Daily Archives: 8 mai 2010

Ma plus grande vertu est mon manque

Laitman_053_05Tout le monde pose la même question: si le Créateur est tout-puissant, pourquoi veut-il nous faire subir la souffrance de cette vie qui est parfois pire que la mort? Si il nous traite avec amour, alors pourquoi nous  plonge t-Il dans ces états horribles? S’il n’y a rien hormis Lui, comment peut-Il faire cela? Pourquoi a-t-il créé en nous une nature mauvaise et demande que nous arrivons au bien à travers un si long chemin de souffrance?

Le fait de la question est qu’il n’y a pas de manque dans le Créateur, et nous devons nous amener à un sentiment de manque de notre propre chef. Ce n’est pas possible sans un dur travail. Nous ne travaillons pas dur afin de recevoir satisfaction, mais pour nous sentir un manque. Ceci constitue l’ensemble du processus que nous traversons.

Il nous semble que nous essayons de nous satsifaire, mais ce n’est pas le cas. Nous travaillons uniquement sur la construction d’un  »Kli »  qui donne, un désir de donner en nous. Plus nous nous élevons, plus grand est le manque de don sans réserve, la nécessité de donner. Quand nous arrivons à l’Infini, ce sera un infini récipient vide (Kli), avec une sensation infinie d’un manque de la qualité du don. Ceci est la réalisation ultime de la créature.

De là, nous comprenons que nous ne pouvons pas terminer le processus d’une autre manière. Il n’y a pas de manque dans le Créateur pour commencer avec, le concept même du Créateur à qui il manquerait quelque chose n’existe pas. C’est nous qui avons besoin de parvenir à une sensation de manque et en particulier du manque de la qualité du don.

 
Pourtant, Son désir de vouloir plaire à ses créatures n’est-il pas une déficience? Non, ce n’est pas le cas. Cette volonté du Créateur vient de la perfection. Nous ne pouvons pas comprendre ce que notre désir est une conséquence de la carence. Le Créateur et moi sommes debout en face l’un face à l’autre, donnant mutuellement l’un à l’autre des désirs  égaux, mais nos désirs sont des racines complètement différentes. Son désir est de la perfection puisqu’Il est d’abord parfait, et mon désir est d’un manque que j’ai développé en moi de mon propre chef.

 
Par conséquent, ce manquen’est pas à mon détriment, c’est ma vertu et j’y suis arrivé de moi-même. J’ai construit l’amour pour Lui en moi car le manque de qualité de don ou le désir de donner sans réserve, est, en fait, l’amour.

Découvrir l’âme

Laitman_514_02Aux nouvelles: (De Top.rbc.ru): « Selon le Professeur Dimitrios Karussis, membre du Conseil Executif de la Société de Neuroimmunologie d’Israël et Directeur du Centre pour la Sclérose en Plaques, à l’hôpital l’Universitaire Hadassah à Jérusalem, des scientifiques ont réussi à identifier l’âme dans un corps humain en utilisant la technologie TRM (Tomographie par résonance magnétique).

La recherche indique que l’étude la Kabbale active une partie du cerveau que les chercheurs ont appelé « l’appareil de la foi ». » Il active l’activité du cerveau et augmente la résistance plusieurs fois supérieurs d’un organisme face aux maladies qui ont laissé sans défense les tenants de la médecine moderne. »

Mon commentaire: Comment peut-on révéler l’âme? Cela dépend de ce que nous voulons découvrir. Si c’est la force activante d’un corps animal, il est certain que c’est faisable. À l’époque où j’étais étudiant, la recherche sur « le poids du corps avant et après la mort » était déjà en cours dans le monde, afin de définir le poids de l’âme dont on allègue qu’elle quitte le corps.

Tout dépend de la façon dont nous définissons une âme. Parfois, un homme et une femme s’adressent l’un l’autre en tant que «mon âme sœur. » Si c’est comme ça que vous définissez l’âme, alors vous pouvez la peser. Mais si nous comprenons que l’âme est une partie du Créateur, la force du don sans réserve, puis, semblable à d’autres forces de notre monde, elle ne peut être identifiée que par les résultats de ses actions.

En percevant la forcede l’attribut de don (le désir de donner, Kli), en cela nous révélons le Créateur en nous et donc nous l’appelons Bo-Re, à partir des mots « Bo » – « Viens » (l’atteindre avec votre attribut de don) et « Re » – « Voir » (découvrir).

Il n’y a pas de Créateur, sans la créature. Nous ne pouvons rien direde Lui, car Il est hors de nous, puisque c’est l’essence ou la forme abstraite dont nous ne pouvons pas discuter. La Kabbale, étant une science purement expérimentale, nous interdit de s’engager dans un tel raisonnement philosophique, comme Baal HaSoulam l’indique dans l’«Introduction au Livre du Zohar, »  »le juge n’a rien, sauf ce que ses yeux peuvent voir. »

Nous avons besoin de la matière sur laquelle cette force spirituelle peut agir. Ce matériel ainsi que la force qui agit en elle sera appelée l ‘«âme». Pourquoi? C’est parce que le matériau lui-même – une partie du Créateur qui possède la même propriété du din – ressemblerait au Créateur.

Comment les scientifiques peuvent découvrir l’âme si elle existe dans l’attribut de don? Quel genre d’appareils peuvent-ils utiliser? Qu’est ce qui peut les aider? Pour découvrir l’âme, l’homme a besoin du matériel qui aurait l’attribut de don.

Cela ne pourrait être que quand une personne aura atteint une telle correction. Alors, quel que soit ce qui revêtirait le matériel, il serait appelé la Lumière de l’âme. Le Kli lui-même, le désir, le matériau qui a la propriété du don, serait appelé le corps de l’âme. Sans posséder de telles qualités, une personne de ce monde est incapable de percevoir ni le corps de l’âme, ni sa Lumière.

Par conséquent, si l’on définit l’âme selon la Kabbale, dans une partie du Créateur d’en haut, alors les scientifiques n’ont aucun moyen de s’en approcher. On ne peut atteindre l’âme qu’à l’aide de la Kabbale.

Tout dépend de notre intention. Si nous aspirons à dévoiler la spiritualité, la lumière viendra et corrigera notre matière (le désir), de sorte qu’il devienne le don sans réserve. Lorsque le matériau ressemblera au Créateur, qu’il fera partie  d’en hautdu Créateur, l’âme s’élèvera en nous.

S’élever vers l’infini sur les marches de l’amour

Laitman_415_01Si nous devons donner sans réserve au Créateur étant donné le désir qu’il a Lui-même instillé en nous, pourrait-il y avoir un amour plus superficiel que cela? Pour l’essentiel, nous l’aimerions Lui parce qu’Il nous oblige à l’aimer. L’amour n’est possible que quand le désir prend origine en nous.

C’est pourquoi ce n’a pas été une option de nous créer en un désir prêt à L’aimer, car cela aurait été dégoûtant. L’amour doit être complètement uthentique à sa racine, il doit s’épanouir dans un espace vide, absolument désintéressée et indépendamment de tous plaisirs reçus.

Comment peut-on atteindre un tel absolu, pur, et amour éternel, tout à fait désintéressé, sans demander aucune récompense? Comment la créature peut-telle latteindre la même attitude envers le Créateur que Lui a pour la créature? Ce désir, la nécessité de don sans réserve, doit être développer par nous. C’est là que réside tout notre développement de ce monde et ce jusqu’au monde de l’Infini: pour atteindre le besoin d’amour.

Parce que nous le développons en nous-mêmes, ce besoin d’amour ne disparaît pas. Nous nous accrochons à ce manque, grâce auquel nous pouvons aimer et donner. Pour cette raison, le récipient spirituel ne peut jamais être trop rempli. Il ne peut être comblé; nous nous contentons de le couvrir d’en Haut, comme il est écrit: «L’amour couvrira toutes les fautes. » Le fait de couvrir ne fait qu’augmenter le manque. Nous le couvrons, mais il continue de croître, il continue à flamber avec de plus en plus de brillance.

C’est pourquoi le processus que nous traversons ne peut pas en être autrement, tel qu’il découle de l’objectif final. En effet, si le Créateur veut nous amener à l’amour mutuel, le même amour qu’Il a pour nous, il n’y a pas d’autre choix. L’échelle spirituelle entière a déjà été tendue du point final pour nous, du début du chemin, et nous devons continuer notre voyage tout le chemin jusqu’à la fin.