Daily Archives: 21 mai 2010

Comment éviter la souffrance

Dr. Michael LaitmanPendant que nous analysons nos désirs nous avons besoin de pénétrer profondément en eux pour comprendre qu’ils, ainsi que leur intention égoïste, viennent du Créateur. Nous avons besoin d’atteindre la profondeur extrême de la reconnaissance du désir et de sa racine, atteindre l’endroit d’où vient le désir.
Lorsque nous révélons que le désir lui-même et son intention égoïste nous sont envoyés par le Créateur, nous comprenons qu’il n’y a pas d’autre choix. Nous n’avons personne d’autre vers qui nous tourner avec notre appel pour nous corriger, sauf le Créateur. Sinon, une personne n’a pas besoin de la Torah, tant qu’elle ne crie pas ou n’appelle pas vers le Créateur. On ne se perçoit pas encore comme un être régi par la Force Supérieure à laquelle on peut faire appel.
Notre origine égoïste est le même ange qui nous rapproche du Créateur. Nous recevons des coups, et, par conséquent, nous comprenons qu’ils ont un but et qu’ils sont envoyés par une personne plus haute que nous. Nous pouvons arriver à cette conclusion par la souffrance, et nous pouvons également y accéder à travers les études, l’environnement, et le développement spirituel.

« Un sage voit l’avenir », il voit l’éveil d’un état avant qu’il ne soit atteint et il a la capacité de le changer. La souffrance physique de ce monde se transforme en souffrance de l’amour lorsque je tire peu de Lumière Supérieure et que je ressens mon état par rapport à elle. Puis je commence à souffrir du fait que je n’ai pas l’amour du prochain ou l’amour pour le Créateur. C’est là que réside le point de notre libre choix.

Il est essentiel de s’attaquer à la racine de la souffrance et de comprendre que c’est à dessein qu’elle est envoyée d’En-Haut. Si nous comprenons qu’il n’y a pas de choix et commençons à crier vers le Créateur, cela signifie que nous avons atteint la plus grande profondeur. Toutefois, si nous attribuons encore notre souffrance à diverses raisons dans ce monde et à nous-mêmes, nous n’avons pas vraiment atteint le bas.

 
Je plonge de plus en plus profondément dans la souffrance par ses degrés d’Aleph, Bet, et Guimel (inanimés, végétal, et animé) et je pense que je reçois un coup de la nature. Toutefois, lorsque j’arrive dans sa dernière phase, Behina Dalet, je révèle là que sa source est au-dessus de la nature, qui est dans le Créateur, et c’est comme si le Créateur pointait un doigt. Alors, je crie vers Lui.

 
Est-il possible d’accélérer ce processus? Oui, bien sûr. La Torah nous fut donnée pour cette raison, afin d’avancer par un chemin simple et rapide en fonction de notre propre volonté plutôt que par le chemin de la souffrance. Je peux organiser un groupe autour de moi et tirer la Lumière d’En-Haut par les études (par exemple, en étudiant le Zohar) et j’atteins rapidement le même résultat. C’est ce qu’on appelle le chemin de la Torah. La différence entre les deux chemins se compose de milliers d’années de souffrance.

D’abord faire la soupe!

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Quand je lis Le Zohar, mon esprit continue à voir des images superficielles. Comment puis-je me rappeler que toutes ces choses se passent en moi alors que le texte parle des connexions entre nous? 

Ma réponse: Pour vous dire la vérité, cela n’a pas d’importance. « Le temps fait ce que l’esprit ne sait pas. » Le temps est à l’étude et au rapprochement avec les amis. Lorsque, pendant la leçon, une personne n’est pas capable de penser (avec la tête) sur le but (avec son cœur), qu’elle écoute son cœur.

Le plus important est de toujours s’en tenir à l’idée de ce que vous voulez de l’étude. La Torah n’a pas d’effet sans cela. La Torah nous influence en fonction de notre intention. Comme il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant et j’ai donné la Torah comme épice. » Avez-vous un mauvais penchant? Apportez-le puis vous recevrez la Torah pour l’épicer (le moyen de sa correction).

Cependant, d’avoir cette épice comment cela peut-il vous aider si vous n’avez pas le mauvais penchant? Les kabbalistes nous donner des exemples simples. Avez-vous de la soupe ? Souhaitez-vous lui ajouter du poivre, du sel, et toutes sortes d’assaisonnements? Allez-y, mais comment allez-vous profiter du sel et du poivre si vous n’avez pas la soupe? Par eux-mêmes, le sel et le poivre ont un goût répugnant.

Dans notre cas, nous devons d’abord préparer la « soupe ». Sans elle, il n’y a pas besoin de demander pour l’assaisonnement; nous ne serions même pas en mesure de le demander. C’est au cours du processus de faire de la soupe (dans le groupe) que la nécessité se pose pour l’assaisonnement (pour que la Lumière nous unisse). Seuls ceux qui ont besoin de la Torah ont (découvert), le mauvais penchant.

C’est pourquoi nous devons aborder la lecture du Zohar et toutes nos leçons avec l’intention appropriée, en sachant exactement ce que nous désirons, ou, en d’autres termes, avec une nature préparée au mal. Avec le mal révélé en vous, vous avez quelque chose à corriger, vous recevrez la correction pour cela. Si vous n’avez pas découvert le mal intérieur, vous devez d’abord le chercher. Si vous vous sentez droits, la Torah n’est pas pour vous, c’est pour les pécheurs, pour leur correction. C’est pourquoi celui qui est plus grand que les autres est celui qui découvre un plus grand égoïsme en lui, un mal plus grand, et il a quelque chose à corriger.
Ainsi, cela n’a pas d’importance combien on comprend au cours de la leçon. «Ce n’est pas le sage qui étudie » (Lo ha-Hacham Lomed). Ce qui importe c’est le sentiment que l’on a quelque chose à corriger dans la connexion avec ses amis.

 
Nous devons nous unir en un seul désir, l’âme d’Adam, et nous devons devenir frères dans notre objectif. Même si maintenant nous nous haïssons les uns les autres, que nous ne voulons pas des autres, et les méprisons, nous comprenons que l’unité est le but. C’est pourquoi nous attendons que la Lumière vienne et nous ramène à la source où nous deviendrons un désir complet, et que le Créateur sera révélé au milieu de nous.

Rien n’est plus entier qu’un cœur brisé

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: De temps en temps je suis témoin de vos discussions sur l’état du groupe et des gens. Je suis étonné que vous ne soyez encore pas tellement corrigés et si bas, que le groupe n’est pas encore un groupe, et qu’il n’y ait pas de sentiment de solidarité. Où est votre avancement? 

Ma réponse: Je vous remercie de la question. Peut-être qu’elle vous aidera à comprendre votre propre état. Plus une personne s’élève, plus elle voit le groupe et elle-même corrompus et faibles. C’est parce que la Lumière Supérieure (Ohr Makif) brille sur une personne et qu’elle et le groupe se voient en lien avec les plus hauts niveaux. Quand les gens parlent d’eux-mêmes et qu’un étranger les surprend, ils pensent qu’il est au même niveau qu’eux et même plus. L’étranger ne voit pas ces problèmes en lui-même parce qu’il se mesure lui-même par rapport au niveau où il est actuellement.

A cet égard, il est dit que «seuls les gens vertueux peuvent suivre les voies droites du Créateur ». Après avoir découvert toutes les corruptions en eux-mêmes, ils justifient le Créateur qui révèle ces états pour eux, car «Il n’y rien hormis Lui ».
Par exemple, regardez comment le peuple d’Israël pêche à chaque pas qu’il fait vers la Torah sur leur chemin spirituel. Pourtant, un étranger estime qu’il est meilleur que ceux qui se sont consacrés d’eux-mêmes à l’avancement spirituel. C’est parce qu’il n’a pas les trois lignes pour aller au-dessus de soi-même, contre le sens commun. Comme il est dit, «le point de vue de la Torah est opposé à celui des propriétaires. » (Da’at Torah Afoucha Mi Da’at Baal-Abaitim). Leur compréhension incorrecte (terrestre, égoïste) de nos états les tient à distance de nous et c’est bien mieux pour nous tous.

Nous sommes tous responsables les uns des autres

Laitman_420_05Le Baal HaSoulam écrit dans l’article « Arvout (garantie mutuelle) « que tous ceux qui aspirent au Créateur sont une nation où tout le monde est responsable l’un de l’autre. C’est ce qu’on appelle la garantie mutuelle. La Torah (la Lumière de la correction) a été donnée à cette nation uniquement après que chaque personne se soit demandée: êtes-vous d’accord pour mener à bien le commandement de l’amour du prochain? « Tu aimeras ton prochain comme toi-même» signifie prendre soin des autres au moins autant que notre nature nous oblige à prendre soin de nous-mêmes. C’est la condition qui nous permet de d’attirer la Lumière qui corrige sur nous. La lumière viendra corriger nos récipients spirituels seulement si nous révélons que nous voulons nous unir dans ce sens.La garantie mutuelle, c’est quand, après être monté au-dessus de notre propre désir, nous avons déjà composé un corps unifié, un organisme, et nous dépendons tous les uns des autres. Pour ce faire, chaque personne doit disposer d’un écran anti-égoïste et être dans le monde spirituel sur le niveau du don sans réserve (Hafetz Hessed), tout en traitant sa vie matérielle comme une composante nécessaire pour sa vie spirituelle.

Mutual Guarantee

En fonctionnant dans la garantie mutuelle, chaque personne comble une autre et comprend qu’elle doit être connectée avec les autres. Sa vie entière prend place pour ces raisons-là, comme cela se passe avec les cellules à l’intérieur de son corps. Chaque cellule et chaque organe du corps vit afin de s’acquitter de sa fonction par rapport à l’organisme commun. Le sens de sa vie est amour et don. Lorsque nous percevons cet égard, parmi nous, c’est ce qu’on appelle la vie spirituelle.

Si nous voulons nous réunir de cette manière, nous allons recevoir la force pour le mener à bien !

L’union entre la Kabbale et la physique quantique

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de http://www.scirp.org/):L’article suivant, publié par le Journal of Modern Physics et co-rédigé par le Professeur I. Orion, physicien quantique, est le résultat de ma collaboration avec des scientifiques de différents domaines. Les idées de la Kabbale sont progressivement devenues claires pour les scientifiques.
L’expérience de la double fente et de la dualité particule-onde: « Vers une nouvelle interprétation quantique » ; Orion Itzhak, Michaël Laitman
Résumé | Référence de l’article complet: PDF (Taille: 37K), pp.90-92

MOTS-CLÉS
Dualité particule-onde; Interférence; Théorie quantique; Diffraction des électrons.

RÉSUMÉ
L’expérience de la double fente démontre en physique quantique le problème de la dualité entre onde et particule. Au cours des dernières décennies, de nombreuses interprétations ont été introduites sur le problème de la perception de la théorie quantique. Dans la plupart des cas, on a utilisé des termes imprécis ou des processus obscurs dans ces interprétations, comme le fractionnement des particules.
Dans cet article, nous proposons un nouveau concept pour expliquer l’expérience qui repose sur deux postulats: l’équivalence de la forme (EoF), et la connexion des particules à d’autres particules, qui fonctionne efficacement en tant que groupe. Ces deux conditions sont nécessaires pour maintenir les qualités de l’onde dans les relations collectives, et donc ne peut pas exister dans une seule particule.
De Broglie a introduit la relation mathématique entre les particules et l’onde, mais il n’a pas précisé les conditions pour cela. L’interprétation proposée est une nouvelle façon de voir les particules comme un groupe uni, la Kevoutsa, qui a un degré plus élevé de la matière. Une série de particules identiques entretient des qualités supplémentaires pour montrer un grand mouvement uni et corrélé que nous observons tandis que les ondes les transportent à travers les systèmes.