Daily Archives: 12 janvier 2012

La force du silence

Dr. Michael LaitmanQuestion: Ce week-end nous allons organiser un «  samedi silencieux» . Que doit être ce silence?

Réponse: Cette coutume de garder le silence est venu dans le monde des kabbalistes. C’est un exercice utilisé dans de diverses pratiques qui ne concernent pas notre chemin, et plus généralement, dans le domaine de la psychologie.

Quand une personne veut comprendre quelque chose de nouveau, se concentrer sur quelque chose de nouveau, elle a besoin de solitude. Elle  peut courir loin de tout le monde vers un endroit, qui serait la solitude physique. Ou bien elle  peut trouver la solitude à l’intérieur de soi, là où je trouve un certain espace intérieur pour m’y cacher des regards des autres, bien que physiquement je sois  entouré par de nombreuses personnes. Cela concerne tous les niveaux d’une personne.

Donc, nous voulons procéder à un exercice similaire, un «engagement  silencieux», où nous nous abstenons de parler. Il y a des périodes spéciales quand les gens étudient davantage la Torah, approfondissent  le matériel, observent différents  jeûnes. Ces méthodes tirent quelqu’un  hors de l’ordre habituel, de la routine, et l’aident à regarder le monde et lui-même un peu différemment. Ils lui permettent de se concentrer ou de faire le point à l’intérieur.

« Un samedi silencieux »  ne signifie pas que personne n’ouvre la bouche. Mais quand nous parlons, nous parlons seulement de l’étude et ce qu’elle contient. Et on ne parle que dans la mesure où cela est nécessaire. Si cela n’est pas nécessaire, alors nous pensons  aux mêmes questions au lieu de parler à leur sujet. Après tout, les mots mettent à nu l’âme d’une personne, révélant les secrets les plus intimes de son cœur. Et donc, on ne devrait pas parler si ce n’est pour des raisons de correction.

C’est ainsi que nous allons tenir ce samedi. Toutes les leçons et les repas auront lieu aux horaires habituels, et toute personne se limitera autant qu’elle peut, en essayant de ne pas parler, mais seulement de penser.

La concentration dans la pensée, le focus intérieur a un effet beaucoup plus grand dans le monde que les mots. Après tout, la pensée est une force beaucoup plus élevée que la parole. Il s’agit de la plus grande force dans une personne, et elle est donc plus efficace dans le système général de la réalité. C’est précisément le début de la chaîne, « pensée, parole, action».

Par conséquent, nous espérons qu’en coupant au minimum les conversations  nous nous élèverons à un plus haut degré du don sans réserve. 

 De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 11/01/2012, « La Liberté »

Le signe d’un esprit développé est de se soucier des autres

Dr. Michael LaitmanNotre évolution pour devenir «humain», pour ressembler au Créateur, a lieu parce que je change mon esprit et mes sentiments du corporel au spirituel, vers le haut. Je veux ressembler au Créateur, utiliser mon esprit et mon sentiment pour ressembler à la force supérieure. Ainsi je prends contact avec la force supérieure,  reçois une force extérieure, et commence à me développer.

Ce n’est pas la façon dont c’était aux niveaux minéral, végétal, et animal au sein d’une personne quand je travaillais seulement avec mon esprit et mon cœur et rien que cela. Mais dans la mesure où j’aspire pour mon cœur et mon esprit à ressembler au Supérieur, je reçois de Lui des forces et je peux exiger de Lui qu’il change mes sentiments et mon esprit.

Cela signifie que je n’acquière pas une expérience de vie au niveau de ce monde ; je ne change pas mon désir en utilisant mon esprit afin de gagner tôt ou tard, comme font les avisés dans ce monde. En fait, je change  totalement la façon dont je travaille.

Je laisse mes sens et mon esprit bestiaux au niveau de la nécessité basique, afin de me fournir les nécessités de base dans la vie et pas plus que cela, et je commence à développer un esprit et un sentiment spirituels à l’intérieur de moi. La spiritualité signifie : pour les autres.

Bien sûr, c’est  totalement différent de ce que j’avais avant et je dois repartir en m’élevant au dessus de mon ancienne nature. En démarrant à partir de cette décision, je vais demander à la force supérieure de me changer.

Avant, je ne me tournais pas vers Elle et ne sentais  rien. Mais afin de me permettre de me tourner vers la force supérieure, il y a des gens dans ce monde qui sont en contact avec  Elle. Ils ont traité et ont modifié leurs désirs, leurs pensées et leur esprit, et ont écrit sur ​​le processus qu’ils ont subi grâce à la Lumière Supérieure.

J’ai lu sur le processus par lequel l’influence de la Lumière les a transformés et je veux que la même chose m’arrive. Je tiens à être incorporé dans ce processus, dans cette action, et à adhérer à leur histoire. Ils me parlent de leurs sentiments, sur la façon dont cela fonctionne, et au sujet des changements qui ont eu lieu en eux. Je veux aussi faire l’expérience de ces actions. Dans la mesure où je souhaite subir ces changements, j’évoque la Lumière qui commence à m’influencer.

L’action de la Lumière se révèle dans la connexion aux autres. Jusqu’à maintenant, j’ai développé mon propre désir de recevoir et l’esprit qui m’a aidé à utiliser les autres, mais maintenant  je dois me développer au-dessus  de cela pour communiquer avec les autres. Seule ma connexion aux autres va révéler la Lumière. D’autre part, quand la Lumière est révélée, elle va me permettre de me connecter avec les autres.

Pendant la lecture du livre, j’ai seulement besoin d’acquérir un désir que je vais comprendre et sentir qu’il parle de connexion. Lorsque la Lumière est révélée, Elle  est révélée exactement de la même manière qu’il est décrit dans le livre et va remplir la connexion entre nous. Le livre nous parle  seulement à propos de cette connexion et rien que cela.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 06/01/2012, Le Zohar

La transition vers le don sans réserve comme un processus naturel

Dr. Michael LaitmanNotre diffusion devrait être simple: nous avons besoin d’amener l’humanité à une réalisation du fait que l’économie actuelle est due à l’effondrement des raisons qui sont hors de notre contrôle, en raison de circonstances objectives. Personne n’est à blâmer; ce stade est implanté dans la nature de la société humaine elle-même, et elle est destinée à nous unir et à nous amener à créer une nouvelle société intégrante pour vivre selon les lois de la garantie mutuelle.

Tout d’abord, nous commençons à étudier, et en attendant, le changement de notre processus de pensée et d’appréhension: A partir de processus étroits et rigides, ils deviennent complexes. Et puis nous commençons à comprendre comment construire des systèmes d’interaction entre les personnes, les partenaires commerciaux, les systèmes de gouvernement, et ainsi de suite.

Mais tout est d’abord  l’apprentissage: une formation intégrale. Comme le Baal HaSoulam écrit, jusqu’à trois générations peuvent être nécessaires avant que l’humanité commence à pratiquement construire une nouvelle société. C’est le  temps qui est nécessaire pour qu’une personne réalise des changements et commence à penser différemment.

Mais en attendant, nous devons vivre en produisant tout ce qui est nécessaire pour nos besoins de base et progresser peu à peu vers une vision intégrale du monde. La crise va faire disparaître toutes les surabondances et nous mettre au niveau de la production des biens d’une nécessité vitale. Cela est déjà clair: Le développement du chômage dans une économie mondiale complexe unique retire peu à peu les bénéfices à tout le monde, y compris à ceux d’en haut. Yachts, diamants, et d’énormes comptes en banque tout cela va disparaître. Que nous le voulions ou non, le monde viendra à une économie différente.

Et nous, à notre tour, nous devons préparer chaque personne pour le prochain changement d’événements, autant que nous le pouvons. Bien sûr, nous devons étudier toutes les façons de construire la nouvelle économie, mais généralement, elle se construira elle-même. Après tout, l’économie est une réplique de l’interconnexion entre les gens. Le système financier et économique est essentiellement une copie de notre égoïsme. Par conséquent, en nous changeant nous allons automatiquement commencer à changer nos relations dans tous les domaines, notamment économiques.

Nous n’avons pas besoin de fortes fluctuations. Nous n’avons pas besoin d’accélérer la vague. Nous n’avons pas besoin de révolutions ou de méthodes par la force. Tout se fera naturellement, c’est précisément ce que le Baal HaSoulam écrit dans «Les écrits de la dernière génération »: « Le concept du collectivisme doit rattraper son retard et mûrir dans l’esprit humain en moins de trois générations pleine de paix et d’entente mutuelle. Ainsi, le monde n’a pas encore connu les nombreuses rotations et les expériences avant qu’il n’atteigne le stade final. Et il n’y a pas plus simple chemin pour la maturation des idées que le chemin de la Kabbale ».

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 08/01/12 Kabbale, « La Liberté »