Daily Archives: 30 janvier 2012

L’ONU met en garde d’une autre crise économique mondiale

Dr. Michael LaitmanRapport (Situation économique mondiale et perspectives, briefing mensuel ,  Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DAES) ): « L’économie mondiale est au bord d’une autre récession majeure. La croissance de la production a déjà considérablement ralenti de 2,8 pour cent en 2011. Sur des hypothèses de base relativement optimistes, les Nations Unies prévoient une croissance du produit mondial brut (PMB) de 2,6 % pour 2012 et 3,2 % pour 2013. Si la crise de la dette souveraine européenne devait échapper à tout contrôle et si les faiblesses de l’économie américaine interagissaient pour créer une spirale descendante, l’économie mondiale pourrait plonger dans une récession à double creux. Alternativement, la coordination des politiques qui stimule la demande globale et plus directement le traitement du chômage pourraient améliorer les perspectives de croissance économique. »

Mon commentaire: Qui a dit que le taux de croissance économique est une indication d’une crise? De combien plus doit-il grandir? La croissance doit être qualitative et non quantitative! Il est nécessaire d’arrêter de produire, vendre, acheter et jeter sans réfléchir, juste pour encore produire, vendre, acheter, et jeter. Il est nécessaire de réguler l’économie de la planète pour produire tout ce qui est nécessaire pour satisfaire chacun, et pas plus que cela.

Nous devrions cesser de considérer une augmentation de la cadence de production comme la croissance, mais plutôt la croissance est notre capacité à satisfaire les besoins de chacun pour la nourriture, la médecine,  la chaleur, la sécurité et le logement. Nous devons libérer les gens du travail inutile et nuisible et les obliger à consacrer le temps libre à l’apprentissage de l’intégration, les nouvelles règles de la communauté mondiale-la garantie mutuelle. Sinon, nous devrons faire face non pas à une seconde crise, mais à une crise sans fin jusqu’à ce que nous nous réveillions.

La dépression est le meilleur conseiller

Dr. Michael LaitmanAvis (Tiré de «snob.ru »): «Les patients souffrant de dépression ont tendance à s’évaluer eux-mêmes, ainsi que le tour possible des événements de manière plus réaliste, tandis que les personnes saines ont tendance à surestimer.

« Le côté négatif de la dépression comprend la tristesse, l’apathie et la perte de l’appétit, mais ceux qui souffrent de dépression sont notamment meilleurs en prise de décisions que les personnes saines car elles sont plus sujettes à l’analyse et à être plus prudentes.

«Les troubles cognitifs sont mieux résolus par des personnes ayant un niveau dépressif moyen. La dépression humanise une personne et la rend plus morale. Dans un état maniaque, une personne peut être violente et cruelle, mais dans un état de dépression  on devient sensible et compatissant.

« Bien que tout cela  soit  rassurant, cela ne justifie pas la dépression. »

Mon commentaire: La Kabbale développe la capacité à être dans deux états opposés simultanément. Par exemple, une personne peut ressentir la joie et la tristesse en même temps car à côté de son égoïsme, la Kabbale développe également ses qualités de don sans réserve et de compassion. Cela élargit constamment la perception d’une personne et la conscience du monde en lui permettant d’en être comblée, sans jamais se vider. Ceci est impossible à réaliser par nos propres qualités égoïstes.

Ne créez pas d’idole

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »(37): Donc, jusqu’à ce jour il y a eu en effet un mur fortifié autour de cette sagesse. Beaucoup ont essayé de commencer à étudier, mais n’ont pas pu continuer par manque de compréhension et à cause des appellations corporelles. C’est pourquoi j’ai travaillé avec l’interprétation, Panim Meirot et Panim Masbirot, pour interpréter le grand livre du Ari, L’Arbre de Vie, pour rendre les formes corporelles abstraites et les établir comme des  lois spirituelles, au-dessus du temps et du lieu. Ainsi, tout débutant peut comprendre les questions, leurs raisons, et les explications avec un esprit clair et une grande simplicité …

Cela devient un véritable problème si les gens perçoivent l’enseignement de la Kabbale dans son sens externe et donnent un sens matériel aux forces spirituelles. Il y a un commandement qui interdit la création d’idoles et d’images. C’est exactement ce qui a déclenché chez Abraham le départ du domaine matériel et l’élévation vers le monde spirituel.

Il y a toujours un danger de revenir à l’adoration des idoles s’il nous arrive d’attibuer toute essence spirituelle à des sujets matériels ou à des actions. Beaucoup de gens pensent que certains objets possèdent un pouvoir spirituel: les bracelets rouges, l’eau bénite, les icônes, etc.À de nombreuses occasions, les gens avaient l’habitude d’apporter de tels objets à mon professeur le Rabash, et je les donnais toujours à ceux qui voulaient les avoir car il ne les a jamais gardés pour lui.

Les gens sont enclins à attribuer des propriétés spirituelles aux lettres, images, objets, animaux, et d’autres personnes. Il y a de nombreux objets de culte. Une aura spirituelle est ainsi attribuée aux différentes actions. En fait, il n’y a pas aucune force spirituelle que ce soit dans la matérialité. Elle ne se cache que dans l’intention d’une personne quand elle interagit avec la Lumière qui ramène vers le bien.

De la  4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 15/01/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Se rassembler sous les ailes de la Shekhina

Dr. Michael LaitmanSi nous parlons du récipient spirituel, c’est-à-dire de l’unité ou d’une étreinte, comme sous un manteau ou sous un parapluie, alors ce n’est possible qu’à la condition que nous ayons le Créateur comme un partenaire qui rassemble notre étreinte ensemble, et nous unit comme une mère qui unit tous ses enfants sous les «ailes de la Shekhina ».  Sinon, nous ne pourrons rien faire.

Sans cela, tout ne va pas plus loin qu’un court instant, pendant lequel nous ressentons une volonté de nous unir, de crier et de hurler. Mais en réalité, la connexion n’est possible que lorsque nous le faisons ensemble avec la force supérieure.

Nous sommes tous sortis de Bina, nous nous sommes brisés dans ses degrés, et avons perdu la force de Bina. C’est pourquoi nous nous sommes séparés. Et maintenant nous avons à récupérer cette force du don sans réserve, Bina. Le monde entier de la correction (Atsilout) et les mondes de BYA sont sous le contrôle du Partsouf SAG, la mère supérieure. Et si nous allons sous Ses ailes, nous serons en mesure de nous unir. Nous avons seulement à lui demander de prendre soin de nous, comme des oisillons exigeants.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/01/2012, Écrits du Rabash

Dans le désert, il n’y a personne vers qui crier – Que le Ciel

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand notre état est-il appelé sacrifice de soi ?
Réponse : Pour l’instant, nous devons simplement essayer de faire tout ce qui est en notre pouvoir en fonction de la compréhension que nous avons du sacrifice de soi. Essayez de trouver votre point de brisure, qui est l’opposé du point qui fut créé lors de la brisure de haut en bas, et essayez de corriger l’endroit de la brisure, lors de la montée de bas en haut. C’est ce que nous appelons clarifier ce que vous pouvez abandonner, pour vous accrocher au désir de donner.

Supposons que je suis prêt à donner à quelqu’un, à lui venir en aide, à penser à lui, seulement sous certaines conditions, mais pas au-delà. Suis-je capable de faire quoique ce soit au-delà de ces conditions ? Un seul pas ou un demi-pas ? Que ressentirais-je alors?

Ce sont des concepts très élevés, qui ne peuvent pas être transmis par des mots. Les gens pensent que c’est simple : On dit souvent qu’une personne se sacrifie pour son travail, pour sa famille, etc…, mais le véritable sacrifice de soi n’est absolument pas dans les mains de l’être créé. Nous ne pouvons pas le faire, tant que nous travaillons au sein de notre nature égoïste. Il me faut l’influence de la Lumière, qui m’élève au-dessus mon désir égoïste, et alors seulement, je pourrai travailler dans le sacrifice de soi.

Sacrifier mon âme signifie que je me donne à un niveau supérieur. Mais si, pour l’instant, je me trouve enfermé mon égoïsme, comment pourrai-je atteindre le niveau du don sans réserve ? Et si je me trouve déjà à un certain niveau de désir de donner, comment puis-je atteindre un niveau plus élevé encore ? Je dois remettre mon âme au niveau plus élevé, pour entrer dans le niveau supérieur, comme un fœtus.

Afin de devenir un fœtus dans le niveau supérieur, je dois annuler mes sentiments, mon esprit, mes clarifications, et toute ma saine logique et mon bon sens. Mais je sens que je suis un adulte, que je suis plus intelligent, et non plus un imbécile insensé. Alors, comment puis-je me donner au niveau supérieur?

Et qu’est-ce que « me donner » signifie ; suffit-il de ne rien faire et d’attendre qu’Il fasse quelque chose de moi ? Non, cela ne fonctionne pas de cette façon. Me donner l’état supérieur signifie que je fasse par moi-même tout ce que je ressens comme étant Son désir, au dessus de ma raison. Si vous ne pouvez pas faire cela, vous criez!

Dans l’article : « La question de l’Association de l’attribut de Miséricorde et du Jugement», il est dit que c’est dans l’état le plus sombre qu’une personne tente d’atteindre l’autosacrifice. Cette opportunité lui est donnée dans les ténèbres.

Il est très difficile d’y parvenir seul. Si une personne fait de grands efforts, pendant longtemps par elle-même et voit que cela ne la mène nulle part, elle peut arriver à la conclusion qu’elle a besoin du soutien du groupe. Je ne pourrais pas y parvenir seul, et les autres non plus, s’ils agissent seuls. Alors aidons-nous les uns les autres, comme il est dit : «Ils doivent s’aider les uns les autres» et ainsi nous aurons une raison d’aller dans le désert 

Le désert est l’endroit où nous désespérons de notre propre pouvoir et où nous crions. Par conséquent, nous devons  préparer des récipients pour cela.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/01/12, Shamati # 219

Le sacrifice de soi au-dessus de l’amour et de la haine

Dr. Michael LaitmanNotre seul travail est de gravir les niveaux, où chaque niveau est totalement coupé du précédent. Une telle échelle fut créée lors de la descente de haut en bas, quand Malkhout de la partie supérieure devint Kéter de la partie inférieure. Et voilà comment se fait la transition d’un état à un autre, même si cela n’est pas encore une ascension vers les degrés spirituels.

Il s’agit d’une véritable transformation, et le changement que traverse notre matière est tellement complet et profond, que nous cessons de nous comprendre nous-mêmes lors de la transition d’un état à un autre. C’est parce que tous ces états sont faits d’une variation de la quantité de lumière éveillant notre désir de recevoir, et parce que les deux, la lumière et le désir, donnent naissance à un nouveau niveau, un nouvel état.
Lorsque nous sommes au nouveau niveau et que nous n’avons gardé de l’état précédent que les Reshimot (gènes informationnels) ayant provoqué ce nouvel état,  le précédant état nous est également dissimulé. Cela signifie qu’il ne reste rien de l’état précédent dans le nouvel état spirituel.

Nous pensons que cela arrive de cette façon, même avant d’entrer dans le monde spirituel ; nous devons nous accorder avec tous les états que nous traversons, et apprendre d’eux ce qu’est vraiment la transition spirituelle, alors que nous passons d’un monde à l’autre. Chaque niveau est en fait un monde en soi.

Le problème est chaque niveau contient deux éléments : le désir de recevoir et le désir de donner, deux opposés se contredisant l’un l’autre – la ligne droite et la gauche, chacune avec sa propre coquille. Nous devons devenir la ligne médiane, qui relie en elle les deux, qui les contrôle et se trouve au-dessus d’elles.

La descente de haut en bas se fait de la manière suivante : Hokhma (à droite), Bina (à gauche), puis Da’at (savoir) (en-dessous, au milieu). Et ainsi un triangle est formé avec sa pointe regardant vers le bas. Pendant la remontée de bas en haut il y a Hokhma (à droite) et Bina (à gauche), puis Kéter (en-dessus, au milieu), parce que nous ne voulons que nous élever. A chaque fois, le milieu est le résultat de Hokhma et Bina, de Hassadim et Gevourot, de la peur et de l’amour, et est toujours au-dessus d’eux.

Et donc on retrouve toujours le problème de savoir comment combiner ces deux éléments, qui se contredisent mutuellement, jusqu’à ce que le troisième arrive et décide. Le troisième élément vient d’En haut, sous la forme de la révélation du Créateur, après qu’une personne prenne conscience qu’elle ne peut absolument pas concilier les deux.

Par conséquent, le sacrifice de soi est nécessaire à la fois dans la peur et dans l’amour. Il est plus difficile à atteindre la crainte que dans l’amour, parce que l’amour absorbe aussi l’âme et les deux agissent de la même manière. Si j’aime quelqu’un, je suis totalement dévoué à lui et désire me connecter à lui. Cela nous paraît ainsi dans ce monde, parce que nous aimons ce que notre désir de recevoir aime.

Mais dans le monde spirituel j’aime ce que mon égoïsme déteste, comme il est dit : « . L’amour couvre tous les péchés » Cela signifie que le sacrifice de soi est aussi difficile en amour, mais dans la haine, il est totalement impossible.

Pour pouvoir haïr et donner, mon âme doit utiliser mes récipients de réception en vue de donner. Alors, comment puis-je réunir les ennemis que je hais le plus et qui me haïssent aussi, et ainsi leur donner le bien que je ne suis capable de faire qu’aux êtres que j’aime le plus et qui me sont les plus proches ?

Je ne peux y parvenir que s’il y a un objectif supplémentaire justifiant tout le reste. Mais si le but est l’action elle-même, c’est tout simplement impossible. Cela signifie que l’on attend de nous une ascension très difficile, au-dessus de nos calcules personnels.

On s’en approche progressivement, peut-être pas par la Lumière, qui est le chemin le plus court et le plus beau, mais par un chemin beaucoup plus long, qui comprend des souffrances et qui est appelé « Derech Eretz, » (le chemin de la terre). Finalement, cependant, nous atteindrons l’objectif, parce que la Lumière supérieure fonctionne sur toutes les actions que nous effectuons et décide entre les deux côtés opposés.

Par conséquent, bien que je doive donner mon âme à la fois dans la peur et dans l’amour, cela se fait en alternance, jusqu’à ce que nous nous élevions et que nous soyons capables de connecter le tout. Ainsi, vous pouvez être dans un état d’autosacrifice dans la peur, tout comme dans l’amour.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/01/12, Shamati # 219

Nous devons sauver le monde

Dr. Michael LaitmanOpinion (Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international): «Le monde doit agir maintenant pour éviter un nouvel 1930» et une «spirale descendante» vers la catastrophe économique, a prévenu le Fonds monétaire international, la nuit dernière
 

« Mme Lagarde a déclaré : « Nous pourrions facilement glisser vers les années 1930, où la confiance et la coopération se décomposent et où les pays se tournent vers l’intérieur, un moment conduisant finalement à un tourbillon pouvant engloutir le monde entier.  »

« Mme Lagarde ajouta : « Mais ce que nous devons tous comprendre, c’est que c’est un moment décisif. Il ne s’agit pas de sauver un pays ou une région. Il s’agit de sauver le monde d’un tourbillon économique descendant. Plus nous attendrons, pire cela deviendra. La seule solution est d’avancer ensemble. Notre avenir économique collectif en dépend.  »

Mon commentaire: Si nous admettons que le monde entier est totalement interdépendant et, qu’en imposant des restrictions sur toute la communication avec les pays non-alignés, si nous obligeons tous les pays à se connecter intégralement, ce qui est bien réel aujourd’hui, nous pourrions établir une gestion commune de l’économie mondiale, accroître le revenu des plus démunis à un niveau de subsistance, créer un système d’éducation  pour une société intégrale, et non seulement nous pourrions surmonter la crise, mais aussi conduire les gens vers le bonheur.