Monthly Archives: octobre 2012

Vivre pour le corps ou pour l’âme ?

Dr. Michael LaitmanAprès la brisure, sous l’influence des gènes informatifs (Reshimot), les désirs brisés passent par différents états séparés de la spiritualité à travers le niveau minéral, végétal, et animal. Et ainsi ils comprennent progressivement leur état jusqu’à ce qu’ils atteignent enfin le niveau humain.

Puis ils commencent à comprendre que quelque chose les a amenés dans notre monde, dans un état dans lequel ils ne se sentent eux-mêmes que dans un désir spécial, appelé «corps». C’est comme si une particule a été envoyée du monde supérieur et a été immergée dans un liquide dans lequel elle reste.

Maintenant, une personne est confrontée à un dilemme : doit-elle travailler pour ce monde, dans l’intention d’accumuler/, pour le bénéfice du corps, ou doit-elle travailler pour le bien de l’âme ? Elle doit choisir l’une des options.

Bien sûr, le choix n’appartient pas à une personne, mais découle plutôt des réincarnations qu’elle a traversées aux niveaux du minéral, de végétal, et de la nature animale, où elle a examiné son état. Une âme qui s’est rapprochée de sa réalisation est appelé une «âme élevée», et avec elle, une personne peut déjà décider d’agir dans l’intérêt de l’âme et non du corps.

Afin d’agir pour le bien de l’âme, une personne a besoin de tout ce monde pour l’aider à atteindre la crainte du Créateur. La crainte est un récipient spirituel, un désir visant à l’attribut du don. L’illumination d’en haut nommée la «Lumière de l’âme » habite ce désir, ou plus précisément habite l’intention qui est construite au-dessus de celui-ci.

Cette intention se construit à partir de la profondeur du désir (l’épaisseur), d’un Massakh (écran), et de la Lumière réfléchie – qui constituent le récipient spirituel d’une personne. Bien sûr, il n’est possible de le développer qu’à partir de ce monde, quand on grimpe de ce dernier jusqu’au 125ème degré.

Les personnes qui ont atteint cette plénitude en fonction de leur Reshimot s’unissent. La Lumière supérieure opère sur tout le monde également, mais si les gènes d’information sont révélés, si les Reshimot qui sont prêts pour cette correction se rapprochent beaucoup les uns des autres aspirant à se connecter. En conséquence, une personne arrive dans un groupe, dans notre monde.

Mais après être parvenue jusqu’au groupe, une autre loi commence à opérer sur elle, ce qui lui permet le libre arbitre. Après tout, les Reshimot doivent être réalisées dans le désir d’une personne.

Même si cette loi dit « Je suis le premier et Je suis le dernier » et « il n’y a rien hormis Lui», la préparation de cette révélation, de la reconnaissance de la grandeur de l’objectif spirituel depuis les ténèbres de l’exil, est totalement dans les mains d’une personne.

Ici, rien ne peut être fait. Que cette charge paraisse lourde ou légère à une personne, dépend de la hauteur de l’objectif et de combien une personne valorise celui qu’elle sert.

Si elle ne respecte pas l’enseignant, le groupe, et le Créateur, alors rien ne peut lui venir en aide. Après tout, ces trois éléments sont indissociables et suprêmes pour une personne. Si elle ne les valorisepas, elle finira par se détourner du chemin et quittera son le développement spirituel

Si elle travaille sur cela, en faisant tous les efforts possibles pour que cela le sauve, ça l’aidera à rabaisser son ego, son esprit corporel, et son expérience de la vie qui semble avoir une certaine valeur. Cela se révèle comme totalement inutile, face aux nouveaux états, qu’elle doit traverser, mais cela lui donnera aussi la puissance et le carburant nécessaire pour avancer dans cette voie.

Ce n’est possible que si la grandeur de l’objectif, le groupe, l’enseignant, et le Créateur sont plus importants pour une personne que son égoïsme.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/10/12, Écrits du Rabash

Au moment critique vous obtenez un second souffle

Dr. Michael LaitmanSachez que si vous avancez seul vous n’aurez jamais des forces nécessaires. Le même chemin qu’il est possible de traverser en un an, prendra quinze ans et au bout de compte, vous n’aurez aucun résultat, sauf de reconnaitre que vous avez  d’un groupe.

Cependant si je travaille correctement avec le groupe, alors dans les moments de chute, il me soutiendra toujours. Cela ne sera pas nécessairement avec des méthodes physiques évidentes, cela viendra d’en haut, comme un éveil intérieur, après m’être relié dans la connexion au groupe. Au moment où je suis capable, je pense toujours à lui: Comment puis-je atteindre la connexion, où est exactement ma place en qui je m’intègre comme dans un puzzle. Je veux sentir ma place dans ce puzzle et ne penser qu’à cela, juste à la connexion. Après tout c’est l’endroit où j’associe la révélation future du Créateur, qui nous reliera tous ensemble.
Si en permanence j’investis tous mes efforts, alors il est impossible que je tombe  et reste sans forces. Mes amis m’aideront.
Imaginez-vous, que je suis comme un élément d’un mécanisme, une part qui fait partie du système. En permanence j’introduis des forces dans ce système, le désir de se connecter en éveillant les autres. À un moment donné je meurs, dans cet élément, l’ego grandi brusquement, et il ne peut plus rien faire,  il se fige, comme une voiture avec un pneu crevé. Alors immédiatement, dans la mesure où j’ai « gonflé » les autres, aussitôt, ils commencent maintenant à agir sur moi.
Dans notre corps se produit les mêmes processus, en permanence des montés et décentes se produisent, contraction et expansion, absorption et émission de toutes sortes de substances dans différents systèmes. Ainsi en permanence fonction le corps, et il est appelé l’être vivant.
Vivre, signifie un temps pour donner et un temps pour recevoir. C’est ainsi que fonctionne chaque cellule du corps, grande ou petite. Et si je n’agis pas ainsi alors il n’y aura pas de vie. Je peux recevoir un éveil d’en haut, mais seulement pour m’éveiller et de me  refaire travailler avec l’environnement. L’environnement, est comme une pile qui accumule mes efforts, qui me les redonne ensuite.

Tout d’abord Je dois faire tout ce qui est de mon pouvoir. Je ne peux pas dire que maintenant je suis en décente et attendre que le groupe me donne la force.
Dans tous les cas je dois investir des efforts, d’après les forces qui me restent, alors je commence à recevoir des forces de mes amis. Je ne peux pas à l’avance tomber dans leurs bras.
Vous vous rendrez compte par votre expérience, que cela fonctionne justement de cette manière, vous découvrirez d’énormes stocks des forces, prenez tout ce que vous voulez. C’est comme lors d’une longue course, lorsque vous êtes à bout de force, mais vous continuez à courir malgré tout, et puis vous passez le point critique, quand vous obtenez un second souffle.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 09/07/2012 Ecrits du Baal HaSoulam

Le prince et la pauvre souris

Question: Comment puis – m’annuler  devant les amis, si je me sens déjà le plus bas de tous ?

Ma réponse: Se sentir le plus bas de tous ne signifie pas ressentir un défaut, mais c’est une occasion de s’intégrer à tout le monde et recevoir d’eux  “Ohr HaNéfesh” la plus grande.
Si je suis petit, alors je peux m’intégrer dans un petit système ou dans un grande système, tout dépend de la mesure d’annulation de ma personne, qui semble être une opération facile. Si je m’annule vis à vis d’un petit système, alors je deviens une petite souris, née de la famille des souris. Mais si je peux m’annuler avec mon grand ego, alors je peux être comme un petit prince dans le palais du roi. Tout dépend par rapport à quel ego je m’annule.

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Donc, être petit, ce n’est pas rien. Cependant le petit ne reçoit que du premier degré, lumière de Néfesh, mais cette dernière est illimitée.

Être petit c’est bien! c’est le meilleur moment pour progresser, ce sont précisément les petits qui progressent.

A partir de la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/10/12 Ecrits du Rabash,

Désarmé et absolument inoffensif

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand il faut construire de nouveaux systèmes, les risques qui se posent au cours du processus de construction doivent être pris en considération. Rencontrons-nous ce facteur de risque, lorsque nous construisons la société intégrale ?

Réponse : Je pense qu’il n’y a ici pratiquement aucun risque, parce qu’une personne commence à se faire une idée de plus en plus précise de ce qu’est être un seul tout intégral avecson environnement. Une personne acquiert un sentiment de sécurité, de bonté, de bienveillance, d’unité, et une absence d’anxiété, bref, elle ressent toutes les qualités positives dont elle a besoin et qu’elle ressentait uniquement dans les bras de sa mère. Maintenant, elle va faire l’expérience de ces choses tout en étant inclue dans la société environnante. Il n’y a pas d’état plus confortable que celui-ci.

Nous ne sommes pas habitués à cet état. Nous ne pouvons pas le supporter parce qu’il est trop doux pour nous e nous est trop étranger. C’est une chose à laquelle nous devons nous habituer. Mais une personne obtient avant tout une sensation d’apesanteur interne.

Il se peut que certaines personnes ressentent des états désagréables, parce qu’elles ont l’habitude d’être dans un état de tension constante, prêtes à attaquer et à tuer. Cependant, ici vous partez pour la détente, pour montrer aux autres que vous êtes désarmés et que vous êtes prêts à les embrasser. Ce n’est pas facile. Je dirais qu’il y a ici un élément de drame psychologique, une révolution, et une bifurcation intérieure. Mais dans l’ensemble, je ne pense pas les gens aient beaucoup de problèmes avec cela. Toutes ces choses peuvent être surmontées et résolues progressivement.

De KabTV est: « Monde global: Formule d’une société intégrale » 03/07/12

Le cercle des bénévoles du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment ce monde nous aide à établir l’intention de donner sans réserve? Comment peut-on lier nos préoccupations quotidiennes, notre travail, notre famille au travail spirituel ?

Réponse : Tout d’abord, une personne devrait établir des relations correctes dans le groupe et dans la famille autant que possible, pour assurer un support fiable, et sortir alors seulement dans le monde.

Ici, il doit réfléchir vers quel cercle du monde, il devrait se tourner, avec quel message, quand et dans quel état la société se trouve présentement. Aujourd’hui, les choses changent radicalement de jour en jour, et une personne doit décider en conséquence et non pas seulement agir inconsidérément.

Mais d’abord, nous nous soucions de la solidarité du groupe. Parfois, afin de former la solidarité du groupe, il est préférable d’aller dans le monde et de s’unir par des actions collectives externes liant les amis. Mais d’abord il faut se préoccuper des actions internes qui sont de la plus haute importance.

On dit qu’Israël (ceux qui aspirent Yashar – El – droit à Dieu) représente le peuple le moins nombreux de toutes les nations. Nous devons comprendre qu’Israël est une sorte de bulle. Si une personne est incluse dans cette bulle, elle est appelée « un Juif » ou Israël – tous ces noms transmettent le message spirituel. Si une personne ne fait pas partie du message spirituel, elle n’est pas appelée Israël, elle est tout simplement une personne de Babel.

Il est très important que nous comprenions cela. Si une personne prend cette mission sur elle-même, elle devient Israël, et si elle ne le fait pas, alors elle n’est pas Israël.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/10/12, Écrits du Rabash

La raison pour laquelle nous nous sommes réunis ici

Dr. Michael LaitmanLe but de la société est de à nous élever au niveau humain. Cela n’est possible que par la grandeur du Créateur, que nous ne voyons pas dans nos ténèbres. Mais c’est dans l’obscurité que nous pouvons établir parmi nous de nouvelles valeurs, qui n’ont pas de fondements égoïstes.

Nous savons que ces valeurs sont totalement injustifiées, car sinon elles découleraient de notre ego. Mais le fondement spirituel est au-dessus de l’ego, comme la Sefira de Yessod qui est au-dessus de la Sefira de Malkhout. Donc, tout dépend de la fondation que nous choisissons : Est-ce juste de la poussière totalement inanimée ou de la poussière de la terre (Adama) qui ressemble déjà (Domé) au niveau supérieur, tel un homme (Adam), semblable au Créateur ?

Tout dépend de nos priorités et de ce que nous considérons comme important. Nous commençons à jouer avec l’importance du Créateur, l’enseignant, le groupe, l’étude ainsi qu’avec le but et cela devient un jeu des plus importants et sérieux dans le groupe. C’est parce que dans notre ego, dans notre désir, nous ne voyons que les ténèbres. L’ego se développe constamment, augmentant ainsi l’obscurité. Mais si, au-dessus de cette obscurité, nous développions la grandeur de notre objectif commun, tout le monde dans le groupe recevrait le carburant et l’énergie nécessaire pour avancer dans l’obscurité.

Cela signifie qu’au lieu d’avancer grâce au bâton qui nous pousse par derrière, nous choisissons nous-mêmes attirés par la grandeur du niveau supérieur, la grandeur de l’attribut du don, l’entraide mutuelle, la connexion, l’amour, et toutes les valeurs suprêmes propres à la nature du Créateur.

C’est dans ce but que le groupe kabbalistique est fondé, et ainsi, il doit se maintenir constamment en clarifiant son objectif, sa base, avec de plus en plus de précision. Les membres du groupe kabbalistique sont des héros en qualité et non en quantité. Seules les personnes, pouvant vraiment avancer de cette façon, devraient y adhérer. C’est là que réside notre force, dans le fait que nous voulons atteindre la similitude la plus grande possible avec la Lumière, nous développer en hauteur et non en largeur.

Et c’est pourquoi nous sommes réunis ici – pour établir une société où chacun de nous suit l’esprit de donner sans réserve au Créateur. Et pour parvenir à donner sans conditions au Créateur, nous devons commencer par donner sans réserve à l’homme ; c’est ce qu’on nomme «l’amour des autres. » (Extrait de « Le but de la Société, » Rabash)

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/10/12, Écrits du Rabash

200 millions de chômeurs dans le monde

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles (Tiré de Rapport du développement dans le monde ): « Dans le Rapport 2013 du Développement dans le monde: alors que le monde se bat pour sortir de la crise mondiale, quelque 200 millions de personnes, dont 75 millions de moins de 25 ans sont au chômage… Quelques 1,65 milliards de personnes sont employées et reçoivent des revenus réguliers ou des salaires. 1,5 milliard d’autres gens travaillent dans des entreprises agricoles et de petit entretien ménager, ou bien ont un travail journalier occasionnel ou saisonnier. Pendant ce temps, 200 millions de personnes, soit une part disproportionnée, sont des jeunes sans emploi qui cherchent activement du travail. … 621 millions de jeunes sont « inoccupés » – sans école ni formation, sans emploi et ne cherchant pas de travail. »

Mon commentaire: Il s’agit de données très douces. Mais bientôt, le monde verra des centaines de millions de chômeurs. Au final, en raison de la crise économique globale, l’humanité va abandonner toute consommation «excessive», sauf ce qui est «raisonnablement nécessaire».

125 vitesses

congrès, groupeAujourd’hui, nous voulons encore créer une plus grande unité entre nous. La période de préparation, qui a duré quelques années, a pris fin. Dans le passé, nous n’aurions pas pris ce défi au sérieux. Aujourd’hui, les conditions extérieures dans le monde, les conditions internes en Israël, les conditions internes au sein du groupe, ainsi que les conditions intérieures dans chacun d’entre nous sont plus ou moins adaptées afin de « passer à la vitesse supérieure ». Le temps est venu.

Question : Avons-nous déjà commencé cette accélération ?

Réponse : Certaines personnes sont encore au « point mort », tandis que d’autres avancent avec nous. Chacun détermine à quelle vitesse il se déplace en avant par lui-même.

Question : Peut-on la mesurer ?

Réponse : Il ne peut pas la mesurer, mais tout est entre ses mains. Dans quelle mesure est-il uni avec le groupe, avec l’enseignant, avec nos actions communes ? Certaines personnes dorment encore tandis que d’autres déploient tout leurs efforts pour atteindre le processus, et de jour en jour ils ressentent les « extras ». Tout dépend du degré d’acquiescement de ce processus contre son propre désir. Ainsi, ne cherchez pas d’échappatoires en vous-même, mais agissez plutôt.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/10/12, Talmud Esser Sefirot

La crise se propage à l’Amérique latine

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles (de la Commission économique pour l’Amérique latine): «La faiblesse de l’économie mondiale, principalement en raison des difficultés rencontrées par l’Europe, les États-Unis et la Chine, a affecté la croissance en Amérique latine et dans les Caraïbes.En 2012, la croissance de la région sera plus lente que les années précédentes, selon les estimations présentées aujourd’hui par la CEPALC.

« Dans l’Étude économique de l’Amérique latine et les Caraïbes 2012, lancé à Santiago, au Chili, l’organisme des Nations Unies stipule que le ralentissemen subit par les économies réalisées en 2011 dans le premier semestre de 2012, ce qui a ramené la prévision de la croissance pour l’année entière de 3,7% annoncé en Juin à 3,2%.

« Selon le document, la consommation privée a été le principal moteur de la croissance régionale, grâce à la croissance des marchés du travail, l’augmentation du crédit et – dans certains cas – les envois de fonds. Toutefois, le ralentissement spectaculaire de la demande extérieure et la tendance à la baisse des prix des produits d’exportation ont fait la plupart des échanges extérieurs de la principale façon dont les crises internationales ont été transmises aux économies de la région.  »

Mon commentaire:Jusqu’à récemment, la Russie, la Chine, le Brésil et d’autres pays se réjouissaient de la crise des «capitalistes»,mais le monde est global et intégral, et c’est pourquoi nous sommes ensemble dans le même bateau qui coule, et nous devons être sauvés ensemble. Notre salut dépend de notre aide mutuelle. En effet, cette nature  nous oblige à nous unir avant qu’il ne soit trop tard parce que sinon, nous serons confrontés à une guerre mondiale.

Dans le réseau de la connexion mutuelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est très difficile d’introduire la formule de «aime ton prochain comme toi-même » dans les théories existantes et de l’expliquer dans un langage scientifique.

Réponse: Pourquoi? Disons que si ce n’était pour l’instant la crise qui nous distrayait du développement, c’est à dire si nous continuions à développer le commerce international et l’économie, nous arriverions au système intégral entièrement interconnecté. A un endroit nous produisons quelque chose, à un autre endroit nous consommons, nous fabriquons, une chose est reliée à l’autre, toute la terre est prise dans le réseau des différentes connexions mutuelles.

Dans ce cas, comment pourrais-je prévoir ou planifier quelque chose, et en général, achever quelque chose avec succès ? Supposons que nous soyons deux hommes d’affaires et que nous voulons signer un contrat. Pouvons-nous le composer si nous ne prenons pas en compte l’ensemble du réseau des liaisons internationales?

Question: Si j’ai un réseau structuré et que j’en ai conclu ses lois de développement, je peux prédire ce développement. Ici apparaissent les contrats et tout ce que vous voulez d’autre.

Réponse: Non, car cela dépend toujours de millions de gens comme vous, à savoir si vous allez tous coopérer les uns avec les autres. Vous êtes assis comme dans un réseau !

En conséquence ce sont des lois intégrales tout à fait différentes qui fonctionnent, et nous ne pouvons pas les contrôler. Nous ne les contrôlons pas. Notre esprit égoïste nous permet seulement de travailler entre nous: le tiers est inutile, et c’est le seul moyen. Nous ne pouvons pas comprendre le système intégral puisque c’est un système analogique où tout est relié ensemble, et nous ne pouvons pas travailler sur ces types de systèmes.

Il s’avère qu’en signant un contrat avec vous, je ne sais pas combien va être mis en œuvre car dans le même temps tous les autres vont également signer leurs contrats, et tout le monde va devenir antagonistes. Alors que faut-il faire?

Ce n’est que si nous nous élevons au-dessus de nos intérêts personnels vers un intérêt commun et commençons à le ressentir personnellement (imaginez quel niveau nous devons atteindre), c’est seulement alors que nous pourrons travailler ensemble comme des fourmis dans leur société. Elles fonctionnent par pur instinct, qui est la force générale qui les dirige.

Si nous arrivions avec notre intelligence à ce type de société, ce serait l’idéal!

Dans une émission télévisée: « Le monde intégral : La formule d’une société intégrale », 01/07/12