Daily Archives: 13 mai 2010

La première rencontre avec la lumière

Laitman_100_01Une question que j’ai reçue: Pourriez-vous décrire votre expérience spirituelle d’abord, la première rencontre avec le Lumière Supérieure? Quel est ce sentiment? 

Ma réponse: La première expérience spirituelle est commune à tous, car en général, les gens passent par les mêmes états. Quand une personne rencontre d’abord la lumière, elle se sent que le monde entier est rempli d’amour, comme une force chaude sans aucune restriction. C’est une sensation chaleureuse et douce, et tout autour est alors perçu de cette façon. Une personne voit le même monde que d’habitude autour d’elle, mais elle estime que l’air est devenu plus épais, plus chaud et plus doux. On a la sensation d’être traités avec douceur et précaution.

Telle est la première sensation spirituelle qui vient à une personne. En règle générale, on l’oublie. Malgré tout, elle se produit de manière à donner à une personne une preuve de soutien, afin de construire de nouveaux récipients de perception (Kelim) au sein de la personne, ce qui rend possible l’avancement.
Après cette première expérience spirituelle, qui est donné à une personne d’en Haut, il faut faire un grand effort pour atteindre la même sensation de façon indépendante. Plus tard, des sensations qui sont un milliard de fois plus fortes vont suivre. Cependant, on saura déjà les dominer, les comprendre, et travailler avec ces sensations.

Toutes ces impressions, à commencer par la toute première, sont ressentis par une personne dans le point qui se développe dans le cœur. Il est à l’intérieur du récipient de perception spirituelle (Kli) plutôt que dans les limites des phénomènes physiologiques ou psychologiques.

Vers le ciel sur les ailes d’un aigle

Laitman_704La Convention mondiale du Zohar marque le début d’une nouvelle phase. La Convention nous a transformé de manière significative. Nous ressentons également comment le monde évolue à la lumière des derniers événements. Ses problèmes ne feront que s’intensifier. 

Nous devons atteindre le but ultime. Imaginez que l’humanité est un coureur qui est battu en chemin et que ces coups lui donnent la force de continuer jusqu’à la ligne d’arrivée. Il doit courir et atteindre l’objectif. Le temps est fixé pour lui, il n’a pas d’autre choix que d’arriver à la ligne d’arrivée. Il peut seulement choisir de courir avec le désir de l’objectif ou attendre les coups et courir en essayant de leur échapper.

Il y a aussi la troisième voie. En s’unissant, nous pouvons déclencher la force en nous qui nous facilitera l’ascension vers l’objectif. Elle nous hissera sur ses ailes comme un aigle prend son oisillon, et il nous élèvera.

Cependant, nous ne pouvons pas abandonner le monde et nous élever sur les ailes de l’aigle, Bina, par nous-mêmes. Nous devons rester en contact avec le monde entier. Nous n’allons monter que si nous pensons à toutes les personnes et si nous nous consacrons à elles. Cela semble être une contradiction. Pourtant, le monde est debout au bord d’un abîme, et nous devons l’aider à monter sur les ailes de l’aigle.