Daily Archives: 5 janvier 2012

Combien d’heures avez vous passées à travailler pour votre âme?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que puis-je faire si je sens que je suis incapable de demander la correction ou d’inspirer mes amis?

Réponse: Chaque matin vous vous réveillez pour aller au travail, afin de maintenir votre vie. Vous ne vous questionnez pas pour savoir si vous y allez ou pas, parce que vous comprenez que sans travail, vous ne pouvez pas survivre.

Pourquoi vous posez-vous la question du travail spirituel ou pensez-vous que vous pouvez vous en tirer sans lui ?

L’état où vous pensez que vous pouvez vivre sans travailler pour la spiritualité et où vous vous sentez trop paresseux pour faire un effort, en pensant que vous avancerez de toute façon, vous est donné à dessein, car c’est là que réside votre libre arbitre.

Dans votre vie corporelle, vous ne pouvez pas être paresseux parce que personne ne va vous donner du pain gratuitement. Vous êtes obligés de gagner votre vie et de réaliser des  efforts. Ne pensez vous pas que le même principe s’applique à votre vie spirituelle?

Vous travailler huit heures par jour afin de maintenir votre corps physique, mais combien d’heures avez-vous passé à travailler pour votre âme afin de la remplir et de lui donner la nourriture spirituelle?

Si vous ne le  faites pas, alors vous allez rester au niveau de votre corps physique. Si vous ne savez pas quoi faire, il est dit: «Fais tout ce qui est en ton pouvoir ! »

De la 3 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/01/2012 , « Etude des Dix Sefirot »

La science de moi

Dr. Michael LaitmanQuestion : A quoi dois-je m’accrocher lors de la lecture du Livre du Zohar, au groupe, au Créateur, ou à Rabbi Shimon?

Réponse : Il n’y a pas de Rabbi Shimon, pas de Créateur, aucun groupe, aucune lumière -rien. Il y a une impression intérieure d’une personne qui est divisée en de tels termes.

Je ne sais pas ce qui existe en dehors de moi. Je sais juste qu’il y a quelque chose appelée «moi», et je ne sais pas ce que c’est. Et ce « moi» est impressionné par quelque chose. Je ne sais pas non plus ce qui l’impressionne.

Ainsi, je suis dans un certain état appelé « ma réalité ». J’ai besoin d’enquêter sur cette réalité maintenant : Qui je suis et qu’est-ce que je ressens? La science de la Kabbale parle de cela: comment révéler cet état.

Nous commençons  d’ici. C’est ce qu’on appelle «saisir le sens de la vie ». Nous ne parlons pas de notre vie sur terre de plusieurs décennies, mais de réaliser l’essence même de la réalité dans laquelle moi et ce que je ressens sont précisément cette présence dans ma première réalisation: « moi » et «sentir ».

La science entière de la Kabbale est destinée à une personne pour qu’elle révèle la véritable réalité  -ce qui vous arrive quand vous avez une idée de ce que c’est , ce que représente  ce monde imaginaire que vous voyez, et en général, toute la réalité, la vie et la mort , les bonnes et les mauvaises impressions.

Pourquoi ces impressions viennent-elles? Afin que vous commenciez à vous former : qui vous êtes, ce que vous sentez, comment, et ainsi de suite, jusqu’à ce que vous commenciez à découvrir le point de stabilité à partir duquel vous serez en mesure de regarder et de commencer à organiser la réalité toute entière. C’est ce qu’est  la science de la Kabbale.

 De la deuxième  partie du cours quotidien de Kabbale du 02/01/2012, Le Zohar

La lumière terminera la construction

Dr. Michael LaitmanSi nous voulons construire un endroit pour la révélation du Créateur, alors chacun de nous et nous tous ensemble devons réveiller l’amour entre nous. Cependant, nous devons veiller à ce que cela n’efface pas toutes les autres sensations. Chacun doit évaluer de manière critique son attitude afin que « l’amour couvre tous les péchés. »

Ce travail interne est appelée l’éveil de l’amour dans le cœur de ses amis. Il pourrait se manifester à l’extérieur d’une certaine façon, mais l’essentiel du travail se passe à l’intérieur d’une personne. Et ensuite, comme il est écrit: «De l’amour des créatures à l’amour du Créateur. »

Dans  ce monde-ci, nous nous faisons une fausse idée de l’amour et nous comprenons mal ce que c’est. L’amour, c’est quand je veux aider les autres à atteindre le meilleur état possible, le désir de leur donner tout ce qui est bon, ce qui est le signe de l’amour.

Quelque soit cet amour –  l’amour pour le Créateur, pour les créatures, ou des amis, sa plus grande aspiration est de révéler le Créateur, qui remplit tous les désirs et les espoirs. Ceci s’applique à tous les gens.

Et si nous sommes engagés dans la diffusion et que de tout cœur nous essayons d’offrir à chacun, sous une forme appropriée pour eux, l’occasion de découvrir la puissance du bien, qui régit le monde, c’est une expression de notre amour, même si nous ne sentons pas cet amour dans nos cœurs, et que nous agissons  juste pour essayer de connecter notre  intention à cette action en cherchant à révéler à tous la méthode de la révélation du Créateur, et en nous obligeant nous-mêmes à ajouter à cette attitude chaleureuse et sincère, la pensée sur les bénéfices pour homme. Ce n’est pas grave quel genre de personnes elles sont, les pires ou les meilleures, parce que la révélation du Créateur guérit tous les maux.

Cela signifie que j’aspire à les aimer, bien que je ne ressente pas d’amour envers eux.

Même de notre monde, nous savons comment l’amour se montre;  si les parents aiment leurs enfants, c’est évident par leur attitude, parce qu’ils veulent seulement du bien à leurs enfants, et leur succès rendent les parents heureux tout le temps. L’amour se manifeste dans le désir d’amener les êtres chers à la meilleure condition –  la révélation du Créateur. Et il essaie de le faire avec toute la chaleur, et le signe de la bonne action est la joie.

Il en est ainsi de notre travail intérieur qui éveille les cœurs des amis. Et si les gens sont loin du travail intérieur, alors ils  doivent accomplir des actions extérieures. Nous devons considérer la perception humaine ; c’est pourquoi il est nécessaire d’appliquer des efforts internes et externes en matière de relations aux amis afin d’éveiller l’amour-pour tenter d’élever leur humeur.

Et tout le temps nous avons besoin de nous soucier de ce lieu général où nous nous attendons à révéler le Créateur jusqu’à ce qu’il soit construit selon toutes les propriétés du premier degré spirituel. Lorsque nous étudions, parlons, faisons différentes choses, nous devons penser seulement à combien on ajoute à ce lieu de la révélation générale, de sorte qu’il devienne de plus en plus grand jusqu’à ce que vous remplissiez ses moindres détails et qu’il devienne approprié pour la révélation du Créateur.

Ainsi nous agissons de notre côté, et en même temps nous demandons à la Lumière supérieure qui retourne à la Source de venir compléter la construction. Nous devons nous sentir comme des partenaires dans la construction de cette «maison commune», qui nous implique d’un côté, et de  ​​l’autre côté, le Créateur. 

Des 1 er partis du cours quotidien de Kabbale du 03/01/2012, Écrits du Rabash

Est-ce encore une « voie spéciale »?

Dr. Michael LaitmanOpinion : (Sergueï Kurginyan, politologue, de iarex.ru) : «Le chemin du développement moderne, que l’Occident a pris pendant 500 ans, est terminé. Ce fut un grand chemin, mais aujourd’hui l’humanité l’a terminé. Nous avons besoin d’un chemin différent.
« Le seul pays au monde qui soit familier avec cela est la Russie. Nous avons une réelle expérience vivante. Après tout, l’Union soviétique était en développement. Mais l’expérience précieuse de l’URSS est bannie. Je sais que le monde a accumulé beaucoup de mépris envers la Russie pour la rejeter ensuite – en Inde, en Chine et au Vietnam.

« Mais en même temps, il reste un espoir que les Russes se réveilleront bientôt et inventeront à nouveau quelque chose de nouveau. Bien sûr, ils peuvent commettre des folies, et alors le monde volerait ces idées et les améliorerait. Et quand cet espoir moura, la Russie sera finalement condamnée.  »

Mon commentaire : Je suis personnellement en faveur de tirer une expérience de l’ancienne URSS et de construire une nouvelle société et humanité intégrales, mais certainement avec une mise en œuvre préliminaire d’une éducation intégrale et d’une d’enseignement pour tous. Plus précisément, le manque d’éducation et d’enseignement de la population et le remplacement de sa participation consciente par une éducation forcée, sous la terreur rouge, créèrent toutes les conditions préalables pour l’échec de la grande idée communiste.

Le capteur ultra-sensible de la lumière environnante

Dr. Michael LaitmanTout ne dépend que de l’intention. N’importe qui peut ouvrir un livre et étudier – du philosophe à la personne qui voit ce livre pour la première fois et n’y comprend rien. Mais chacun l’interprétera à sa manière, comme il le veut.

La différence entre nous et tous les autres : l’intelligent et le stupide, les scientifiques, les historiens, les philosophes, ou les aides de cuisine, est que, lorsque nous ouvrons le livre, nous voulons harmoniser à lui de telle façon que cela nous permettra de pénétrer en lui. Je veux que ce livre me parle, je veux révéler mon monde en lui.

Les lecteurs externes ne font pas cela, ils ne peuvent pas voir derrière les lettres imprimées, ils cherchent en elles la sagesse humaine. Et c’est pourquoi ils effectuent toutes sortes d’études sur ces textes : ils parlent de ce que le livre raconte sur les notions de notre monde, des événements historiques qu’ils contiennent, de son style – aussi loin que l’esprit puisse appréhender les sujets usuels.

La différence entre une lecture interne et externe est votre volonté d’entrer dans le texte et de vous révéler, de révéler votre vie en lui. Mais vous ne pouvez pas blâmer les gens d’approcher ces livres de l’extérieur (Le Livre du Zohar, les œuvres d’Ari, etc). Parce que le besoin intérieur de révéler le monde interne ne s’est pas encore développé en eux.

Le point dans le cœur n’est pas encore présent, le point de départ de la ligne de connexion et le début de la révélation spirituelle. Si vous n’avez pas ce désir, vous ne pouvez pas le révéler.

Quand vous avez le premier point, la Lumière environnante peut déjà s’y accrocher. Elle ne peut toujours pas y entrer, elle l’entoure seulement de tous les côtés, mais à cause de cela, nous ne pouvons déjà plus rester en état de repos. Nous sentons que nous existons dans un champ de forces de la Lumière, qui nous secoue et nous influence.

Si je n’ai pas ce point, je ne sens aucun champ, aucune Lumière ou fluctuation et j’ai l’impression que tout est bien. Mais dès que la lumière commence à irriter ce point, un problème apparaît et nous nous mettons en marche ….

Alors comment la Lumière peut-elle influencer une chose, si elle est dans un état de repos absolu ? Ceci est exact, mais le point est un gène d’information composé de deux parties : un Reshimo de Hitlabshout (informations sur la lumière du futur) et un Reshimo d’Aviout (informations sur le désir). Ils appartiennent à deux degrés différents et c’est pourquoi une différence se fait sentir entre eux ; la différence est le delta, qui commence à se révéler et nous influence ici et là. Cela m’enlève ma tranquillité d’esprit, mon calme et me demande de réaliser ce Reshimo.

Mais si une personne n’a pas encore ce delta, elle ouvre le livre et le lit comme un roman traitant d’histoire et de géographie. Voilà comment les gens perçoivent les livres kabbalistiques, et surtout la Torah.

Si une personne a un point dans le cœur, que la Lumière influence, elle doit se diriger de ce point vers la Lumière, afin qu’elle l’influence plus fortement. C’est toute l’essence du travail.

La Lumière est toujours au repos, et son influence ne dépend que de ma sensibilité. C’est pourquoi je dois chercher des façons d’augmenter ma sensibilité à la lumière, et rien d’autre. Les kabbalistes nous donnent une recommandation ici : augmenter nos efforts, en quantité et en qualité. Toute la sagesse de la Kabbale est de permettre à un individu de devenir un élément qui soit plus sensible à la Lumière environnante.

Ce travail se poursuit jusqu’à la réparation finale parce que la Lumière environnante est la Lumière du prochain degré, plus élevé, qui nous attire toujours plus près d’elle.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 03/01/12, « Etude des dix Sefirot »

Les particularités d’une réalité intégrale

Dr. Michael LaitmanQuestion : la psychologie du comportement parle d’un soi-disant « triangle de compréhension mutuelle ». Deux de ses angles représentent la communication et l’empathie, et le troisième représente une réalité partagée. Dans une éducation intégrale, la communication suit la forme d’un cercle. Du point de vue de la psychologie comportementale, on suppose que dans le développement d’une compréhension mutuelle, l’empathie augmente aussi. Maintenant, une question se pose : Cette intégralité spécifique est-elle une réalité partagée?

Réponse : Nous devons exister en son sein. Non à l’intérieur de nous, mais en dehors de nous-mêmes, au sein de cette réalité commune que nous créons, car c’est précisément ce qu’est la réalité objective. Tout ce qui existe à l’intérieur de moi est subjectif, c’est-à-dire de purs mensonges. Je me mens à moi-même sur la construction de ma propre personne. Ce monde est absolument irréel, inventé par moi-même.

Parfois, je parle à quelqu’un et me demande à quel point nous percevons différemment le monde. Je parle d’une chose, et il voit une image complètement différente et parle de quelque chose d’autre. Et il est absolument sincère, tout comme moi, parce que chacun de nous est issu de nos propres sensations.

Ainsi, il est nécessaire de s’élever plus haut, dans le désir commun, l’esprit commun, le cœur et le cerveau communs, et d’observer le monde depuis cette image collective de l’homme, qui représente la totalité d’entre nous. Ensuite, nous verrons le monde de manière totalement différente : de manière non individualisée, et non déformée par nos qualités intrinsèques, intérieures.

Si autant de gens que possible se rassemblaient dans le système commun de « l’homme » (l’image commune de l’homme), alors naturellement, nous verrions une image complètement différente du monde, de l’univers et de nous-mêmes. Et elle serait extrêmement différente de ce que nous voyons aujourd’hui. Après tout, l’image du monde dépend de notre perception subjective, et les psychologues le savent très bien.

Nous devons seulement montrer que si vous prenez vos désirs et qualités intérieurs et que vous les comparez à d’autres, c’est-à-dire, à l’image collective émergente de l’homme comme un tout unique, alors par cette image, vous commencerez à observer un monde vraiment différent.

Vous vous élevez au-dessus de vous-même et vous vous distancez de votre corps, de vos qualités personnelles, à tel point que le corps n’est plus important pour vous. Comme nous le voyons par expérience, il est très probable qu’il commencera à être perçu comme quelque chose d’étranger, comme un animal qui existe près de chez vous. Lorsque vous entrez dans cette image collective de l’homme, vous verrez votre corps exister à un niveau animal. Et l’image généralisée de l’homme appartient au niveau humain.

D’un «Discours sur l’éducation intégrale » 12/12/11