily Archives: 11 janvier 2012

Les pays émergents du BRICS ne sauveront pas l’Europe

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de « Panorama.lt »): « Rien n’a changé après la réunion du G20 à Cannes. Les pays du BRICS [Brésil, Russie,Chine, Inde, Afrique du Sud] ont oublié les engagements pris à Cannes.

«Aujourd’hui, la Chine se tient derrière les choix faits par les pays en développement, et c’est le seul pays qui a osé parler directement. L’Occident a choisi de ne pas commenter ce recul.

« L’Europe ne doit pas s’attendre à ce que Pékin donne une partie significative de ses réserves en devises étrangères pour sauver les pays très endettés», a noté le vice-ministre chinoise Fu Ying . Le Vieux Monde peut rester un marché pour les exportations chinoises. Et si la Chine ne va pas investir en Europe, il est difficile d’imaginer que l’Inde, la Russie, le Brésil ou l’Afrique du Sud le feraient.

«Ces pays sont maintenant beaucoup plus intéressés à soutenir la croissance et le développement au sein de leurs frontières nationales. … Ils sont convaincus que les importations européennes ne vont pas reprendre de si tôt, indépendamment de leur aide. »

Mon commentaire: Seule la solution commune à la crise mondiale est faisable-vers l’intégration dans tout,  au-dessus de toutes les différences, au nom du salut, c’est-à-dire seulement en garantie mutuelle entre tous les habitants de la Terre

Le baromètre mondial du bonheur

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de  Lragir.am ): «L’enquête mondiale a été réalisée par le plus grand réseau au monde indépendant d’instituts de sondage, WIN-Gallup International dans plus de 58 pays (52 913 interviews), couvrant la grande majorité de la population mondiale.

« La réalisation du bonheur est aidé par l’espoir économique, mais souvent « le bonheur » refuse d’être soumis à la morosité économique. Ainsi 42%  des « moroses » mondiaux qui sont pessimistes quant aux perspectives économiques de 2012 disent qu’ils sont dans l’ensemble « heureux ». Evidemment, malgré la morosité économique, la plupart des nations européennes sont dans  « la boîte à bonheur ». Le sondage révèle également que les nations qui luttent pour s’élever sur l’échelle économique mondiale, produisent un lot de gens «malheureux». Ainsi, le bonheur net en Chine est proche de la moitié de la moyenne mondiale et s’établit à 25%. En revanche, les Espagnols économiquement sous pression ont un taux de 55% de bonheur net. Peut-être que le sentiment d’être «heureux» est aussi un trait culturel!

« Selon le Baromètre international WIN-Gallup mondiale du bonheur, 53% du monde disent qu’ils se sentent heureux, tandis que 13% disent qu’ils se sentent« malheureux ». 31% d’autres gens disent qu’ils ne sont « ni heureux ni malheureux », tandis que 3% n’ont pas répondu.

«Le sondage mondial montre en outre que ceux qui se prétendent« sans religion » ont un ratio de bonheur net à 27% par rapport à ceux ayant des convictions religieuses, parmi lesquelles le bonheur net est généralement plus élevé …

«Le taux net de bonheur en Amérique du Nord est de 31% contre 50% pour l’Europe occidentale dans son ensemble et les Espagnols économiquement déprimés qui, quand il s’agit de bonheur, atteignent le score de 55%. L’Afrique en tant que groupe a un taux de 66% net et l’Amérique latine obtient un taux de 63%.

« Les gens les plus heureux vivent dans les îles Fidji (89%), suivi par le Nigeria (84%), les Pays-Bas (77%), et la Suisse (76%). Les gens « malheureux » viennent de Russie, République Tchèque, Turquie, Chine, Ukraine, etc. ».

Mon commentaire: Évidemment, un être humain n’est pas une machine et prend tout émotionnellement et subjectivement. Sans doute, s’il satisfait ses besoins physiques (animaux, de base), il est en mesure d’obtenir le bonheur illimité à partir d’un sentiment d’unité.

La crise: une invitation à la correction

Dr. Michael LaitmanLa crise actuelle que nous vivons dans notre monde n’est pas une crise de l’économie et de toute notre vie, mais la révélation de l’absence de juste perception de la réalité. Précédemment, nous avons perçu une réalité complètement brisée, divisée en plusieurs morceaux, entre lesquels il n’existe pas de connexion, aucune nature commune, aucune force unique, et sans un seul plan, ni but, ni processus de développement. C’est maintenant, grâce à la crise que nous commençons à devenir plus conscients du lien entre toutes les parties de la réalité.

Ceci est un signe d’une nouvelle ère, un changement de paradigme, la perception d’une nouvelle réalité. On découvre maintenant que la réalité a été brisée et séparée dans notre conscience: c’est ce qu’on appelle la crise générale. Mais ce n’est pas une crise de quelque chose, mais plutôt une révélation de l’inexistant précédent. Avant, nous vivions avec la perception de notre couche de réalité, mais maintenant, une couche plus interne est révélée, et alors nous voyons que plus rien ne fonctionne et que tout est vraiment cassé. Il est vrai qu’il s’agit d’une crise. Mais cette crise est la révélation d’un nouvel état et une opportunité, une invitation à la correction.

De là nous voyons que nous ne pouvons la corriger qu’en avançant vers l’union entre toutes les parties de la réalité et en révélant au sein de cette unification une loi naturelle qui existe dans ce système, ainsi que diverses formes de relations et différentes tendances. En bref, nous allons commencer à voir correctement la réalité.

De quoi avons-nous besoin pour cela ? Bien sûr, rien dans notre monde ne va nous aider maintenant. Après tout, cela n’a rien à voir avec le développement égoïste, mais avec la correction de l’ego, qui se révèle sous la forme de la crise. Il s’ensuit que rien ne peut aider l’humanité, sauf la Lumière qui ramène vers le bien. C’est pourquoi la sagesse de la Kabbale, la méthode de la correction, se révèle. Et c’est pourquoi nous devons apporter au monde cette Lumière à travers nous. Même si pour nous ce sera la Lumière qui ramène vers le bien, pour le reste ce sera la nouvelle structure correcte du monde, donc il cessera de nous apparaître brisé. C’est ce à quoi ressemblera notre correction.

C’est pourquoi nous devons comprendre que tout est déterminé par cette méthode: voir le monde comme un ensemble et expliquer aux autres que c’en est un. Mais nous le leur expliquerons tout simplement d’un point de vue scientifique, de la même façon dont les scientifiques expliquent les choses. Mais pour nous, cette unité suppose une volonté unique, qui inclut 620 désirs, qui nous devons connecter en un seul. Et rien d’autre n’existe, sauf la perception d’une personne, qui doit atteindre un état ​​où elle sera capable de voir la réalité entière comme un seul organisme.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/01/2012, Le Zohar

Un engagement silencieux

Dr. Michael LaitmanAfin de comprendre quoi que ce soit, il faut soit commencer dès le tout début ou à la fin – à partir du début de la création ou de son but final. Après tout, ce qui est dans le milieu appartient à notre travail, au libre choix. En analysant le début et la fin, nous devons comprendre ce que nous avons à faire au milieu.

La différence entre le début et la fin du chemin réside dans l’acquisition de l’intention du don sans réserve. Il n’y a que cela qui change en réalité. En changeant l’intention, nous atteignons notre différence par rapport au Créateur et la corrigeons. Par conséquent, il est clair que notre tâche ne réside que dans la réalisation de cette bonne intention.

Chaque action se compose de la pensée, de la parole et de l’action. La pensée est le plan qui précède tout, qui comprend d’abord le résultat de l’action. Et au milieu, entre le plan et l’exécution, il y a la parole, ce qui signifie le discernement.

Et afin de faire le discernement approprié, il doit y avoir la concentration. C’est pourquoi les kabbalistes ont coutume de se taire, ce qu’on fait aussi dans ce monde. Quand une personne est sur le point de participer un événement important et veut comprendre comment le faire, elle se concentre sur elle-même, exigeant le silence, et en essayant de se fermer afin de n’être pas gênée par les conversations externes. Elle se prépare intensément pour mener à bien l’action correctement.

C’est pourquoi nous voulons passer le week-end dans le silence, dans le calme et réfléchir à comment nous pouvons atteindre la bonne action. Au lieu de parler, nous allons faire des discernements dans le silence.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 10/01/2012

Une mise au point intérieure

Dr. Michael LaitmanTout dépend de l’intention. C’est comme la soupape dans le moteur à combustion interne, qui s’ouvre si j’ai l’intention correcte. Et dès que l’intention est partie, la valve se referme. C’est comme ça que je travaille tout le temps: j’ouvre la soupape et je la ferme. Espérons que nous serons en mesure de faire démarrer ce moteur.

La taille de l’intention est déterminée par  la sorte de désir qu’elle peut dominer. Peut-être que mon intention est seulement suffisante pour le niveau minéral de mes désirs, ou végétal ou animal, ou pour le degré humain. Et clairement, les intentions les plus fortes, les plus efficaces et plus puissantes influencent aussi les désirs les plus petits et les plus inférieurs.

Par conséquent, la chose la plus importante pour nous est de penser à l’unité du groupe, à la garantie mutuelle, car en vertu de ce que nous pouvons sans aucun doute dominer sur toute autre chose, nous y  avons les désirs inférieurs. C’est pourquoi la condition de garantie mutuelle est si nécessaire.

Je pense que les amis sont aussi à l’extérieur de moi, et le monde entier, toute l’humanité, et le Créateur sont également en dehors de moi. Mais je dois essayer d’attacher tout ça à moi dans la garantie mutuelle, dans la connexion, la dépendance mutuelle de sorte que ces désirs puissent s’unir : moi et le Créateur à l’intérieur de moi, et tous les systèmes externes deviendront également les miens . Je ne vois rien d’autre que cela, mais seulement l’image d’une personne, que j’assemble et dont je me soucis.

Et si je sors de cette perception intérieure et que je parle à d’autres personnes, je vis dans ce monde, si naturellement, il y a une collision entre cette perception intérieure et le monde extérieur, qui apparaît dans mes sens. Mais je dois accepter cette dualité pour l’instant, qui n’est pas plus qu’un problème psychologique. Et progressivement, je vais commencer à voir une image plus interne.

C’est similaire à la façon dont il y a est la perception d’un adulte et celle d’un enfant. Un enfant ne voit que le côté externe, tandis qu’un adulte comprend les choses plus profondément et voit les raisons internes de  ce qui se passe. Même ainsi, cela est dirigé dans une direction, mais pénètre juste plus profondément dans la matière puisque nos intentions et nos comportements extérieurs sont également égoïstes.

Toutefois, en développant une habitude et en faisant des efforts, nous pouvons atteindre une nouvelle perception de la véritable réalité.

Par conséquent, tous les discernements des intentions, tout mon travail est d’essayer de changer ma vision au moyen de cette perception intérieure, la sagesse intérieure appelée la science de la Kabbale, la partie intérieure de la Torah. Ensuite, je vais voir le monde entier comme un organisme dans lequel tout est à moi et il n’y a rien en dehors de moi.

Essayons d’atteindre cette sensation, et  particulièrement  en lisant le Livre du Zohar.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/01/2012, Le Zohar

Médecine: un business rentable

Dr. Michael LaitmanQuestion : L’immunisation contre diverses maladies est l’une des réalisations sensationnelles de la médecine. Un grand nombre de vies humaines a été sauvé, mais des vagues d’objections surgissent constamment à l’encontre de l’immunisation des enfants et des adultes. Pourquoi des choses qui ont déjà été prouvées invitent-elles à de pareilles objections ?

Réponse : A un moment les gens n’avaient pas confiance dans les médicaments et les vaccins, et maintenant ils ne font pas confiance aux  médecins. Après tout, aujourd’hui, les médecins se consacrent à l’argent, pas à la santé.

La médecine s’est transformée en une entreprise et la plupart des médicaments sont produits dans le but d’obtenir des bénéfices, et non la guérison. Bien sûr, notre monde est égoïste, mais dans ce domaine, les gens sont particulièrement sensibles.

La vie est le bien le plus précieux pour le commun des mortels. Mais, il ne peut pas la confier entre les mains d’un médecin parce que le médecin ne pense pas à sa santé, mais à l’argent. La médecine a été  transformée en un énorme business.

Comment est-ce possible qu’une personne puisse être guérie en fonction de sa capacité financière? Après tout, les corps sont égaux ? Mais non, le médecin examine savamment l’épaisseur du portefeuille du patient et lui suggère vivement des choses sur lesquelles il est muet pour les autres cas. Tout est pourri dans le monde d’aujourd’hui, et la médecine ne fait pas exception.

 De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 03/01/2011, « La liberté »