Daily Archives: 25 mai 2010

Pourquoi les anges ont-ils des ailes ?

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, le chapitre « Vayikra (le Seigneur a appelé), » Article 135: Les sept cieux en haut, et dans chacun il y a des étoiles, des signes, et des soleils qui servent dans chacun et dans tous les firmaments. Dans tous les firmaments, il y a des Merkavot [pluriel de Merkava-chariot/structure], les uns sur les autres, pour assumer la charge du royaume de leur Maître. Et dans tous les firmaments il y a des Merkavot et des soleils qui sont différents les uns des autres, debout les uns sur les autres. Certains ont six ailes et certains ont quatre ailes; certains ont quatre faces et certains ont deux faces, et certains ont un visage, d’autres sont un feu ardent, d’autres sont l’eau, et certains sont le vent, comme il est écrit, « Il fait des vents Ses messagers, des flammes de feu Ses ministres. « 

Les anges sont des forces des degrés minéral, végétal et animé à l’égard de l’homme. Dans ce monde l’homme existe au sein de la nature minérale, végétale, et animée, qui crée l’environnement nécessaire pour lui. De même dans le monde spirituel, au milieu des forces de notre âme, il y a différentes forces des degrés spirituels du minéral, du végétal et de l’animé, qui sont appelés des anges. Avec l’aide de ces forces, je forme mon attitude envers le Créateur, et j’aspire à viser vers Lui afin de trouver la connexion avec lui. Mon âme existe grâce à ces forces, elles sont son environnement. De cette façon, j’avance.

Les anges sont aussi les forces de l’âme humaine, qu’une personne arrange pour exister dans son âme. Une personne dirige l’ensemble de ces forces vers le Créateur et obtient de ce fait un contact avec Lui. Ces anges n’ont ni volonté, ni réalité propre. Ils ressemblent aux forces de la nature que nous connaissons comme la gravité, les lois de l’interaction entre les molécules et les atomes et les organismes petits et grands. Toutes ces forces sont appelés anges.

Nous ne devons pas imaginer les anges avec des corps et des ailes qui volent aux alentours! Les « ailes » dont le Zohar parle sont les vêtements ou les écrans qu’ils apportent à une personne. Avec l’aide de ces forces, une personne atteint l’autoréalisation et a alors le pouvoir de l’écran appelé « un ange avec des ailes. »

Par conséquent, notre attitude face à ces forces devraient être la même qu’avec celles de la nature dans ce monde. Tout ce qui entoure une personne (à l’exception des personnes), tous les autres pouvoirs, sont des anges. Essentiellement, nous aspirons toujours à les organiser de la manière la plus confortable pour nous. C’est pareil dans le monde spirituel.

Quand le cœur comprend

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, le chapitre  » Vayikra (le Seigneur a appelé) » Articles 147-149: Le Yod du Saint Nom connecte en trois liens. Pour cette raison, il y a un point en lui au-dessus, un point au-dessous, et un point au milieu, puisque trois liens pendent de lui. Le point du -dessus est la Keter supérieure, au-dessus de toutes celles du haut, la tête de toutes les têtes et elle se dresse sur l’ensemble d’entre elles … Le point du bas est l’autre, le point en bas du Yod. Il est Bina, le chef pour arroser le jardin, Malkhout. Il s’agit de la fontaine d’eau à partir de laquelle toutes les plantations sont arrosées, puisque tous les Mokhin de ZON et BYA s’étendent de Bina …. 

La lettre « Yod « est Hokhma du monde d’Atsilout, son «esprit caché». Grâce au point le plus haut entre la Lumière de l’infini, et par son point bas existe la Lumière de Bina, et qui coule à travers Zeir ANPIN, elle arrose le jardin, Malkhout

Il serait possible de décrire l’ensemble du système dans les détails comme ça, mais nous étudions Le Zohar afin de susciter la Lumière qui ramène vers le bien, et non pour étudier une théorie sèche. Nous étudions le Zohar non pas pour acquérir des connaissances théoriques de la spiritualité, mais en faire l’expérience! Quand nous commençerons à ressentir ce que Le Zohar nous dit, nous ressentirons en nous le don sans réserve et la réception et la différence entre eux, et alors seulement nous serons en mesure de lire et de dévoiler toute l’image qui apparaîtra comme des sensations. Nous allons étudier le Zohar, afin de comprendre ce que nous ressentons! Ensuite je vais commencer à étudier la Kabbale comme une science, je vais ajouter de l’esprit à mes sentiments.

Mais d’abord je dois recevoir la sensation! L’esprit suit. Sinon, ce serait tout simplement un raisonnement théorique, sans la compréhension pratique. Nous serions coincés dans ces schémas et resterions dans ce monde pour intellectualiser, comme si nous savions ce qui se passe «là-bas » dans le monde spirituel.

Mais nous n’avons pas besoin de savoir ce qui s’y passe: Nous devons être là-bas ! Il y a une grande différence entre ceux qui perçoivent le monde spirituel et les théoriciens qui apprennent juste à ce sujet dans le Zohar, ces derniers sont le type de gens que le Baal HaSoulam a rencontrés à Jérusalem quand il est arrivé en Israël. Ils étudiaient le Zohar et connaissaient tous ses livres et les écrits du ARI par cœur. Mais quand il a demandé s’ils le percevaient, ils répondirent: « Il n’y a rien à percevoir ici! Nous mémorisons juste le texte.  »

Mais pour nous, d’abord et avant tout, il est important d’atteindre la capacité de percevoir le monde spirituel: Le Zohar doit nous pénétrer, et nous devons commencer à vivre en lui. Ensuite, nous étudierons ce que nous ressentons et comment changer ces sentiment, comment marcher dans la spiritualité.

Nous ne pouvons pas rechercher ce que nous ne percevons pas. Puisque nous sommes la matière du désir de recevoir, nous devons percevoir la réalité en son sein. Alors seulement nous serons en mesure d’étudier en quoi consiste notre perception.

Bina est dérivé du mot « Havana », la compréhension, comme il est écrit, «le cœur comprend. » C’est pourquoi nous étudions Le Zohar, afin d’être en mesure de donner sans réserve et de percevoir le Créateur. Plus tard, vous et moi allons discuter de toutes les pages du Zohar, et nous verrons combien il contient, la symphonie entière des sentiments.

Le génie dans la simplicité

Dr. Michael LaitmanTout vient de HaVaYaH (Yod-Hé-Vav-Hé), l’universel, le système existant singulièrement, et tout prend son origine dans la racine, la pointe de la lettre « Yod ». C’est Keter, «l’essence de l’essence » (Yesh mi Yesh). Il y a la Lumière et le désir (Kli), « l’existence de l’absence » (Yesh mi Ain), qui se développent ensemble. La Lumière agit sur le désir, et il prend des formes diverses, c’est-à-dire que le désir de recevoir change constamment ses propriétés dans la similitude avec la Lumière.Le Zohar explique comment toutes ces propriétés viennent de la Lumière qui a créé le désir de recevoir, « l’existence de l’absence», et comment la lumière travaille sur cela. Il s’agit vraiment d’une symphonie du développement: l’impact de la Lumière sur le désir, le manque de satisfaction qui change sous l’influence de la Lumière et acquiert différentes formes et propriétés, y compris les propriétés de la Lumière et ses propres formes antérieures qui influencent les états suivants , même sur plusieurs longueurs d’avance.

Le Zohar nous explique comment à partir de seulement deux forces – le désir de donner et le désir de recevoir – vient toute la diversité de la créature. Et tout cela est relié directement avec nous car dans notre monde il n’y a rien, sauf les deux forces: noir et blanc, un et zéro, le bien et le mal. Cela n’a pas d’importance de quels niveaux nous parlons – toute la création, l’ensemble de nos impressions, les images sensuelles et les photos de la perception de la réalité – tout cela se compose de deux forces.

Les kabbalistes ont été en mesure de décrire ces deux forces magnifiquement sous forme de lettres. Par conséquent, lorsque nous regardons ces formes, elles s’animent et se remplissent i de l’esprit de la vie. Vous commencez à reconnaître à l’intérieur de chaque lettre: Comment ces propriétés, le Créateur et la créature, sont reliés les uns aux autres, comment ils sont mutuellement liés et pénètrent les uns les autres, dans quelle direction, de quelle manière, où ils se confondent et où ils ne le font pas encore, et quelles restrictions il y a.

Nous n’avons pas les mots pour exprimer ces relations. Mais une lettre, un symbole, vous donne un modèle. Et puis, en absorbant ce modèle, vous vous enfermez dans toute l’accumulation de sentiments, de relations, et tout ce qui existe dans la lettre. Rien qu’une lettre contient tout. Cela ne semble qu’une forme simple, mais cette simplicité renferme des milliers de formes antérieures qu’elle a acquise au cours de sa descente de haut en bas.

Dans la Kabbale, tout découle de la nécessité vitale. En observant la nature, le contenu de l’homme et sa perception, les kabbalistes ont vu qu’il n’y avait pas d’autre moyen d’exprimer le lien entre le Créateur et la créature, sauf avec l’aide de tels symboles, ces lettres.

Le point d’entrée dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment est-il possible de m’annuler devant mon ami quand je suis incapable de voir sa forme corporelle? 

Ma réponse: Ne prêtez pas attention à la forme corporelle, ce monde est une illusion (Olam Amedoumeh). Vous avez besoin simplement de vous aviser du point dans le cœur d’une personne. C’est à quoi vous voulez vous unir. Sa personnalité peut être désagréable et elle peut ne pas être quelqu’un que vous aimez, mais cela appartient au niveau «animé», à son et votre «ânes» (ego).

Lorsque vous vous concentrez sur le but spirituel et son point dans le cœur, vous voyez un pur désir brûlant à l’intérieur de lui, sans aucun lien avec ses propriétés corporelles. Le corps n’a pas de signification du tout. En fin de compte, il est juste traîné au cimetière, comme il est totalement inutile.

Mais le point dans le cœur est le Créateur en chacun de nous. Le Créateur existe au sein de chaque personne dans le monde. Cependant, Il se manifeste ouvertement parmi les amis d’un groupe de la Kabbale puisqu’il est Celui qui a amené ces points spirituels ensemble afin qu’ils s’unissent et viennent à lui. Par conséquent, vous devez être reconnaissants que ce moyen vous ait été donné.

Marrcher droit vers le Créateur sur une corde tendue

Dr. Michael LaitmanLe mal entier a été préparé pour nous d’En Haut lors de la brisure des récipients. Alors, comment pouvons-nous dire que les créatures pêchent si c’est ce que le Créateur a fait, le résultat de Ses actions? Tout ce que l’homme fait sera toujours la conséquence des actions du Créateur. Nous pouvons toujours pointer à la source d’où tout vient. Lui-même reconnaît la création du mal et rien d’autre que le mal: « J’ai créé le mauvais penchant » (« Barati Yetzer Ara »). 

Le seul libre arbitre qui nous permet de choisir entre le bien et le mal et demande la correction du mal en nous est réalisée avec l’aide de l’environnement. Lorsqu’une personne se tourne vers le groupe, elle découvre un « espace vide », Klipat Noga, qui n’appartient ni au Créateur, ni à la créature. Bon ou mauvais il n’est déterminé que par son libre choix.

Lorsque vous travaillez avec le groupe vous commencez à voir que le Créateur vous a laissé quelque chose où vous pouvez prendre une décision. Il s’agit d’un point particulier de votre indépendance. Si vous commencez à créer l’image du Créateur à partir de ce « blanc », ce point libre, et décidez que vous voulez devenir comme Lui, vous serez appelé «Homme».

Toutefois, vous avez encore besoin de révéler ce point. Jusqu’à présent, le Reshimo (souvenir) de la brisure est révélé en vous. Ce point est un rudiment d’un écran, que vous avez besoin de construire à partir du Reshimo. Il est révélé à travers notre travail avec le groupe.

Nous nous débarrassons de l’accumulation des coquilles (Klipot) et de différentes habitudes avec nos efforts internes nous découvrons soudainement quelque chose qui n’appartient pas au Créateur en dessous d’elles. C’est vraiment un miracle. En ce moment une personne doit dire: « Le monde entier dépend de moi. A chaque instant je le dirige vers le bien ou vers le mal avec ma décision ».Ensuite, une personne passe tout son temps comme un funambule sur un câble tendu; à chaque instant, elle doit prendre une nouvelle décision dans le sens du bien pour s’assurer qu’elle ne va pas tomber du câble tendu. Cela signifie qu’à chaque moment elle choisit de parcourir le chemin de la vérité.

C’est pourquoi le Baal HaSoulam dit que le chemin vers le Créateur est un fil très mince, et que la personne qui marche doit aire très attention pour s’assurer qu’elle ne porte pas à droite ou à gauche. Pourtant, tout cela se passe sous la condition que la personne découvre le point où commence la corde: c’est son libre choix dans son travail avec l’environnement. Tous les points suivants sur lesquels elle marche sont les points de sa bonne connexion avec l’environnement, qu’elle choisit alors qu’elle réalise son libre arbitre.
Une personne construit sa propre corde avec les points qu’elle découvre. Elle marche d’elle-même à travers eux, à chaque fois qu’elle se dirige elle-même et le monde entier vers le bien. En fait, rien n’existe avant, ni le point qu’elle découvre, ni la corde avec ces points, le droit chemin vers le Créateur.

Le chemin n’est pas extensible à partir du Créateur vers nous. Nous ne recevons que les Reshimot, qui restent sur tous les degrés de la descente de haut en bas. La corde n’existe pas, mais nous la construisons nous-mêmes de bas en haut. A la fin, c’est précisément ce que nous appelons l’«Humain».

Tous les Partsoufim que nous reconstruisons du bas vers le haut ne sont pas les mêmes Partsoufim qui existaient lors de la descente de haut en bas. C’est parce que lorsque nous montons les degrés, nous révélons chaque degré 620 fois plus grand que ce qu’il était pendant la descente. C’est un degré complètement autre, que nous construisons nous-mêmes.