Daily Archives: 18 janvier 2012

Le tuyau d’oxygène pour sauver le monde

Dr. Michael LaitmanLes  récipients spirituels, les désirs, peuvent  être «directs» ou «ronds». Il y a aussi une division similaire dans notre monde. Le désir du groupe est «droit», parce que nous travaillons avec lui, l’apprécions et l’évaluons pour atteindre l’équivalence avec la Lumière Supérieure.

Tous les autres désirs dans le monde, qui sont représentés par les autres personnes, sont «ronds», parce qu’ils ne sont pas reliés à la «ligne», (la limitation par le Massakh, l’écran, et le travail qui est dirigé par la Lumière), et elles recherchent tout simplement la satisfaction.

Maintenant un vide grandissant va se révéler en elles. Si nous ne faisons pas de notre mieux pour  nous connecter à une ligne, et si d’autre part, nous nous joignons au monde comme à un cercle, alors les gens ressentiront combien ils reçoivent un remplissage du «tuyau » qui est formé par nous. Ensuite, ils seront attirés vers nous, adhérerons à nous comme des sangsues, car ils estimeront que c’est là la source de vie.

Mais afin d’éviter une situation dans laquelle nous aurions la satisfaction qu’ils n’auraient pas pu avoir, ce qui aboutirait à ce qu’ils soient remplis de haine, le système d’éducation intégrale doit leur être ouvert immédiatement afin d’expliquer à une personne comment atteindre la satisfaction.

La lumière ne peut pas passer de nous à d’autres comme ça. Nous devons construire un réseau de connexions adaptées, et un système d’éducation est nécessaire pour cela. Il n’y aura pas de contact entre nous d’aucune autre façon.

C’est comme si l’éducation intégrale était destinée à simplement connecter les gens les uns aux autres. À l’intérieur, cependant, il y a le raccordement au «tuyau » qui passe la Lumière dans le «cercle».

Dans notre groupe, nous sommes tous égaux, il n’y a pas de différences entre nous, et nous formons le même récipient dans lequel vient la Lumière Supérieure. Mais notre récipient est sous la forme d’un tuyau, nous travaillons avec le Massakh et la Lumière qui ramène vers le bien. Nous essayons de nous adapter à la Lumière, pour ressembler à la Lumière, et le désir, et l’intention de donner sans réserve est une sorte de canal pour la Lumière, une sorte de tuyau, que nous devenons quand nous nous connectons aux amis.

Le monde extérieur est un «cercle». Afin de créer une connexion entre nous à travers laquelle le monde extérieur commencera à recevoir de nous la satisfaction intérieure , il doit y avoir un certain degré d’équivalence et nous avons besoin d’un adaptateur, d’un connecteur entre nous et eux, de sorte que nous puissions nous relier.

Cela n’est possible que par l’éducation que nous allons offrir au monde afin que les gens sachent comment connecter le « cercle » et la « ligne droite » dans ce monde. Ensuite, à travers ce tuyau, la méthode de la réalisation va commencer à s’infiltrer, et le monde va commencer à s’organiser pour recevoir cette satisfaction.

 De la 1ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/2012, Shamati # 36

Travailler en cercles

Dr. Michael LaitmanPour moi le groupe fait partie du monde extérieur, mais je ne peux pas travailler avec tout le monde à la fois pour obtenir une réponse de tout le monde et me mesurer par rapport au monde. Le monde ne peut pas me soutenir  le long de mon chemin, car il n’a pas le même objectif que moi. Il a toutes sortes d’objectifs différents et ne sait pas vers où il est dirigé.

Donc, je trouve un groupe, une partie de ce monde extérieur avec qui je peux me connecter et travailler pour clarifier les choses. En effet, d’une part il est étranger, une partie est extérieure à moi, mais il est proche de moi en fonction de son objectif, de sa perception, et des études. Donc, il est intéressant pour moi de me connecter au groupe afin d’en obtenir le pouvoir et le soutien. Je vois qu’avec eux, il me sera plus facile d’avancer.

Finalement je commence à comprendre que ce n’est pas un groupe de gens, mais que ce sont les parties mêmes de mon âme dont j’ai besoin de recueillir et d’ajouter à moi-même. Ou peut-être au contraire: j’ai besoin de me quitter et de me trouver en leur sein plutôt que dans mon présent « moi ».

Puis, ensemble avec le groupe, nous voulons étendre nos relations avec le monde entier dans un cercle plus large. Ce cercle ne partage pas le même but, il a des aspirations différentes. Ceci est ma partie la plus externe.

Les parties de mon âme s’appellent «racine», «âme», «corps», «vêtements» et «palais». « Racine, âme et corps » sont la partie interne, que je ressens comme étant moi-même, le «vêtement » est une partie externe, mais  est il est collé à une personne, et le « palais » est la partie la plus externe.

Et  c’est pourquoi je joue avec le groupe comme étant la partie extérieure qui est la plus proche de moi, qui est prête à rejoindre le même but. Je ne vois pas cela comme un groupe de personnes, mais plutôt comme mes désirs qui ne sont revêtus dans ces masques qui me font face. Mais je comprends que je dois me connecter à eux parce que c’est là que j’atteins le but. Si je quitte mon ego et m’inclus en eux, c’est là que je vais trouver l’attribut du don sans réserve.

Mais nous ne pouvons pas seulement travailler entre nous sur notre connexion. Nous avons besoin de travailler ensemble sur quelque chose d’extérieur. Cette chose extérieure, c’est le monde. Mais là aussi, mes désirs semblent s’opposer à moi ; ce sont mes 7000000000 différents désirs qui me montrent qu’ils ne m’appartiennent pas. Mon ego me sépare d’eux et me rend aveugle, me déconcerte, et m’oblige à les percevoir comme étrangers et opposés à moi.

Je dois travailler avec le monde, mais c’est beaucoup plus difficile que de travailler avec le groupe. Après tout, j’ai au moins quelque chose en commun avec le groupe: un objectif, des études et des processus communs. Dans le groupe, c’est comme si j’étais à l’école maternelle, dans des conditions confortables qui ne cessent de m’aider à sortir de moi-même.

Mais le monde extérieur n’a aucune des conditions qui m’aident: là, tout le monde est contre moi. La seule chose qui nous relie ensemble est un problème collectif, mais il nous semble que nous nous dirigeons vers des objectifs différents. Le monde en fuyant la douleur n’a finalement pas d’autre choix, il va atteindre le même objectif que je considère comme bon et souhaitable. Donc, je devrais me rapporter à tous les cercles autour de moi- le groupe et le reste du monde, comme à moi-même. Ils me sont seulement présentés par le Créateur dans la présente forme opposée de sorte qu’à chaque fois  je vais apprendre à travailler avec un cercle plus externe. Je perçois le cercle intérieur, et avec lui, je commence à travailler sur des cercles plus externes.

Nous ne  pouvons pas nous inquiéter seulement l’un de l’autre. Comme un jeune couple: Combien de temps pouvez-vous  vous regarder l’un l’autre avant d’arriver à vous connaître mutuellement et de vous habituer à l’autre? Puis ils ont besoin d’avoir un enfant, afin que tous les deux prennent  soin de lui!

 De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/2012, Shamati # 36

Se regarder dans le miroir

Dr. Michael LaitmanDans  l’« Introduction  au Livre du Zohar » le Baal HaSoulam  explique que la partie de notre cerveau responsable de notre perception de la réalité est construite comme un appareil photographique à travers lequel je vois le monde divisé. Je me sens comme une sorte de corps et vois tout ce qui existe en dehors de moi. Donc toute la réalité est divisée en deux parties.

Ceci, bien sûr, est un mensonge et il n’y a pas de telle division. Mais le fait est qu’il y a un Créateur et un être créé, et l’être créé devrait atteindre le Créateur comme résultat de son développement. Atteindre le Créateur n’est possible qu’en l’observant de l’extérieur, et ainsi l’être créé doit ressentir qu’il existe séparément du Créateur, debout en face de Lui.

Ensuite, en comparant les deux opposés, l’être créé contrôle et comprend les attributs inverses, réalise qu’il est face au Créateur, réalise qu’il est mauvais et qu’il a besoin de correction pour devenir semblable au Créateur et atteindre l’adhésion avec lui. Ainsi, il augmente le niveau de «l’humain» en lui.

Afin de permettre à une personne d’évaluer tous ces attributs, de comprendre, d’apprendre à se connaître, à clarifier et à se corriger, sa perception de la réalité est divisée en deux de sorte qu’il semble à une personne qu’elle et le monde extérieur existent séparément.

Ceci, bien sûr, n’est même pas proche de la vérité. L’hypothèse selon laquelle une personne existerait et le Créateur serait en dehors de Lui, en dehors du monde de Ein Sof, n’est pas vraie. Mais un tel sentiment est nécessaire afin que nous ajoutions notre effort pour la construction de notre récipient et atteignions la compréhension et la révélation. Puis ce sera un «humain» qui aura construit tout cela par son libre choix.

C’est comme donner à un enfant des jeux difficiles et des puzzles afin qu’il travaille et grâce à cette croissance, qu’il comprenne, voie, essaye, fasse des efforts, et se construise. La même chose nous arrive avec la double perception qui nous fait nous ressentir nous-mêmes et en dehors de nous, le monde entier.

Tout notre travail est de faire des efforts pour relier les deux parties en une seule image entière appelée « il n’y a rien hormis Lui» et «Israël, la Torah et le Créateur sont Un ». Cela signifie me ressentir moi-même et le monde extérieur comme un seul, et comprendre que je dois d’abord me soucier du monde extérieur et ensuite seulement de moi. Après tout, je n’aurai à fournir uniquement que ce qui est nécessaire pour l’existence de mon corps  animal, et je dois essayer  de voir tout le reste, tout le monde extérieur, cmme le plus précieux, comme mon âme.

Alors je vais révéler que le monde extérieur est aussi moi. C’est parce que je l’ai traité comme quelque chose en face de moi que je l’ai détesté, rejeté et essayé de rester loin de lui, ce qui m’a permis d’apprendre sur moi-même, sur ma nature, et sur le «mauvais penchant ». J’ai eu une chance de combattre tous ses beaux attributs, les attributs imperceptibles, grossiers et cruels et par là d’atteindre le Créateur.

Après tout, dans chaque incidence de la haine envers le monde extérieur, il y a un besoin de l’aide du Créateur en quelque sorte. Donc, mon rejet du monde extérieur et ma décision de me connecter à lui, le pouvoir que je reçois du  Créateur pour cela, et l’unité que j’atteins, tout m’amène à l’adhésion au Créateur.

Ainsi, il s’avère qu’il y a des actions de connexion avec le monde extérieur et il y a l’acceptation de ce monde, le sentiment d’unité ou du Créateur. Par la création de cette division de  moi et du monde extérieur et la « zone neutre » (« Klipat Noga ») entre nous, j’obtiens de l’aide du Créateur, un état ​​qui est déjà partiellement préparé pour atteindre la connexion avec Lui à cause de cette fausse perception. 

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/2012, Shamati # 36

Leçons sur un nouveau monde: A qui voulez-vous vous donner?

Dr. Michael LaitmanTout notre processus d’évolution se fait à travers l’environnement. S’il n’y avait pas d’environnement, je ne me développerais, malgré les Reshimot (réminiscences) en moi. Nous voyons que si des enfants sont abandonnés dans une forêt et retrouvés seulement quelques temps plus tard, ils se développent comme les animaux qui ont pris soin d’eux dans la forêt. Ils se développent selon les caractéristiques de ces animaux, ils souffrent des mêmes maladies, ils pensent et veulent les mêmes choses, et même ont la même durée de vie que ces animaux.

Cela signifie que leur corps s’est habitué à vivre avec des animaux à un tel point, qu’ils ont été modelés par ces animaux, de sorte que si un enfant est retrouvé à l’âge de 6 ou 9 (et il y a eu plusieurs cas), en dépit du traitement et des bonnes conditions reçus par la suite, ils vécurent le même nombre d’années que les animaux avec lesquels ils avaient vécu. Ils vécurent 12 à 20 ans au plus.

En d’autres termes, notre corps dépend grandement de la société dans laquelle nous nous développons, et dans ce sens, une personne est très flexible. Si nous prenons un chien ou un chat par exemple, qui a vécu avec l’homme depuis des siècles, ils ne s’habituent qu’un peu aux gens. Bien sûr, ils ne peuvent pas vivre dans la forêt comme des chiens et des chats sauvages, car ils ont un caractère différent. Ils transmettent également à leur progéniture un comportement différent face à l’homme et à l’environnement. Pourtant, ils ne sont pas flexibles. L’homme, au contraire, lorsqu’il est incorporé dans un certain environnement, est impressionné très fortement par celui-ci, même fatalement. Comparé à un animal qui s’habitue à vivre avec des gens, l’homme est bien plus fortement impressionné et s’habitue à la vie des animaux.

Cela signifie que nous dépendons tous de notre environnement. Par conséquent, dans l’éducation, nous devons aussi prêter d’abord attention à l’environnement, comme un facteur déterminant le développement d’une personne. Tout l’avenir d’une personne en dépend. Si nous changeons d’environnement, nous changerons notre personnalité, notre désir, notre point de vue, et notre paradigme de vie. Il est donc très important d’être prudent, de penser, de vérifier et d’examiner l’endroit dans lequel nous entrons, les amis et les milieux où nous passons notre temps, et à qui nous nous donnons.

Nous devons apprendre à une personne à savoir et à connaître, ce qui l’entoure, et devons lui expliquer comment elle est dépendante de l’environnement et comment celui-ci peut diriger sa vie.

Extrait des «Leçons d’un monde nouveau » N°3 29/12/11

Est-ce que je m’examine ?

Dr. Michael LaitmanLe but : Nous n’avons aucune idée de ce qu’il est et aucun désir pour lui. Nous voulons quelque chose de totalement différent, et qui n’est même pas le contraire parce que nous n’avons rien à quoi le comparer. Les livres kabbalistiques parler d’une seule chose, mais nous pensons d’une manière totalement différente et nous ne la comprenons pas du tout.

Une certaine envie apparaît simplement en nous : Nous ne sommes pas heureux avec la vie et nous essayons de trouver satisfaction. En même temps, nous sommes confus et nous nous trompons en pensant que nous sommes attirés par certains buts magnifiques et sublimes. Cela ne fait qu’augmenter notre fierté et rien de plus.

En fait, la seule chose que nous voulons est de satisfaire notre ego. Là aussi, nous ne savons pas exactement ce que c’est : Nous ne voyons pas ses limites, nous ne pouvons pas mesurer notre désir, et nous ne voyons pas dans quelle mesure l’égoïsme nous contrôle et combien nous y sommes accrochés. Toute notre vie passe dans une épaisse cécité et dans l’ignorance.

La question est donc : Si nous attrapions le bout d’un fil et que nous avions une chance, comment faire pour en tirer le meilleur ? Bien sûr, nous nous éloignons de différentes méthodes fallacieuses, dans lesquelles nous déterminons qu’il n’y a pas de véritable satisfaction. Elles sont destinées aux personnes qui ne peuvent pas faire un examen approfondi et qui sont heureux avec une «vérité» qui les satisfait.

Mais il se pourrait aussi que nous soyons pris dans l’illusion d’une certaine méthode, et que si on la regardait d’en haut, nous verrions qu’elle est également fausse. Tout comme de nombreuses méthodes mystiques qui semblent vraies pour leurs disciples.

Qui peut vérifier cela ? Sur quoi pouvons-nous compter à cet égard ? Puis-je, à mon niveau actuel de développement, examiner ce qui se passe en dehors mon niveau ?

Après tout, chacun juge selon son «ego» actuel, et en tire bien sûr des conclusions positives : «Tout va bien, je suis dans le bon environnement et la bonne méthode. » Chacun examine la situation en fonction de son niveau et de sa hauteur, selon la profondeur de sa critique et de son ego, et ainsi se justifie.

Alors j’ai peut-être aussi été «dupé» de cette façon ? Peut-être suis-je également satisfait de ce que j’ai, en nageant avec le courant, tout comme hier ?

Comment puis-je encore évaluer la situation sans qu’elle ne devienne une routine ? Comment puis-je m’élever vers une approche plus qualitative ? Arrêtons-nous ici pour l’instant, avec la question que nous devons nous poser sur le chemin spirituel.

De la 3ème partie du cours quotidien Kabbale 16/01/12, «L’étude des dix Sefirot »

Nous ne Le comprenons pas

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot» : En effet, vous devriez savoir que la raison de notre grande distance du Créateur … est unique, elle est devenue la source de tous les tourments et de toutes les souffrances que nous subissons, et est la raison de tous les péchés et erreurs que nous commettons …. De toute évidence, en supprimant cette raison, nous serons instantanément débarrasser de  tout regret et douleur …. Et je vous dis que, cette raison préliminaire est nulle autre que le «manque de compréhension en Sa Providence sur Ses créations », que nous ne le comprenons pas correctement. 

Donc, notre seul problème est que nous ne comprenons pas la direction, sa Providence. Alors essayons de comprendre !

Mais non, nous ne voulons pas cela. Par conséquent, la chose la plus importante pour nous est de découvrir sa Providence, de découvrir la façon dont Il nous traite, la connexion avec Lui. Après tout, cette connexion a une forme, une formule et un format qui nous permet de Le localiser.

Il s’agit de la ligne entre nous et la lumière de Ein Sof. La « Lumière de Ein Sof» est l’attitude du Créateur envers nous, qui est au-dessus de tous les cercles. Dans d’autres mondes, c’est la ligne qui passe à travers tous les cercles jusqu’au point central.

Nous ne pouvons pas atteindre le Créateur par nous-mêmes, mais à travers cette ligne, nous pouvons construire, nous découvrons Son attitude envers nous, et ainsi nous nous élevons sur l’échelle spirituelle. Finalement, lorsque nous passons par tous les niveaux et que nous atteignons Gmar Tikoun (la fin de la correction), nous remplissons tout notre désir avec la Lumière dans tous les cercles. Ce sera le signe que, après avoir corrigé nos désirs, nous sentons le Créateur et le comprenons. Après tout, nous ne révélons que Lui.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/01/12, «L’étude des dix Sefirot«