Daily Archives: 8 janvier 2012

Sans contrainte ni limitations

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une partie importante du cours sur l’éducation intégrale se rapporte à l’économie raisonnable, ou à l’économie de la consommation rationnelle. Qu’en est-il de cela et quelle en est le fondement ?

Réponse: Nous avons déjà parlé du fait que dans une société intégrale  il n’y a pas de contrainte ni de limitations. Autrement dit, il existe certaines limites sociales, et en leur sein, vous sélectionnez ce que vous aimez et ce que vous voulez. Cela concerne la nourriture, la  maison, les vêtements, la sécurité, les services médicaux, l’éducation, et ainsi de suite. La seule exception est l’éducation, qui est nécessaire pour chacun.

À cet égard il y a une pression très claire sur tout le monde, je dirais même de la coercition, quoique ne venant  pas du côté de la société humaine, mais du côté de la nature. Nous prenons simplement ces paramètres et leur mise en œuvre pour notre existence confortable.

Quand il s’agit de l’ensemble des besoins mineurs, alors, conformément à notre développement collectif, nous aurons besoin d’organiser des débats entre nous sur ce que nous considérons comme nécessaire ou non. Par ailleurs, nous avons ici quelque chose à apprendre des kibboutzim: ils avaient une façon très intéressante de le faire. Une personne n’a-t-elle vraiment besoin de rien à soi, ou, inversement, a-t-elle besoin de sa  propre garde-robe personnelle?

Naturellement, chacun choisit une gamme spécifique de produits qui lui conviennent le mieux et les plus sains pour lui et qui correspondent à ses goûts. Personne ne va forcer personne à manger la même nourriture, bien qu’en principe, toutes ces choses: vêtements, objets, appartements, etc sont assez standardisées.

Si une personne est engagée dans le développement intérieur intensif, son intérêt pour tous les besoins nécessaires corporels et physiques, est sensiblement réduit, et elle ne cherche pas en cela une satisfacton supplémentaire, la satiété, et quelques saveurs particulières ou des nuances. Tout cela devient absolument inintéressant et sans importance pour elle comme pour un scientifique qui est profondément absorbé dans ses recherches et peut tout simplement se promener dans un costume en lambeaux parce que pour lui, cela n’a pas d’importance. Il attrape une bouchée à manger quelque part et c’est assez bon-la chose importante est que maintenant il puisse retourner au travail.

En d’autres termes, la société  devra constamment mener des reherches pour déterminer un niveau optimal de revenu, qui serait ni excessif ni trop peu pour quiconque. Dans une société intégrale chaque personne aura tout ce qui est nécessaire pour elle -même soit à partir d’entrepôts, ou peut-être grâce à une grosse livraison, à une distribution, et le système d’approvisionnement sera mis en place à cette fin. 

D’une «Discussion  sur l’éducation intégrale», 12/12/11

En finir avec la solitude !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la raison pour laquelle les femmes qui n’ont pas de famille et n’en auront peut-être jamais, prennent des cours sur la famille intégrale ?

Réponse: Je doute que dans la société intégrale nous n  puissions parvenir à un tel état où tout le monde aurait une famille. Au contraire, une personne aura le sentiment que la famille est l’instrument principal par lequel il ou elle influence le monde. C’est une chose.

Deuxièmement, nous devons comprendre et réaliser que la nature est conçue de telle manière que le nombre d’hommes et de femmes dans la population générale va dépendre de la façon dont nous nous comporterons les uns avec les autres. Grâce à nos relations, nous, pour ainsi dire, introduisons nos apports quantitatifs et qualitatifs dans la nature, et nous recevrons précisément le genre de descendance capable de créer des connexions correctes et l’union. Cela ne dépend que de notre harmonie.

Car aujourd’hui, nous n’existons pas dans un état d’harmonie avec notre propre moi, entre nous, et avec la nature, nous donnons naissance à des enfants qui peinent à trouver quelque chose d’adapté à eux-mêmes. Nous ne les imprégnons pas avec l’intégralité, et c’est pourquoi notre monde est en train de s’effondrer aujourd’hui.

Si nous abordons cette question au niveau mondial, nous allons complètement inculquer à nos enfants différents dossiers d’information, de nouveaux «gènes». Ils seront nés sous une telle forme que leur champ commun de la nature, celui qui nous mène tous vers un développement correct et un objectif particulier,  se rassembleront dans la ressemblance mutuelle. Chacun d’entre eux trouvera rapidement leur pair.

 D’une «Discussion  sur l’éducation intégrale», 12/12/11

Leçons sur un monde nouveau : avancer à petits pas

Dr. Michael LaitmanQuestion : Disons que la Grèce traverse une situation économique difficile : faillite et chômage élevé. En même temps, ses citoyens espèrent qu’un jour la crise prendra fin et qu’ils retourneront à leur vie antérieure.

Le but du cours proposé est de modifier cette approche, afin qu’une personne ne s’attende pas à ce que la crise prenne fin en un, deux, ou cinq ans. Elle devrait comprendre que ce processus est conforme à la loi de la nature et qu’elle fait partie de ce processus. En général, le monde entier est en mutation. Cela signifie-t-il que la personne doit changer après avoir suivi ce cours ?

Réponse : Ce cours permet de comprendre le nouveau monde et aide à y entrer. Le gouvernement devrait voir clairement que ce cours ouvre les yeux d’une personne. Elle devient intelligente et acquiert la capacité de comprendre. Elle ne sortira plus tout simplement dans les rues pour protester et casser les vitrines. Tout d’abord, nous parlons de calmer les tensions. Nous ferons de petits pas plutôt que d’initier une révolution spirituelle.

Des «Leçons sur un nouveau monde » 01/12/11

Le secret d’une famille intégrale

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment une famille intégrale est-elle différente de la famille traditionnelle, que nous avons l’habitude de voir ?

Réponse : Les aspirations des hommes et des femmes, qui constituent différentes charges, différentes natures, doivent viser à créer un pont entre eux, c’est le genre d’interconnexion qui pourrait devenir un élément constitutif de l’univers.

Comme le dit la Bible, ensemble, mari et femme, sont un tout unique ou «de la même race. » Ce sont deux personnes opposées l’une à l’autre et en même temps reliées ensembles. Soit ils sont connectés de manière naturelle, soit par une méthode spéciale, car ici la nature nous montre des données complètement opposées. Il est important de garder cela à l’esprit.

Mais ce n’est pas simplement le lien ou le ciment d’une famille, mais plutôt, la cimentation d’une famille en vue de réaliser l’harmonie générale. Par conséquent, cela apparaît de façon complètement différente, dans un sens différent. Ceci est très important ! Dans ce cas, le couple se sent responsable non seulement d’eux-mêmes, mais aussi de tous les autres, car ils font partie d’un ensemble plus grand, et en ne se « connectant » pas à ce grand tout, il déclenche une réaction négative de la nature, proportionnelle à la perturbation qu’il introduit.

Supposons que mon conjoint et moi introduisons une valeur de 10 grammes de perturbation dans le système général, parce que nous sommes simplement une infime partie de celui-ci, ces 10 grammes sont ensuite multipliés par le facteur de complexité de l’ensemble du système, se transformant ainsi en kilogrammes ou en tonnes. Et puis tout revient vers nous, nous presse et nous force à changer.

Même les erreurs que nous commettons aujourd’hui et dans l’avenir activent la conséquence correcte, que nous ressentons comme indésirable, forcée, et désagréable. Mais c’est précisément les conséquences de nos erreurs qui nous font progresser.

Du «Discours sur l’éducation intégrale», 12/12/11

Une solution simple aux problèmes économiques

Dr. Michael LaitmanL’économie est la science de nos relations égoïstes, qui aujourd’hui se transforme progressivement en un autre type d’économie – l’économie de relations altruistes.

Quand nous résolvons les problèmes économiques de notre famille, nous avons l’habitude de nous asseoir autour d’une table avec notre conjoint et nos enfants et de réfléchir ensemble comment utiliser au mieux notre budget limité. Nous prenons en considération les besoins de chaque membre de la famille : le plus jeune veut un jouet, les plus âgés veulent suivre des cours, les plus vieux ont besoin de médicaments, nous devons acheter de la nourriture, etc …. Nous structurons notre budget en fonction des besoins de chacun. Nous devons organiser le budget du monde de la même façon.

Généralement, nous apportons à nos familles tout ce que nous gagnons, nous ne mettons pas automatiquement de côté une partie du salaire exclusivement pour nous-mêmes, par exemple, nous ne mettons pas dès le début de côté 30% de notre salaire pour notre propre bien, comme les entreprises le font.

Disons, une usine fabrique des tasses et les vend au prix de 10,00 $ chacune ; le propriétaire conserve 5,00 $ pour lui-même, le reste couvre les salaires et autres dépenses de production -amortissement, assurances, etc.

Pourquoi le propriétaire gagne 5,00 $ par tasse sur le dos de tout le monde ? Il devrait recevoir le même salaire que tout le monde. Nous sommes dans un système unique où chacun devrait recevoir dans les mêmes proportions et devrait interagir avec les autres de manière équitable.

Si on s’en tenait à ce plan, chaque élément coûterait 50% de moins, parce que le prix de tous les composants descendrait également – machines, matériaux, transport, etc. Chaque personne recevrait un salaire décent pour maintenir un mode de vie décent ; on serait même loin d’un salaire dérisoire !

Un énorme excédent des biens et de ressources apparaîtra dans le monde. Chaque année, l’humanité jette un demi-milliard de tonne de bonne nourriture. C’est assez pour nourrir une autre Terre !

Il s’avère que nos mauvais rapports égoïstes déséquilibrent l’ensemble du globe. Si nous nous efforçons d’équilibre les relations entre nous, alors naturellement cela conduira à valoriser la paix et l’harmonie, et nous finirons avec un énorme excès de matériaux et de ressources naturelles. Nous cesserons de gaspiller les ressources de la terre et nous arrêterons de manger des légumes et fruits cultivés chimiquement, parce que tous les systèmes seront en équilibre.

Nous ne devons pas améliorer l’industrie. Il suffit que nous corrigions les relations entre nous afin de procurer au monde tout ce dont nous avons besoin : nourriture, vêtements, logement, etc, le tout à un niveau normal. Nous y parviendrons, en nous changeant nous-mêmes, en passant d’un niveau égoïste à un niveau altruiste.

Dans le passé, cela sonnait comme de la science-fiction : La Cité du Soleil, le communisme, une utopie, etc. Mais aujourd’hui nous n’avons pas d’autre option. La Nature nous oblige à agir en accord avec elle.

D’un «Discours sur le monde intégral » 20/10/11