Daily Archives: 17 janvier 2012

Rééduquer les adultes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle devrait être la structure de l’éducation intégrale? Comment devrions-nous commencer l’éducation d’une personne adulte?

Réponse: Certes, nous devrions être engagés dans l’éducation des adultes, mais nous avons encore à faire un maximum attention à l’éducation des enfants, car changer les adultes est très difficile. D’une part, ils ressentent la corruption entière de la société où ils vivent, et qu’ils aimeraient changer. Cependant, changer la société, c’est changer une personne. Il est très difficile de changer une personne. En prenant soin de nos enfants (ce qui est important pour nous), nous allons nous changer aussi.

La plupart d’entre nous sommes des parents. Quand nous sommes impliqués dans la construction d’une société complètement différente pour nos enfants, comme il est dit: «Si ce n’est pas pour nous, alors pour nos enfants», quand nous prenons soin de la prochaine génération etde son éducation, nous allons commencer simultanément à nous rééduquer nous-mêmes.

Question: Faut-il comprendre que le cours pour les adultes devrait ainsi inclure un cours pour la préparation des éducateurs pour les enfants?

Réponse: C’est un must! Le cours devrait comprendre les sujets sur l’interaction entre les époux, l’interaction d’une personne avec la société, avec le patron, avec les employés, et avec les enfants, ainsi que l’éducation des enfants. Une personne doit être connectée avec tout le monde de  façon intégrale.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» n°5, 13/12/2011

Le secret interdit est ouvert à tout bébé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi  le Baal HaSoulam écrit-il dans « L’introduction à l’étude des dix Sefirot » sur la partie interdite de  la sagesse de la Kabbale: que les kabbalistes peuvent révéler ce qui appartient aux « Saveurs de la Torah », mais ne peuvent pas divulguer la partie qui appartient aux trois premières Sefirot ou à la « tête du  Partsouf »? 

Réponse: Même si les kabbalistes disaient quelque chose qui est «interdit», nous ne comprendrions rien. C’est comme parler de quelque chose à côté d’un bébé sans avoir besoin d’être prudent, car l’enfant ne va pas encore entendre ou comprendre quoi que ce soit de toute façon. Il ne relie pas les mots qu’il entend à une quelconque signification. Tout comme lorsque nous lisons le Livre du Zohar, de simples mots sont compréhensibles, mais pour nous, ils s’additionnent  en des phrases dépourvues de sens.

« Les secrets de la Torah» ne sont pas une information qui est soigneusement cachée. C’est tout simplement notre cerveau, qui à l’heure actuelle est au niveau normal d’animal, qui ne peut pas les percevoir. Donc pour nous cela reste un secret, tout comme l’ensemble de la réalité. S’il vous plaît, tout vous est révélé, regardez! Voyez-vous quelque chose? Qui est à blâmer que vous n’ayez pas les moyens de percevoir? Développer les, et vous verrez la réalité. C’est la même chose quand il s’agit de les «secrets de la Torah. »

Nous étudions dans «L’étude des dix Sefirot »au sujet de ce qui appartient à la tête du monde d’ Atsilout , la tête d’Arikh Anpin, et nous savons qu’il y a des parties de RADLA ( Reish delo Eiyada ), des morceaux  de son «cerveau »( Mokha de Avirah, Krouma de Avirah ) qui nous sont cachés dans la Lumière supérieure. Mais nous étudions tout ce qui appartient aux «saveurs de la Torah» et non pas à ses «secrets» dans ce système. La différence est que les «saveurs» se rapportent à la pensée de l’être créé et que les « secrets de la Torah» se rapportent aux pensées du Créateur.

Il serait inutile de mentionner tout cela, s’il n’y avait pas des gens qui prétendent qu’il est interdit d’étudier la sagesse de la Kabbale, car c’est un secret. Il n’y a pas de secrets en cela; au contraire, la sagesse de la Kabbale nous révèle la réalité ! Elle ne révèle pas certains «secrets interdits»: dans le but de révéler les secrets, vous devez les atteindre par vous-même en préparant vos récipients, vos désirs, vos récipients de perception. Si vous préparez tous les désirs qui appartiennent aux sept Sefirot inférieures (ZAT) dans toute la hauteur de l’échelle spirituelle, alors vous commencerez à découvrir leur partie supérieure (GAR). Vous serez prêt pour cette révélation et découvrirez ce secret même.

Chaque degré des 125 degrés est divisé en deux parties: la partie supérieure et la partie inférieure (GAR et ZAT). La partie inférieure de chaque degré peut être atteinte et c’est  une grande vertu si une personne l’atteint, car alors elle découvre les actions du Créateur aussi bon et bienveillant. La lumière qui s’habille dans la tête du corps du Partsouf spirituel est appelé «saveurs», comme il est dit: « Goûtez et voyez comme le Seigneur est bon »

Mais nous ne découvrons pas la partie supérieure, pas encore la tête du degré. Il sera possible de la découvrir, après que sa partie inférieure, le «corps», soit corrigé. Même la tête du plus bas niveau, Malkhout d’Assiya, est un secret pour le moment. Nous pouvons parler de tout ce qui appartient aux « corps », de tout ce qui appartient à l’être créé, à son travail et à sa correction, mais il est « interdit » de parler des  «secrets», sur les têtes de tous les degrés, ce qui signifie qu’il est impossible de parler à leur sujet, car nous ne pouvons pas les atteindre en ce moment et cela ne fera que nous déconcerter. C’est parce que nous commençons à discuter d’un domaine que nous ne pouvons pas percevoir. Il n’y a pas de cellules dans notre cerveau ni de canaux qui peuvent percevoir cette dimension supérieure. Mais peu à peu, nous nous développons et nous rapprochons de sa perception.

« Ne pas révéler le secret » signifie: « ne pas mettre un obstacle devant  une personne aveugle», mais la laisser avancer progressivement jusqu’à ce qu’elle puisse s’en rendre compte. Tout comme nous enseignons progressivement aux enfants et les laissons se développer, c’est la façon dont nous devrions également nous développer. 

De la 3 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/01/2012 , «Etude des dix Sefirot »

Un incident dans la rue

Dr. Michael LaitmanQuestion: Supposons que je sois témoin de l’intimidation de quelqu’un dans la rue ou dans le métro. Que dois-je faire? Comment dois-je me rapporter à ce qui se passe devant mes yeux?

Réponse: Nous ne parlons que du comportement dans une société intégrale, dans des groupes où l’on étudie et pratique la mise en place de relations intégrales. Dans la rue, cependant, nous ne l’affichons en aucune façon. Les gens ne nous comprennent pas encore.

Tout dépend de la société. Supposons que vous voulez aider une vieille dame qui a glissé et est tombée sur la glace. Il y a des sociétés où les gens peuvent vous accuser de quelque chose d’inapproprié. Même la vieille dame peut penser que vous avez décidé de l’utiliser en quelque sorte, de la dépouiller ou quelque chose comme ça.

Il y a aussi des sociétés où un certain nombre de gens vont se précipiter à la fois pour l’aider. Cela veut dire que tout dépend de l’endroit où la personne se trouve.

Ainsi, votre réaction dans la rue ne devrait en aucune façon être différente de la réaction des autres personnes. Ce serait très étrange et incompréhensible pour les autres. 

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» n°5, le 13/12/11

Équilibrez, ne détruisez pas !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous parlons de la nécessité de l’équilibre. Comment devons-nous exactement parvenir à l’équilibre ?

Réponse : Qu’y a-t-il en moi qui ne soit pas que des pensées, des désirs, et des obstacles? Puis-je enlever de moi tout cela ? Non. Puis-je supprimer tout cela ? Ce n’est pas une bonne idée ; il faudrait beaucoup d’efforts et de temps pour voir finalement que mes attributs innés ne disparaîtront pas, même après cinquante ans.

Alors, de quel genre d’éducation parlons-nous ? Que signifie «être humain ? » Comment puis-je me transcender ?

Nous devons prendre tous nos attributs et ne devons que les équilibrer. Je n’ai pas besoin de regretter quelque chose de mauvais en moi, j’ai juste besoin de l’équilibrer avec quelque chose de bien.

Je n’ai pas besoin d’effacer quoi que ce soit ; ce qui apaise m’a déjà : Après tout, je ne dois pas me sentir coupable, parce que je suis comme ça. Si j’efface quelque chose en moi, que me restera-t-il ? Tout ce qui me restera sera de mettre un terme à ma vie. C’est ce qui pousse les gens au suicide : Ils découvrent qu’il n’y a rien de bon en eux. Il peut y avoir diverses raisons externes, mais la conclusion est la même.

Nous abordons la questio d’une manière totalement différente. Une personne doit préserver tout ce qui est en elle, et avancer par ses propriétés, en ajoutant aux attributs négatifs, des discernements positifs, de bons attributs. Équilibrez, ne détruisez pas ! En détruisant, vous devenez un «réformateur du monde», ce qui, en fait, est doublement mauvais, car vous devenez une personne, qui provoque des dommages au monde.

Nous devons équilibrer chaque phénomène nous concernant, mais pas l’effacer. Sinon, nous perturbons l’équilibre général. De même, nous essayons d’équilibrer la pression artérielle et d’autres problèmes physiologiques, ainsi que les problèmes sociaux et familiaux.

Nous ne devons rien opprimer. Après tout, ce n’est pas par un hasard se le désir de recevoir fut créé sous cette forme. Cela découle de l’intérieur et se révèle dans nos Reshimot (gènes informationnels), que nous ne pouvons pas effacer. Leur chaîne continue d’évoluer, et la seule chose que nous pouvons faire est de les équilibrer, de corriger le phénomène en les utilisant correctement et de révéler leur côté positif.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 13/01/12, « La paix »

Le mal se révèle dans la connexion

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans notre travail de diffusion, devons-nous éveiller un sentiment de honte chez les personnes en leur montrant à quel point ils sont loin de la garantie mutuelle ?

Réponse : Non, nous devons seulement expliquer à la personne qu’elle peut éviter les problèmes : En aucun cas, nous lui disons qu’elle est une mauvaise personne.

Il n’y a rien de mauvais dans une personne. Nous découvrons le mal en nous, que si nous nous connectons aux autres et que si nous voulons nous soucier des autres.

J’ai des attributs physiques différents : bons et mauvais, raffinés et grossiers, mais le mal ne se révélera pas en moi, tant que je n’ai pas atteint le groupe, tant que je n’ai pas commencé réellement à me connecter, tant que je n’ai pas entendu parler de garantie mutuelle, et tant que je n’ai pas vu à quel point j’y suis réticent. Ce manque de désir est le mauvais penchant.

Tout ce qui est en-dessous se trouve au niveau animal et n’a rien à voir avec la correction. La correction n’est réalisée que dans la réciprocité entre les personnes afin d’atteindre l’adhésion, la connexion et la garantie mutuelle. Ce n’est qu’en fonction de ce critère que vous pouvez être bon ou mauvais.

Ainsi, lorsque nous transmettons au gens le message de la garantie mutuelle, nous ne leur disons pas qu’ils sont mauvais. En quoi une personne pourrait-elle être mauvaise ? Après tout, elle est née ainsi. Le Créateur l’a placée dans ces conditions.

Une personne doit découvrir le mal par elle-même et doit devenir son propre juge. Quand un individu fait un effort pour rejoindre des amis afin de former un récipient collectif avec eux pour la révélation de l’attribut du don, personne ne sait comment cela fonctionne intérieurement.

Ce n’est qu’en fonction de cela, que le mal est mesuré. Quand une personne ne veut pas être incorporée dans le récipient général, c’est là que son mauvais penchant est caché. Si le récipient se corrige, il est rempli avec l’attribut du don, c’est-à-dire le Créateur.

Plus une personne découvre sa réticence, le mauvais penchant, plus elle sentira le besoin de faire quelque chose. Après tout, elle se sent mal, et cela est son salut. Il n’y a rien de mieux ou de plus important. Ainsi, à travers le mauvais penchant une personne atteint une prière appelée «élever MAN», puis elle reçoit une réponse et est incorporée dans chaque personne.

Donc, il n’y a rien de mal dans quiconque. Chacun reçoit de l’En-haut ses propres traits. Tant qu’une personne n’entre pas dans un groupe et ne commence pas à se développer au niveau du parlant, elle n’existe pas, et nous ne pouvons donc parler de personne. Une personne n’existe pas au niveau animal.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 13/01/12, « La paix »

Commentaires sur le livre, les 100 prochaines années

Dr. Michael LaitmanOn m’a demandé d’exprimer mon opinion sur le livre de George Friedman les 100  années à venir : une prévision pour le 21ème siècle.

Mon commentaire : Le livre est écrit à la légère, pour un auditoire général. Le livre entier est basé sur l’hypothèse que le monde ne change pas et que la nature n’a pas de programme ou l’objectif d’amener l’humanité à l’unité, par la force ou par une prise de conscience. C’est pourquoi tout revient toujours à des pensées « mécaniques » sur la façon de garder la supériorité américaine dans ce monde de prédateurs.

Il est impossible d’argumenter contre cela, parce qu’il est basé sur l’hypothèse de l’auteur, selon laquelle le monde est gouverné par la puissance de l’homme. Mais si notre monde se développe selon les lois de la similitude de l’humanité avec l’univers tout entier, à tous ses niveaux, alors la loi du développement social nous amène à une société de  garantie mutuelle. Cela arrivera selon l’un de ces deux scénarios :

–        En étant contre la nécessité d’une correction humaine –par une troisième et quatrième guerre mondiale ;

–        en réalisant qu’il n’y a pas d’autre alternative, et que les guerres ne résoudront rien; qu’il est nécessaire de s’unir consciemment afin d’accomplir la loi de la nature de manière correcte et de le faire pour notre propre bien-être, rapidement et sans effusion de sang.

Cette deuxième méthode est proposée par la Kabbale.