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Ma plus grande vertu est mon manque

Laitman_053_05Tout le monde pose la même question: si le Créateur est tout-puissant, pourquoi veut-il nous faire subir la souffrance de cette vie qui est parfois pire que la mort? Si il nous traite avec amour, alors pourquoi nous  plonge t-Il dans ces états horribles? S’il n’y a rien hormis Lui, comment peut-Il faire cela? Pourquoi a-t-il créé en nous une nature mauvaise et demande que nous arrivons au bien à travers un si long chemin de souffrance?

Le fait de la question est qu’il n’y a pas de manque dans le Créateur, et nous devons nous amener à un sentiment de manque de notre propre chef. Ce n’est pas possible sans un dur travail. Nous ne travaillons pas dur afin de recevoir satisfaction, mais pour nous sentir un manque. Ceci constitue l’ensemble du processus que nous traversons.

Il nous semble que nous essayons de nous satsifaire, mais ce n’est pas le cas. Nous travaillons uniquement sur la construction d’un  »Kli »  qui donne, un désir de donner en nous. Plus nous nous élevons, plus grand est le manque de don sans réserve, la nécessité de donner. Quand nous arrivons à l’Infini, ce sera un infini récipient vide (Kli), avec une sensation infinie d’un manque de la qualité du don. Ceci est la réalisation ultime de la créature.

De là, nous comprenons que nous ne pouvons pas terminer le processus d’une autre manière. Il n’y a pas de manque dans le Créateur pour commencer avec, le concept même du Créateur à qui il manquerait quelque chose n’existe pas. C’est nous qui avons besoin de parvenir à une sensation de manque et en particulier du manque de la qualité du don.

 
Pourtant, Son désir de vouloir plaire à ses créatures n’est-il pas une déficience? Non, ce n’est pas le cas. Cette volonté du Créateur vient de la perfection. Nous ne pouvons pas comprendre ce que notre désir est une conséquence de la carence. Le Créateur et moi sommes debout en face l’un face à l’autre, donnant mutuellement l’un à l’autre des désirs  égaux, mais nos désirs sont des racines complètement différentes. Son désir est de la perfection puisqu’Il est d’abord parfait, et mon désir est d’un manque que j’ai développé en moi de mon propre chef.

 
Par conséquent, ce manquen’est pas à mon détriment, c’est ma vertu et j’y suis arrivé de moi-même. J’ai construit l’amour pour Lui en moi car le manque de qualité de don ou le désir de donner sans réserve, est, en fait, l’amour.

Découvrir l’âme

Laitman_514_02Aux nouvelles: (De Top.rbc.ru): « Selon le Professeur Dimitrios Karussis, membre du Conseil Executif de la Société de Neuroimmunologie d’Israël et Directeur du Centre pour la Sclérose en Plaques, à l’hôpital l’Universitaire Hadassah à Jérusalem, des scientifiques ont réussi à identifier l’âme dans un corps humain en utilisant la technologie TRM (Tomographie par résonance magnétique).

La recherche indique que l’étude la Kabbale active une partie du cerveau que les chercheurs ont appelé « l’appareil de la foi ». » Il active l’activité du cerveau et augmente la résistance plusieurs fois supérieurs d’un organisme face aux maladies qui ont laissé sans défense les tenants de la médecine moderne. »

Mon commentaire: Comment peut-on révéler l’âme? Cela dépend de ce que nous voulons découvrir. Si c’est la force activante d’un corps animal, il est certain que c’est faisable. À l’époque où j’étais étudiant, la recherche sur « le poids du corps avant et après la mort » était déjà en cours dans le monde, afin de définir le poids de l’âme dont on allègue qu’elle quitte le corps.

Tout dépend de la façon dont nous définissons une âme. Parfois, un homme et une femme s’adressent l’un l’autre en tant que «mon âme sœur. » Si c’est comme ça que vous définissez l’âme, alors vous pouvez la peser. Mais si nous comprenons que l’âme est une partie du Créateur, la force du don sans réserve, puis, semblable à d’autres forces de notre monde, elle ne peut être identifiée que par les résultats de ses actions.

En percevant la forcede l’attribut de don (le désir de donner, Kli), en cela nous révélons le Créateur en nous et donc nous l’appelons Bo-Re, à partir des mots « Bo » – « Viens » (l’atteindre avec votre attribut de don) et « Re » – « Voir » (découvrir).

Il n’y a pas de Créateur, sans la créature. Nous ne pouvons rien direde Lui, car Il est hors de nous, puisque c’est l’essence ou la forme abstraite dont nous ne pouvons pas discuter. La Kabbale, étant une science purement expérimentale, nous interdit de s’engager dans un tel raisonnement philosophique, comme Baal HaSoulam l’indique dans l’«Introduction au Livre du Zohar, »  »le juge n’a rien, sauf ce que ses yeux peuvent voir. »

Nous avons besoin de la matière sur laquelle cette force spirituelle peut agir. Ce matériel ainsi que la force qui agit en elle sera appelée l ‘«âme». Pourquoi? C’est parce que le matériau lui-même – une partie du Créateur qui possède la même propriété du din – ressemblerait au Créateur.

Comment les scientifiques peuvent découvrir l’âme si elle existe dans l’attribut de don? Quel genre d’appareils peuvent-ils utiliser? Qu’est ce qui peut les aider? Pour découvrir l’âme, l’homme a besoin du matériel qui aurait l’attribut de don.

Cela ne pourrait être que quand une personne aura atteint une telle correction. Alors, quel que soit ce qui revêtirait le matériel, il serait appelé la Lumière de l’âme. Le Kli lui-même, le désir, le matériau qui a la propriété du don, serait appelé le corps de l’âme. Sans posséder de telles qualités, une personne de ce monde est incapable de percevoir ni le corps de l’âme, ni sa Lumière.

Par conséquent, si l’on définit l’âme selon la Kabbale, dans une partie du Créateur d’en haut, alors les scientifiques n’ont aucun moyen de s’en approcher. On ne peut atteindre l’âme qu’à l’aide de la Kabbale.

Tout dépend de notre intention. Si nous aspirons à dévoiler la spiritualité, la lumière viendra et corrigera notre matière (le désir), de sorte qu’il devienne le don sans réserve. Lorsque le matériau ressemblera au Créateur, qu’il fera partie  d’en hautdu Créateur, l’âme s’élèvera en nous.

S’élever vers l’infini sur les marches de l’amour

Laitman_415_01Si nous devons donner sans réserve au Créateur étant donné le désir qu’il a Lui-même instillé en nous, pourrait-il y avoir un amour plus superficiel que cela? Pour l’essentiel, nous l’aimerions Lui parce qu’Il nous oblige à l’aimer. L’amour n’est possible que quand le désir prend origine en nous.

C’est pourquoi ce n’a pas été une option de nous créer en un désir prêt à L’aimer, car cela aurait été dégoûtant. L’amour doit être complètement uthentique à sa racine, il doit s’épanouir dans un espace vide, absolument désintéressée et indépendamment de tous plaisirs reçus.

Comment peut-on atteindre un tel absolu, pur, et amour éternel, tout à fait désintéressé, sans demander aucune récompense? Comment la créature peut-telle latteindre la même attitude envers le Créateur que Lui a pour la créature? Ce désir, la nécessité de don sans réserve, doit être développer par nous. C’est là que réside tout notre développement de ce monde et ce jusqu’au monde de l’Infini: pour atteindre le besoin d’amour.

Parce que nous le développons en nous-mêmes, ce besoin d’amour ne disparaît pas. Nous nous accrochons à ce manque, grâce auquel nous pouvons aimer et donner. Pour cette raison, le récipient spirituel ne peut jamais être trop rempli. Il ne peut être comblé; nous nous contentons de le couvrir d’en Haut, comme il est écrit: «L’amour couvrira toutes les fautes. » Le fait de couvrir ne fait qu’augmenter le manque. Nous le couvrons, mais il continue de croître, il continue à flamber avec de plus en plus de brillance.

C’est pourquoi le processus que nous traversons ne peut pas en être autrement, tel qu’il découle de l’objectif final. En effet, si le Créateur veut nous amener à l’amour mutuel, le même amour qu’Il a pour nous, il n’y a pas d’autre choix. L’échelle spirituelle entière a déjà été tendue du point final pour nous, du début du chemin, et nous devons continuer notre voyage tout le chemin jusqu’à la fin.

Ouvrez moi une ouverture comme le chas d’une aiguille

Laitman_422Le Livre du Zohar, chapitre  »Emor » (Parle), point 129: « Ouvrez-moi une ouverture comme le chas d’une aiguille, et j’ouvrirai pour vous les hautes portes… Ceci est pourquoi quand le roi David a voulu venir au Roi, il a dit,  »Ouvrez-moi les portes de la vertu est Malkhout, elle est la manière de venir au Roi.  »C’est la porte du Seigneur », pour le trouver Lui et pour adhérer à Lui. D’où,  »Ouvre-moi, ma soeur, mon amour », pour me joindre à toi et pour être à jamais en paix avec toi. 

Dans une de ses lettres, Baal HaSoulam décrit l’entrée au monde spirituel. Vous avez un mur solide en face de vous qui n’a pas d’ouverture, et puis, tout d’un coup, une entrée s’ouvre pour vous. Dans le monde matériel, nous savons qu’il y a une porte à un certain endroit, elle est fermée, mais elle peut être ouverte. Toutefois, dans le monde spirituel, il n’y a pas de porte, rien n’est visible à l’avance, tout est complètement caché. Il est absolument impossible d’imaginer que quelque chose peut être ouvert ici. Puis, soudain, une entrée s’ouvre.

 Tout se passe en fonction de la similitude des propriétés de la personne en face de la paroi, et le du Créateur qui est derrière elle. S’ils partagent au moins un pour cent des propriétés semblables, la personne peut entrer à l’intérieur. Il y arrive à la condition qu’il ne veut entrer que dans la mesure de ce pour cent et en laissant le reste à l’extérieur.

Cela signifie qu’une personne veut devenir connecté avec le Créateur que par les désirs qui lui conviennent à Lui. Ensuite, l’entrée s’ouvre et il se trouve dans le monde spirituel. Les corrections de nos désirs nous conduisent finalement à un désir appelé «portes au Créateur.

Une attaque spirituelle ne cesse jamais

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Ce week-end aura lieu une Convention en Amérique du Nord, intitulée La Convention mondiale du Zohar, où nos amis du monde entier se réuniront. Vous nous avez déjà relaté qu’un jour où vous étiez dans une même situation d’inspiration générale, vous avez demandé au Rabash,  »Que nous manque-t-il pour atteindre le but? » Il a répondu,  »Une attaque! » Qu’est-ce qu’une attaque et comment pouvons-nous atteindre cet état ce week end à la Convention, ou même maintenant, à cet instant précis? 

Ma réponse: Lors d’une attaque spirituelle, on ne doit pas penser à quand elle sera finalement terminée. Une attaque est quand je rassemble toutes mes forces et que je travaille avec.

Dans notre monde une attaque est un coup concentré, suivi d’une chance de se reposer. Toutefois, la spiritualité est parfaite et donc ne peut pas être transitoire. Si votre désir est authentique, alors il est éternel! Par conséquent, une attaque spirituelle signifie la mobilisation de forces, quand on doit les concentrer sans cesse de plus en plus, sans pause ou sans répit. (En fait, on reçoit effectivement un  »répit » d’En-Haut, tel que l’état de  »Hanoukka », qui provient des mots  »Hanuu-Koh » , arrêtez-vous ici. Cela se produit pendant une transition dans les moyens que l’on possède pour avancer plus loin.)

Cette Convention offre de grandes opportunités pour l’avancement de tous les étudiants à travers le monde. Bien que nous nous réunissons ensemble à la Convention en Amérique du Nord, il y aura en direct la retransmission de tous les cours. Et bien entendu, ils seront dédiés à l’union de ce grand désir en entier, le récipient spirituel (Kli).

Espérons que tous comprendront que la science de la Kabbale parle précisément de cette unité, plutôt que des fils rouges, des sorts, et ainsi de suite. De par l’unification de nos désirs nous atteignons la vie dans la dimension éternelle. Espérons que nous allons réussir!

Réunissons le cœur du monde

World KliUne question que j’ai reçue: La Convention mondiale du Zohar va ouvrir à New York dans seulement deux jours, et il semble que tout a déjà été dit à ce sujet, comme la façon de s’y préparer et de ce qui se passera là-bas. Néanmoins, pourriez-vous donner quelques instructions sommaires finales? 

Ma réponse: Le résumé est d’atteindre une connexion dans nos cœurs. C’est la seule chose que nous devons corriger ce qui doit être la chose la plus importante pour nous.

 

Vous ne devez pas vous inquiéter maintenant d’être capable de voir et tout entendre, ou ne pas être en mesure de tout comprendre. La chose la plus importante est votre cœur: Vous avez à vous soucier de le connecter à tous les autres désirs similaires de la population participant à cette Assemblée mondiale.

 

Il y aura plus de mille personnes présentes à ladite convention, et elles seront rejointes par des centaines de milliers à travers le monde. Si ces cœurs désirent s’unir à l’intérieur du seul désir d’atteindre la révélation du Créateur, d’acquérir les qualités de don sans réserve et d’amour à travers leur union, alors cela se produira! L’objectif est réalisable. Il peut être accompli, et il se produira d’une manière ou d’une autre dans un très proche avenir.

 

Ces dernières années  je n’ai pas parlé d’amour et d’unité, mais maintenant nous sommes déjà pratiquement sur le seuil de la révélation du Créateur, de la qualité du don sans réserve et de l’amour, dans notre monde. Donc, nous arrivons à cette Convention dans l’espoir d’un grand succès.

Pourquoi l’herbe est toujours plus verte chez le voisin?

Laitman_718_02Nous recevons toujours l’impression d’un désir (Reshimo de Aviout) et de la Lumière (Reshimo de Hitlabishout), qui ne s’assemblent pas. Nous sentons que nous pouvons recevoir une plus grande Lumière que nous ne pouvons présentement accommoder, et en fait cela est bon! Toutes nos propriétés – la jalousie, l’ambition, l’aspiration au pouvoir et à l’honneur – germent de là.
Si je suis une  »cellule » de perception qui ressent le désir de quelque chose de précis ( »A », le Reshimo de Aviout), je perçois autour de moi ce qui a trait à  »A ». Si j’ai des données additionnelles ( »B », le Reshimo de Hitsalbishout), à l’intérieur de moi, je perçois ce qui a trait à  »B ».
La contradiction ou la différence entre les Reshimot (mémoires) du désir et celle de la Lumière (plaisir) me font voir  »l’herbe du voisin » comme étant plus verte que la mienne. En d’autres mots, j’ai cette habileté d’envier, de mieux comprendre, de me comparer aux autres, et de reconnaître qu’il y a qu’un de supérieur à moi. Cette habileté à percevoir et à prendre connaissance de niveaux additionnels est une propriété humaine.
C’est cette divergence qui engendre notre développement. Il y a pas une telle contradiction dans les Reshimot des degrés inanimés, végétaux, et animaux. Seul l’homme possède cette qualité étant donné sa forme spirituelle.

Les mille noms du don sans réserve

Dr. Michael LaitmanTous les mots sont les noms des qualités de Malkhout; c’est tout ce dont parlent les livres de Kabbale. Vous pourriez objecter parce que les lettres ont leur origine de la manière suivante: neuf d’entre elles proviennent de ZAT de Bina, neuf proviennent de Zeir Anpin, et seules les quatre dernières sont contenues dans Malkhout. Alors pourquoi est-ce que tous les mots proviennent de Malkhout? C’est parce que tout ce que nous recevons est une empreinte de Malkhout, peu importe d’où cela provient.
Chaque nom est le désir de plaisir à travers l’action du don sans réserve, signifiant par la réception dans le but de donner sans réserve. L’intention de donner sans réserve est ce qui donne au désir une forme spécifique. Nous ne nommons pas le désir ni la Lumière eux-mêmes, mais leur connexion, la relation qui existe entre désir et Lumière. Seul cela a un nom.
Une  »plante » par exemple n’est pas seulement un désir de recevoir, mais un désir contient la force de la Lumière qui se transforme en une plante, qui est un désir du degré végétal. Le Kli original HaVaYaH n’est pas encore un nom, mais il est sa base. Ce sont les noms et les réalisations qui sont incluses dans ce nom, ou les Lumières qui peuvent se vêtir à l’intérieur de cette matière en raison de l’équivalence de forme. C’est pourquoi tous les noms proviennent de Malkhout

 »Venez et Voyez » une nouvelle réalité

Dr. Michael LaitmanNotre problème dans son ensemble en ce qui a trait à l’avancement spirituel réside dans le fait que nous approchons la Kabbale, la révélation du Monde Supérieur, comme s’il s’agissait d’une théorie scientifique que nous pouvons saisir avec nos cerveaux et que nous devons réaliser par nos propres moyens. La Kabbale nous offre toutefois quelque chose d’atypique – la chance d’acquérir de nouvelles qualités. Et tant et aussi longtemps qu’une personne ne les acquiert pas, elle ne découvrira pas ce dont parle la Kabbale.
Toute la Kabbale est la méthode de développer de nouvelles qualités chez l’individu, la qualité de  »l’amour de son prochain. » Cela se nomme aussi  »le Créateur ». Donc, la Kabbale est la méthode pour passer d’un état de négation totale de Lui à Sa pleine révélation. Nos sentiments  »terrestres » initiaux et notre cerveau n’ont rien en commun avec la révélation du Créateur. La révélation du Créateur est la création de Sa qualité à l’intérieur de l’individu. La Kabbale est la méthode pour former la qualité du don sans réserve à l’intérieur de nous, l’état du Créateur.
Notre réalité dans son ensemble consiste en deux composantes: les sentiments et la pensée. Quand une personne créé l’image du Créateur à l’intérieur d’elle-même, elle acquiert une nouvelle pensée et une nouvelle sensation comparée à son état précédent. C’est ainsi que l’on passe d’une perception (ou sensation) de ce monde vers la perception (ou sensation) du Monde Supérieur.
La nouvelle sensation se nomme le Créateur,  »Boreh », ce qui signifie  »venez et voyez ». On la nomme aussi l’âme.

Le principal défi pour une personne qui commence à étudier la Kabbale est son incapacité à connecter tout son développement avec la Lumière qui doit le changer, avec la force qui doit lui fournir une nouvelle pensée et de nouvelles sensations. Nous nous accrochons à des formes extérieures et nous aspirons à percevoir avec nos sensations et notre pensée terrestres le texte qui fut écrit par les kabbalistes. Toutefois, de tous les livres de Kabbale, pas un seul mot ne parle de notre monde. Notre état est seulement nécessaire de manière à attirer la Lumière qui Réforme par l’étude en groupe. Notre tâche est d’anticiper la naissance de nouvelles sensations et d’une nouvelle façon de penser à l’intérieur de nous, qui nous fourniront la perception d’une nouvelle réalité.
L’ensemble de notre combat avec notre nature se résume à trouver de nouveaux instruments pour percevoir le monde, et ensuite de le percevoir et de nous réaliser à travers eux.

Le monde spirituel est juste à l’angle

Laitman_401_01Il est essentiel pour une personne qui veut révéler la spiritualité de tenter d’appréhender que  »tout à tes yeux sera comme neuf, » comme si je venais de naître et que je recommence à zéro. Je ne sais pas dans quel monde je suis, ou qui je suis, – en lisant cet article, je n’ai aucune idée de quoi il parle, comme si je ne connaissais rien de ces choses. J’efface tous mes points de vue antérieurs, comme si je venais de débarquer sur une autre planète sans comprendre la moindre chose à l’ordre de l’univers. Je veux le percevoir à nouveau.Pourquoi? Dans leurs enseignements, les kabbalistes veulent nous monter qu’il y a des phénomènes spirituels dans notre monde. Ils nous sont toutefois dissimulés, car s’il n’y avait pas de spiritualité dans notre monde, la spiritualité ne serait pas dite dissimulée. C’est pourquoi nous devons tenter de percevoir la spiritualité dans notre réalité. Mais pouvons-nous le faire? Quel type de lumière particulière, quelle illumination peut m’aider à percevoir la réalité spirituelle? Je n’en sais rien, je dois apprendre à maîtriser cela.

Les kabbalistes nous disent la chose suivante: Si vous voulez connaître la spiritualité qui est dissimulée en ce monde, tu peux la percevoir en établissant une nouvelle relation entre vous et l’environnement. Et là repose la porte d’entrée au monde spirituel, et vous pouvez la pénétrer. À travers votre découverte de cette porte, vous commencerez à percevoir un nouveau monde. Son accès dépend de votre relation avec l’environnement, mais elle est une nouvelle relation que vous révélerez sans préavis.

Soudain, vous verrez que l’entrée dans un autre monde est le monde qui vous entoure. Personne ne le reconnaît. C’est comme si vous marchiez dans la rue et en tournant à l’angle vous vous retrouveriez dans la réalité spirituelle. La porte s’ouvre quand vous regardez le monde d’une nouvelle manière, comme s’il t’était totalement inconnu, avec une nouvelle approche vous percevez la réalité du  »Moi et l’environnement » à neuf.