Monthly Archives: octobre 2012

Profiter de chaque instant

congrès, groupeQuestion : Comment est-il possible d’être à chaque instant dans le même état que nous avons ressenti pendant les travaux du séminaire ?

Réponse : Qu’est-ce qu’un séminaire ? Lors du séminaire, j’entre dans un certain état de communication, dans un environnement qui me permet de commencer à me clarifier et m’analyser moi-même avec une grande intensité. Ainsi, pendant le séminaire, je peux traverser en un court laps de temps de nombreux états, en étant intégré dans les autres, dans leur sentiments et eux en moi. Il se pourrait que je ne sois pas capable de l’exprimer par des mots, mais tout cela se passe en moi, pêle-mêle. Je peux me trouver dans les mêmes conditions par moi-même dans la rue, et être mentalement en contact avec les autres. Vous devez essayer. Je n’ai pas d’autres conseils.

Question : Est-ce qu’un facteur de soutien existe ici ?

Réponse : Le facteur de soutien est essentiel. Comme dans un ballet, si votre partenaire vous lâche, vous tomberez. Ainsi, le soutien est primordial. Sans un groupe, vous êtes comme une ballerine qu’on lâche.

D’ «Une leçon virtuelle sur les aspects fondamentaux de la Kabbale » 23/09/12

Cinq secondes de vie par jour

Dr. Michael LaitmanLes amis devraient faire en sorte que je ne tombe pas et devraient constamment penser à moi. Je dois les rembourser pour cela, car ils ont aussi besoin de ce genre de soutien. C’est seulement si nous nous soucions mutuellement, que personne ne tombera ou n’oubliera le but. Nous nous soutiendrons mutuellement.

Nous n’avons aucune chance de parvenir à quoi que ce soit si nous ne nous soutenons pas tous mutuellement. Si nous ne le faisons pas, nous ne pourrons pas sortir de l’ego. C’est la garantie mutuelle.

Si je ne peux pas penser aux autres, cela signifie qu’ils ne pensent pas à moi. C’est à la fois la cause et la conséquence qui existent simultanément sous condition de notre alliance mutuelle collective. Ainsi, le Créateur réside en elle et remplit ainsi notre alliance. Sans cela, nous L’oublierions sans aucun doute et commencerions à avoir des calculs étrangers en supposant que l’on progresse et les années s’écouleraient sans résultats.

Une personne ne peut pas rester sur la bonne voie par elle-même. Savez-vous sur combien de temps dans toute une journée pouvons-nous compter pour véritablement progresser : 3-5 secondes tout au plus ! Ces moments sont si peu rares, car chacun de nous manque de soutient externe.

Le récipient de mon désir est extérieur à moi et je dois faire des efforts pour l’attacher à moi. Si nous n’agissons pas ainsi par rapport aux autres, nous n’agissons pas correctement et donc nous n’attirons pas la Lumière qui corrige, parce que la Lumière est présente seulement dans notre travail commun. Elle vient en réponse à notre désir.

‘il n’y a pas de tels désirs brûlants, la lumière attendra passivement autour de nous. «Son honneur remplit le monde», mais nous devons l’activer. Nous devons garder cette principale condition : la garantie mutuelle qui est faite de notre interdépendance collective l’un sur l’autre et de l’obligation vis-à-vis de tout le monde. Sans elle, personne ne peut réussir, même si nous considérons la garantie mutuelle d’un point de vue égoïste et à fortiori s’il s’agit d’intentions élevées.

Extrait d’un discours sur le travail intérieur 30/09/12

Se sentir comme un invité bienvenu

Dr. Michael LaitmanTout le monde n’arrive pas à passer par les premières étapes de la préparation menant au chemin spirituel et à s’y accrocher. Beaucoup quittent le groupe, le chemin spirituel, et le processus de changement de soi-même. Ils retournent à leur monde extérieur et reviennent à leur vie de propriétaires, en stoppant le développement du point dans le cœur, faisant d’eux les invités du Créateur, l’hôte de l’Univers.

Comme nous le savons « l’opinion de la Torah est opposée à l’opinion des propriétaires. » Si une personne détient l’opinion de la Torah, elle sent qu’elle est un invité et que le Créateur est l’hôte. C’est pourquoi elle veut changer afin de ressembler à l’hôte.

C’est ce qu’on appelle avoir l’opinion de la Torah, placer l’objectif devant soi, afin d’être dans le don et de déterminer ainsi ses états.

Les premiers états, les montées et descentes que nous traversons, sont déconnectés de notre esprit ordinaire et de nos sentiments. Une personne voit qu’elle change complètement. Pour la première fois, elle commence à sentir qu’une certaine force étrangère la dirige. Cette singularité est typique des changements que nous ressentons dans le processus de notre développement spirituel intérieur.

Soudainement, la personne sent qu’elle est sous le contrôle d’une force étrange. Avant, elle n’avait jamais ressenti cela dans sa vie quotidienne. Elle voyait toujours clairement quiconque voulait la dominer, ce qui signifie qu’ils étaient des forces extérieures. Ici, cependant, pour la première fois elle sent qu’une certaine force descend et la gouverne, la lie de l’intérieur et la contrôle.

C’est un sentiment très spécial. Je me souviens de l’étonnement que j’ai ressenti quand j’ai d’abord ressenti cela. C’est un sentiment très désagréable et incompréhensible jusqu’à ce qu’une personne commence à s’y habituer et à reconnaître cette action comme l’œuvre du Créateur sur elle. Alors, elle est désormais prête à déterminer qu’il en est ainsi et à l’accepter. Puis elle commence à susciter ce sentiment par elle-même et à l’attendre, comme vous attendez une rencontre et une connexion à quelqu’un que vous aimez.

Elle commence à apprécier l’œuvre du Créateur sur elle et à s’attendre à ce que cela arrive à chaque minute. Elle apprécie les actions réelles du Créateur, non leur qualité et comment elle les ressent dans son désir égoïste, qui n’est pas encore corrigé. Cela signifie qu’elle ne se soucie pas des états qu’elle traverse; ce qui est important, c’est que le Créateur doit la diriger autant que possible.

C’est ce pour quoi elle prie. Elle demande à passer par autant de changements que possible selon le désir du Créateur, puisque tout ce que le Créateur fait est pour le bien. Ainsi, son sacrifice se mesure selon qu’elle s’identifie avec les actions du Créateur et les attend, par son esclavage volontaire au Créateur, et par la puissance de sa prière.

Pour le moment ce ne sont que les premières étapes du travail spirituel. Ensuite, un travail mutuel plus contrôlé avec le Créateur commence, dans le don mutuel. Une personne sait déjà comment recevoir les forces pour cela et comment travailler ensuite avec elles, comment entamer un dialogue avec le Créateur. Puis elle commence même à travailler avec son désir de recevoir, en ressentant les mêmes saveurs que l’hôte et en sentant comment le Créateur goûte les rafraîchissements et comment elle les ressent elle-même.

Ce chemin commence à partir des premières ascensions et des premières descentes, dans lesquelles une personne s’habitue à la domination d’une force étrangère sur elle.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/10/12, Shamati n°21

FMI: la crise sera ressentie encore 10 ans

Dr Michaël LaitmanAvis d’Olivier Blanchard, économiste en chef du Fonds monétaire international : l’économie mondiale aura encore besoin de 10 ans minimum pour se débarrasser des conséquences de la crise financière qui a débuté en 2008.

Ma réaction: et la crise en faite n’est pas encore terminée, et on ne sais même pas comment ellecontinue encore, quelle est sa nature et le sens de sa poursuite. La crise ne prendra fin que lorsque nous reconnaîtrons et comprendrons sa cause et trouverons le moyen de la réparer, en déterminant la cause de la crise. Pour ce faire, nous devons réfléchir, non sur la façon d’adoucir la situation, mais comment trouver la cause de la maladie suivant ses symptômes, le médicament et de guérir la maladie elle-même, sa cause. Est-ce qu’il y a quelqu’un dans l’UE ou dans le monde en général, qui s’occupe de ça ..? Si non, alors toute au moins, il n’est pas logique de parler du moment de sortie de la crise …

Dans la spiritualité tous sont égaux

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand je suis assis en cercle avec d’autres femmes, sont-elles mon groupe ? Dois-je joindre mes pensées au groupe des hommes au cours de l’atelier des femmes ?

Réponse : Pourquoi devez-vous penser aux hommes ? Ce n’est pas grave si c’est un homme ou une femme en face de vous. Ce sont les amis avec lesquels vous communiquez maintenant.

Et si nous pouvions effacer le sexe et ne pas voir cette division ? En face de moi, il y a juste un désir, et ce désir me transmet ses pensées. Ensuite, il ne devrait pas y avoir de problème du tout. De quel type de femmes et d’hommes êtes-vous en train de parler ? Il ne s’agit que du plus bas niveau physiologique et rien de plus.

Je ne crois pas que les femmes puissent moins comprendre les choses spirituelles que les hommes. Si elles veulent vraiment s’élever elles-mêmes, elles peuvent le faire mais elles ont un autre problème : pour une raison quelconque, elles pensent qu’elles n’en sont pas capables. Cela les pousse vers le bas.

S’il était possible d’effacer leur apparence afin que cela n’interfère pas, je pense qu’il y aurait beaucoup de partenaires à égalité parmi les femmes. Je connais ces femmes.

D’une « Leçon virtuelle sur les aspects fondamentaux de la Kabbale » du 23/09/12

Qu’êtes- vous en train de faire ici ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: dans les groupes d’éducation intégrale est-il important de faire correspondre les personnes en fonction de leurs propriétés?

Réponse: Je ne dirais pas que nous devrions faire correspondre des personnes en fonction de leurs propriétés. Après tout, les caractéristiques peuvent être complètement différentes, et aucune qualification n’a d’importance dans ce cas.

Ce qui importe, c’est l’attitude appelée « de seuil», c’est-à-dire la préparation à ce que nous faisons. Quelqu’un a peut-être déjà suivi certains cours, subi une superposition intégrale avec les autres, tandis que l’autre peut ne pas savoir de quoi nous parlons. Il a été amené de l’extérieur et se demande, en essayant de reprendre son souffle: «Que fait le reste des gens ici? »Cela ne devrait pas se produire: Ils ne vont tout simplement pas se comprendre .Les gens devraient être à peu près au même niveau en fonction de leur préparation intégrale.

L’expérience intégrale devrait être similaire.

Nous devrions savoir à l’avance que dans le groupe de douze personnes, il y en a, disons, cinq ans qui sont plus ou moins bien préparés et qui sentent et savent déjà ce qui se passe. Et puis, ils incluent tout le reste en eux-mêmes comme s’ils les enfermaient et les prenaient avec eux. Ensuite, le travail en commun commence.

De la conférence sur l’éducation intégrale, 03.04.2012

Une piqûre de Lumière

Dr. Michaël Laitman avec étudiantsNous sommes à l’intérieure d’une Force appelée le Créateur (Boré). Étant donné que nous ne l’avons pas encore atteinte, selon le principe de «Venez et voyez» (Bo-ré), nous Lui donnons différents noms, selon le niveau actuel de Sa révélation à une personne.

Je suis dans le champ de cette Force avec tout le monde. La question est de savoir comment puis-je déclencher Son influence ? Tel est en effet tout le travail de l’homme : Comment puis-je éveiller cette Force pour qu’Elle m’élève ?

Nous sommes descendus à dessein, de la hauteur spirituelle au «niveau zéro», et maintenant remonter à la même hauteur dépend de moi. Pour ce faire, je dois éveiller sur moi la Lumière qui corrige. Il n’y a pas d’autre Force qui puisse m’élever au niveau de la spiritualité. Je n’ai que les moyens existant à mon niveau. Le Créateur me sort de mon rêve par une première «piqûre», je dois alors traiter ce qui m’a intérieurement éveillé avec des moyens spéciaux : le groupe, l’étude et l’enseignant.

Alors je me tourne vers la Lumière qui m’a initialement réveillé. Je Lui demande de m’influencer, et je le fais consciemment et sciemment. A chaque fois, La Lumière me pique légèrement, et suite à cela, je dois ajuster mon attitude envers Elle : Que dois-je Lui demander, quel genre d’influence j’en attends, qu’est-ce que je souhaite atteindre, etc. Dans l’ensemble j’imagine la façon d’être en conformité avec Celui qui me « pique ». Je dois rechercher Sa forme, Son image et Lui demander :

– «Je veux donner !”

– « Comment veux-tu devenir celui qui donne? Est-ce vraiment la personne qui donne ? A quoi ressemblera ton désir de donner ?  »

– «Ne voyez-vous pas? J’étudie, je travaille dans un groupe et à la diffusion, je fais toutes sortes d’actions, et suite à cela, je demande.  »

Si une personne ne réalise pas des actions visant à l’union, elle n’a aucune base pour sa demande. Ces actions constituent l’infrastructure qu’elle peut utiliser pour élever MAN, une prière. Je construis cette infrastructure entre moi et les amis, d’où s’élève MAN, «la prière d’un grand nombre». Je ne serai jamais capable moi seul de demander la connexion. Une prière pour la connexion ne peut être que collective, au moins entre deux personnes.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 04/10/12, Écrits du Baal HaSoulam

Seule la Lumière vaincra les avides pécheurs

Dr. Michael LaitmanQuestion : Où dois-je commencer la véritable demande de donner? Comment puis-je vaincre l’avide pécheur en moi ?

Réponse : Nous n’avons pas de vraie demande pour le don, et nous ne pouvons pas en avoir, à moins que la Lumière nous influence. Quand la lumière arrivera, vous serez surpris et vous demanderez : Est-ce cela l’attribut du don ? Il sera contraire à tout ce que vous imaginiez.

C’est une chose totalement nouvelle et une personne vivant dans notre réalité n’a pas de préparation ou de prémonitions quant à ce qu’est l’attribut du don. Quand une personne parvient à ce léger sentiment, elle commencera à agir, même inconsciemment, en sorte de se rapprocher de lui. Elle commencera à attacher toute sa vie, tout ce qu’elle a vécu, à ce seul objectif, d’atteindre une goutte d’adhésion avec le niveau supérieur.

Pour la première fois, elle a une inclinaison intérieure pour quelque chose qui est lui distant et à partir de ce moment, elle commence à se développer.

Il est impossible d’exprimer ce sentiment par des mots, mais une personne ne peut pas se réveiller si la Lumière supérieure ne l’éveille pas. Une personne qui a déjà goûté à Elle, sait de quoi il s’agit, mais tant que vous ne l’avez pas vécu vous-même, vous ne comprendrez pas.

Donc, il est impossible de demander un véritable désir de donner, sauf si vous avez auparavant atteint cet attribut. Mais grâce à ce jeu, une personne progresse, quand une personne remplit toutes les conditions requises. Sans savoir à l’avance comment y parvenir, un éveil intérieur a lieu, et c’est comme si une étincelle de Lumière s’allumait et que la personne commençait à sentir qu’il existait quelque chose de différent de ce monde ; le don sans réserve.

Nous devons simplement jouer du mieux que nous pouvons, faire tout ce qui est en notre pouvoir. Je suis sûr que nous nous approchons de cette révélation, mais tout le monde doit se demander à quelle vitesse.

Extrait d’un discours sur de travail intérieur 30/09/12

Jusqu’à ce que l’on se transforme en être humain

Dr. Michael LaitmanLa méthode de la Kabbale est destinée à changer une personne, jusqu’à ce qu’elle se transforme en un être humain (Adam), signifiant «semblable» (Domé) au Créateur. A chaque moment, jour après jour, on doit travailler pour élever l’importance de cette méthode et doit de façon persistante continuer de s’y référer. Après tout, nous sommes perpétuellement rejetés de la spiritualité comme si le Créateur s’éloignait Lui-même de nous.

Nous avons l’impression que nos états changent continuellement : On se rapproche du Créateur, puis on s’éloigne de Lui. Mais évidemment, cela ne se produit que dans nos sensations. En fait, de nouveaux gènes d’information s’éveillent en nous, et nous devons les corriger.

Nous avons 613 désirs concernant le Créateur. Nous ne parlons pas de désirs matériels de ce monde, mais des désirs spécifiquement pour le Créateur. Seuls ces désirs doivent être corrigés jusqu’à ce qu’ils deviennent similaires à l’attitude du Créateur envers nous, c’est-à-dire, jusqu’à ce qu’ils soient entièrement orientés vers le don et qu’ils donnent de la joie au Créateur.

La Pensée originelle du Créateur dans le plan de la création était de faire plaisir aux êtres créés. Une personne doit également atteindre le même état ; son but doit être de contenter son Créateur. La similitude des attributs d’une personne avec ceux du Créateur l’élève au niveau du Créateur, elle fusionne alors avec Lui, s’unit complètement à Lui, et atteint ainsi l’objectif ultime.

Sur le chemin de la réalisation de l’objectif, il y a de nombreuses étapes de progression. Lors de la première étape, durant des milliers d’années de l’histoire humaine et en passant par de nombreuses réincarnations, l’homme développe un désir terrestre et normal de recevoir du plaisir. Les réincarnations les remplacent les uns les autres, parce que le désir grandit constamment et veut recevoir de plus en plus, au fur et à mesure que de nouveaux gènes d’information (Reshimot) se révèlent perpétuellement en lui.

Ce n’est pas la peine de prêter attention à des organismes qui vivent et meurent, mais plutôt aux gènes d’information qui se révèlent dans le désir de recevoir du plaisir, nous donnant ainsi l’illusion que nous vivons dans notre corps.

Au second stade de développement, une aspiration à révéler le Créateur, à trouver le sens de la vie, émerge dans une partie du désir, c’est-à-dire chez certaines personnes. La première personne à avoir ce genre de désir fut Adam HaRishon. C’est pourquoi il est considéré comme le premier homme, et bien d’autres l’ont suivi. Ces personnes sont appelées kabbalistes, après avoir accepté la méthode de correction leur permettant de révéler le Créateur selon la similitude de leurs attributs aux Siens.

Les kabbalistes aussi passent par de nombreuses étapes de développement et par de nombreuses réincarnations, mais ces réincarnations sont très différentes parce qu’on est dans la réalisation du Créateur, la force gouvernante qui dirige la nature.

Après avoir reçu le premier éveil à la spiritualité, nous entrons dans une période dite préparatoire. A ce stade, nous devons à nouveau traverser de nombreux états, mais cette fois ils se produisent conformément à la méthode, selon la compréhension que nous avons de celle-ci. Même si la méthode est disponible pour nous sous la forme de matériels de lecture, elle ne s’est pas encore révélée à nos âmes.

C’est ainsi que nous progressons : en construisant le groupe et en essayant de s’inspirer mutuellement. Le travail principal est d’amélioration l’importance de la méthode et est de nous transformer. Rien ne peut être changé dans cette réalité, sauf l’homme lui-même ; l’être humain est le seul qui puisse être changé.

En outre, nous devons clarifier exactement ce qui peut être changé : seule l’intention du désir d’une personne. Les désirs en eux-mêmes ne sont pas modifiables ; laissez-les tranquilles. L’homme a 613 désirs qui sont liés au Créateur, et il doit changer les intentions derrières ces désirs, passer d’une intention égoïste à une intention altruiste.

En fait, une personne ne ressent pas qu’elle a 613 désirs, ni qu’ils sont d’une nature égoïste, ni qu’elle veut profiter du Créateur. Pour le moment, elle n’a aucune relation, aucun lien avec Lui. Peu à peu, la connexion avec le Créateur commence à se révéler, nous permettant ainsi de découvrir notre mauvais penchant. Si une personne est toujours plongée dans son égoïsme, elle a besoin d’une correction appelée la Torah, « une épice pour cela. » Avec son aide, une personne peut changer son intention qui est tournée vers son propre intérêt en la redirigeant dans l’intérêt de la force supérieure, ce qui signifie qu’elle a accompli un commandement.

Ainsi, selon l’ordre des désirs qui se révèlent chez une personne, elle effectue 613 corrections (613 commandements), jusqu’à ce qu’elle corrige l’ensemble du récipient et reçoive toute l’abondance que le Créateur a préparée pour elle – mais avec l’intention de la retourner à la Source. C’est ainsi que l’on atteint le but.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 07/09/12, Shamati n°175

Les émotions sont en premier, le cerveau en second

Question: Qu’est-ce qu’est la conscience intégrale et qu’est-ce que l’attitude intégrale?

Ma réponse: Nous parlons de l’homme, de son monde intérieur. Son attribut est l’égoïsme, le désir de se satisfaire.  Le désir! C’est pourquoi nous parlons de l’émotion. Ce ne sont pas des émotions lyriques, comme nous avons pris l’habitude de penser. Nous parlons de notre essence.
Quand je travaille en faveur de l’industrie, pour le bénéfice des banques ou toute autre chose, je veux être satisfait, je veux gagner, je veux obtenir la reconnaissance, je veux influencer, tout cela sont des émotions. Qu’est-ce qui peut encore motiver une personne si ce n’est l’émotion?

Une fois qu’il les ressent, il commence à comprendre et à saisir le ressenti. Ce n’est que par la sensibilité d’émotion que se développe le cerveau, autrement non.
Le cerveau doit se développer afin de comprendre et de saisir ce qu’il ressent et ce qu’il ne ressent pas, ce que lui manque encore.  Le cerveau fonctionne quand je sens la nécessité de quelque chose, si je suis satisfait ou non.
Là, se développe notre instrument mental pour l’acquisition de ce qui est souhaité. Du fait que je pénètre en profondeur dans les sentiments, je commence ensuite à développer le cerveau, alors je commence à sentir le système de mes liens réciproques avec les autres, mon opposition vis à vis des autres.
Ici apparaît chez moi la possibilité de classer ses sentiments, en leur donnant des valeurs qualitatives et quantitatives, cela veut dire que dans mon travail se met à fonctionner un instrument mathématique, des mesures plus exactes apparaissent en moi.
Mais encore une fois, ces mesures sont à l’intérieur de moi. Si je veux transmettre à quelqu’un quelques nombres, il ne me comprendrait pas, il doit être inclus dans ce système. Il doit en quelque sorte le mettre en œuvre à l’intérieur de lui,  alors par cette réalisation il ressent les nombres que j’ai lui transmis.

Du programme monde intégral “Formule d’une société intégrale » 07/02/2012